Pensionnat Tsuruko
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez | 
 

 Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar


Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi] Empty
MessageSujet: Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi]   Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi] Icon_minitimeLun 14 Nov - 19:35

Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi] PeinsRain1

    Il pleut...
    C'est un des rares faits météorologiques que j'adore, tout le reste me faisant frémir de dégoût. Je ne sais pas ce que j'ai avec l'ondine, mais il faut croire qu'elle me hante, dans tout mes songes elle est présente, peut-être était-ce ainsi écrit. Je crois au destin – Quelle sacrée ordure, tout de même. – On m'avait démit de force de mon logement, mes géniteurs, agacé de ma présence me forcèrent à me rendre de ce que l'on nommait un Pensionnat, qu'ils m'abandonnent sur la voie publique ! Là j'aurai été plus à l'aise. Quelle idée avaient-ils eut de m'envoyer dans ce trou à rat paumé au milieu de nul part ? Non mais je vous jure... Ce genre de comportement à mon égard, c'est honteux. J'avoue ne pas être facile à vivre, mais tout de même ! De là à se débarrasser de moi d'une manière aussi pathétique et puérile, j'en suis outré.


    ~

    Il était aux environs de dix huit heures lorsque mon réveil se mit à sonner. J'étais très matinal, la veille. Puisque je m'étais couché très tôt, aux environs de deux à cinq heures du matin. Je n'ai plus pris la peine de faire attention à l'heure au bout du troisième soupir d'ennui que je lâchait face à mes notes. La veille, dimanche, j'apprenais encore mes cours d'adolescent "normal". Même si j'avais conscience de ce magnifique don qui était en moi. Mon périple odieux de l'apprentissage des notions littéraire prit fins vers vingt heures, juste avant d'être convoqué pour le dîner. Au même moment, où j'eus terminé de m'instruire, mon paternel se glissa dans ma chambrée et marqua sa présence d'un toussotement, il s'approcha, voyant que j'observais face à moi, une de mes peintures d'amateurs. Et entama une conversation sur les tons chromatiques que j'aurais du favoriser. Il était un passionné d'arts et son métier était de le critiquer, il avait été formé à un genre d'académie des beaux arts et étaient fier de me voir emprunter la voie de l'art, à mon tour. Dans la conversation, il glissa qu'il serait bon pour moi de m'éloigner des problèmes familiaux, nous ne roulions pas sur l'or, et d'ailleurs, ma présence ne faisait qu'augmenter les crédits, puisqu'il fallait m'acheter moult tubes, pinceaux et autres outils de création, en grand insatisfait que je suis, je ne me servais que très rarement de toutes ses babioles, préférant les mèches d'un pinceau simple à la froideur du métal d'un couteau à peinture. Tandis qu'il m'expliquait ce pourquoi je me devais de prendre des distances, je l'interrompu et marqua mon mécontentement par un son lourd émit par mon poing s'écrasant sur mon bureau. Il en fut légèrement surpris et fit un petit bond de quelques centimètres, les quelques cheveux ayant survécu à sa calvitie furent désordonnés. Il soupira et dit, sous un ton méprisant « Quoi que l'on te propose tu refuses toujours ! Il n'y en a que pour ta petite personne ! Tu es égoïste, mon fils ! »

    A cette remarque, j'avais les yeux fermés, contenant ma colère à l'encontre de mon géniteur, je souffla et répondit d'un ton calme que ce n'était pas de l'égoïsme dont je faisais preuve, mais simplement quelque chose de normal pour un enfant qu'on prive de son chez lui. Pourquoi étais-je forcé de quitter mon foyer ? Et pourquoi pas ma sœur plus âgée ? À cela il répondit que Mei, ma sœur, devait rester à la maison pour aider sa mère dans les tâches ménagères. Cette remarque me mit d'autant plus hors de moi, les esprits conservateurs vis-à-vis de ce genre de balivernes me mettaient hors de moi. D'un bond violent, qui fit se renverser mon siège, je me leva et lui ordonna de « foutre le camp de ma chambre » – tels étaient mes mots – pour me laisser seul et réfléchir à cet obligation de rejoindre un pensionnat. Même si, à vrai dire, je n'avais pas à y réfléchir. Puisque dans la conversation avait été glissés les termes de l'obligation et de la non-négociation. Ainsi, au final, ma soirée s'était achevée dans un joute verbale avec mes parents et cette idée que, le lendemain, à 18h30, j'arpenterai les rues d'un monde qui m'est inconnu, celui de cet affreux pensionnat qui ne m'inspirait pas du tout confiance. Génial, non ?

    Pour tout vous dire, ce genre d'altercations était monnaie courante chez moi, il ne se passait pas un seul jour sans lequel je hurlais contre ma mère, ou mon père.

    Je lâchais un soupir grave en regardant mon réveil, la tête ensevelie sous mes deux oreillers, mes plus fidèles amis, je dois dire, mon royaume des songes est l'endroit où je puis m'exprimer avec la plus grande facilité, d'ailleurs, c'est grâce à ce-même endroit que me viennent mes conceptions artistiques. Mes yeux, à moitiés ouverts, fixaient le cadran sur lequel clignotait un " 17 : 33 " d'un rouge primaire. Après avoir abattu avec violence mon poing sur le bouton du réveil qui désactivait l'alarme. Je me mis en quête de quelques vêtements qui parsemaient le sol de ma chambre, un léger grognement de dégout s'échappa de mes lèvres lorsque je constatais que certains vêtements n'étaient plus de toute jeune fraîcheur. L'odeur de transpiration mêlée à celle de la peinture acrylique m'attaqua les narines avec force et me donna un mal de tête affreux, en ce matin de début de soirée, j'allais mal commencer mon arrivée dans ma futur prison, je le savais déjà.

    « 17h55. » Lançais-je après avoir pris mon petit déjeuner du soir. Un biscuit en suspension entre mes lèvres, je grommela quelque chose que je fus le seul à comprendre, mon jeune frère se mit à rire à me voir dans une telle posture. Je lui fit un de mes pires froncement de sourcils. Il s'enfuit, il faut dire que j'étais véritablement effrayant avec ces rajouts en métal. Il me fallut quelques minutes pour être finalement prêt à partir dans Cet Endroit.

    « 18h15 ! Cria mon paternel, en tapotant sa montre. Tu vas être en retard à ton premier jour, paresseux ! » Ainsi donc, après quelques minutes, j'arrivais enfin face à ce lieu qui me répugnait rien que par sa structure. Avec lenteur, je me lança vers le bâtiment nécessaire pour manifester ma présence, on me demanda ce que j'étais, j'y répondit avec précision, si bien que le surveillant, je crois bien que c'en était un, émit un soupir agacé de me voir tant écrire sur le papier qu'il m'avait présenté.

    « Dortoir numéro 6 ! Suis ce tracé. » Dit le surveillant en me tendant un plan du pensionnat, je fis face à la porte après quelques minutes de marches et l'observa, imaginant quel genre de chose pourrait bien cohabiter avec moi. Je poussa la porte, qui était entre-ouverte, et détailla le lieu. Deux lits, se faisant face. Je me déplaça vers celui qui ne semblait pas avoir de propriétaire et déposa à sa droite mes valises contenant mes affaires, que j'avais préparés. – Qui dit pensionnat dit forcément avoir des vêtements de rechanges –

    Tout en me laissant tomber sur le lit, les bras écartés, je me mis à fixer le plafond, d'un blanc sale. Mon troisième compagnon le plus fidèle, mon cher et tendre briquet – J'avais été frappé par l'idiotie de la cigarette il y a un ans, maintenant – se déplaça, grâce à ma main droite, vers le dessus de mon visage, d'un air patient, je faisais cliqueter le roulement métallique qui déclenchait l'arrivée du gaz, je n'appuyais cependant pas sur le bouton qui permettait à l'étincelle de naître et ensuite créer la petite flamme qui viendrait enflammer mes bâtonnets empoisonnés.

    Mes oreilles se hérissèrent lorsque j'entendis la porte s'ouvrir une nouvelle fois, mais je ne baissa pas les yeux vers le côté et me contenta de continuer à faire cliqueter mon briquet. Brièvement, je lançais un « Salut ! » tout en levant une main, toujours allongé sur le lit, les yeux rivés sur le plafond.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar


Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi] Empty
MessageSujet: Re: Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi]   Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi] Icon_minitimeMar 15 Nov - 19:03

Les premières heures du crépuscule.

J’aime mon dortoir, pas trop éclairé, assez spacieux, sans l’être de trop, et surtout…vide. Je m’y plais vraiment.
J’étais à ce moment là assis sur le bord de mon lit occuper d’écrire dans un carnet, un carnet dont je ne me sépare quasi jamais. J’avais libérer ma queue, qui bougeais doucement derrière moi. La porte était fermée, seul quelque petite goutes de pluies vienne briser le silence en se brisant sur la fenêtre. Je finis d’écrire dans mon carnet avant de le refermer et le ranger. Je m’allonge sur le lit, respirant un bon coup, souriant.

Ici, on est limiter, enfin, ils nous donnent des limites, et les gens bien les suivent, mais ça veux aussi dire que je peux m’en servir. Transgresser les règles, c’est amusant, mais faire que les créateurs des règles s’y piègent eux même, ça c’est encore plus marrant ! Ca crée alors un chaos total et parfaitement orchestré ! Le rêve… Je soupir et j’entends mon ventre gronder.

J’ai faim.
Je n’ai pas encore mangé ce soir, et l’idée d’un bon repas me met l’eau à la bouche, je sais que ce ne sera surement pas un délice, mais ça se mange. Je me lève, j’enroule ma queue autour de mon torse sous ma chemise et je quitte le dortoir, laissant la porte entre ouverte, de toute manière, je suis seul.

Je me dirige vers la cantine et m’y arrête. L’odeur présente me fait saliver, je regarde le menu et j’aperçois de la viande, oh bonheur ! Je me hâte de prendre une assiette et de me servir. Je trouve un coin où aller m’asseoir, et y mange à mon aise.

Je finis mon assiette et vais la déposer à la vaisselle. Je reprends tranquillement le chemin vers mon dortoir. J’arrive devant ma porte et je fronce les sourcils. Elle est fermée… je l’avais pourtant laissé entre ouverte. Je n’aime pas ça, il y à trois raison possible que je trouve immédiatement. La porte s’est refermée avec un courant d’air, quelqu’un est passé et la fermée ou… il y un type à l’intérieur. Un visiteur clandestin ? Je ne sais pas. Je fronce le sourcil et ouvre la porte avant de pénétrer dans le dortoir.

Un hérisson métallique est allongé dans le lit opposé au mien !
Première réaction : Merde, c’est quoi ce truc ?
Deuxième réaction : Merde, c’est quoi ce truc avec un briquet !
Troisième réaction : Merde, c’est une féniasse en plus !
Je passe de l’état de choc à l’état d’observation, puis à l’état de haine. Non, définitivement, un humain dans ma chambre, ça me dérange, on dirait un plus un de ces type mou sans caractère qui joue avec le feu en croyant faire « cool ».

Je le fixe intensément d’un regard noir, menaçant, glacial et dur.

-Tu es qui toi ?

Je grogne à moitié ma question, je n’apprécie pas les imprévu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar


Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi] Empty
MessageSujet: Un grognement.   Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi] Icon_minitimeMar 15 Nov - 20:35

Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi] Pein

    Un grognement.
    « T'es qui toi ? » Ou quelque chose du genre fit taire le silence monastique de la chambre commune. Je m'étais légèrement assoupi, le geste mécanique du "clic" métallique ne cessait d'être répété, j'avais les yeux fermés. Mes paupières révélèrent ceux-ci lorsqu'ils furent ouverts en entendant le bruit qui émanait d'une personne, avant de devenir paroles à mes oreilles. Mes prunelles étaient rétractées, elle apparaissaient comme parcourus de lignes circulaires. – C'était le cas à chaque fois que j'usais de mon don. Je me réveillais toujours avec des « restes » comme j'aimais à les appeler –

    Je hissais rapidement mon corps, les jambes, droites et légèrement écartées, touchant le sol de la chambre, pour être à l'aise. Par la suite, je déposa mon regard neutre, la tête légèrement inclinée sur la droite, vers mon interlocuteur. Sans rien dire je le détaillais. Mes yeux parcouraient tout son être, comme tentant de le percer à jour, je voulais découvrir ce qu'il était. Ce qu'il avait de différent des autres et pourquoi est-ce qu'il était dans ce pensionnat. Le sombre éclairage causé par la pluie ne me permit pas de distinguer ses oreilles en pointes que j'eus le temps d'entrevoir à la lumière d'une lampe qui trainait au plafond.

    Toujours les lèvres closes, je posa mes yeux sur son lit, il n'avait pas l'air en désordre, ce qui me permit d'établir un rapide portrait psychologique de la personne. « Ordonné, mais n'aimant pas les autres. » Dis-je mentalement. Puis, mes yeux recommencèrent à balayer la personne qui faisait face, nos yeux se croisèrent, et je vis qu'il faisait preuve d'une certaine agressivité, comme son grognement l'avait démontré plus tôt.

    Je pris pour décision de prendre en main une de mes valises qui avait pour inscription, sur son dos, le nom « Hélios ». Silencieusement, sans avoir répondu à la question de mon interlocuteur, j'y attrapa une petite toile d'une trentaine de centimètres à laquelle j'entrepris de tracer des lignes au crayon de papier. Lignes auxquelles s'ajoutèrent aussitôt des inscriptions dans une écriture illisible, sauf pour moi, et des ondulations toutes plus différentes les unes des autres. Après avoir eut terminé mon caprice d'artiste amateur, je leva la tête de la toile et observa une nouvelle fois l'être qui était en face et lui adressa sans émotions apparentes une phrase toute-prête.

    « Je suis Yorokobi Yumenoyō. Enchanté de te rencontrer... Colocataire ? »

    Je n'en pensais pas un traître mots et cela était visible à mon expression totalement neutre. Lentement, deux doigts vinrent se nicher entre mes dents, lesquels furent mordiller pendant un court instant. Je me pencha en avant, vers mon sac à dos troué, lui aussi, comme moi, par mes camarades "normaux" qui avaient décidé d'y ajouter une touche d'humour. Je les hais d'avoir fait cela. J'y prit un pinceau qui trainait au fond et le jeta, avec la toile, sur mon lit. D'un bond, je me leva, le dos légèrement vouté, je tendis une main au jeune homme et ajoutais-je, cette fois-ci avec conviction.

    « Heureux de voir que je ne serai pas tout seul à écouler ma peine dans cette prison. » Un sourire troublant se dessinait alors sur mes lèvres, on ne saurait dire s'il était amicale ou non. Personnellement, j'étais heureux de voir que je pourrais avoir un spécimen à portée de songes à aller visiter, qui sait ? Peut-être cela serait intéressant. Mais étrangement, je sentais qu'il n'était pas simple à découvrir, il avait l'air véritablement intimidant, mais je cachais ce sentiment à travers ce sourire plein de mystères.

    Les restes étaient toujours présents dans mes yeux, comme si j'avais récemment rendu visite au sommeil de quelqu'un. Finalement ils s'estompèrent, et redonnèrent à mes yeux leur couleur habituelle.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar


Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi] Empty
MessageSujet: Re: Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi]   Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi] Icon_minitimeLun 21 Nov - 17:37

Il s’assoit sur son lit.
A ce que je vois c’est un humain. J’ai presque crus à un cyborg en voyant tout les objets métalliques le parcourant. Je le détaille soigneusement, c’est donc un humain, aux premiers abords. Il me regarde aussi, mais je sais que j’ai l’avantage, j’ai une bien meilleur vision que lui dans la noirceur des lieux. Je tente de le comprendre. Vu son look, ca doit être une sorte de rejeté, typique des humains. Ce qui est nouveau et qu’ils ne comprennent pas leurs font peur et se révolte contre.

Ses différents piques et piercings de métal me laissent trois choix sur leur origine, principalement. Premièrement une utilité lié à son pouvoir, mais je doute rapidement de cette solution. Deuxièmement, il serait masochiste et aimerais tripoter ses instrument, l’idée me convient pas vraiment, mais je la garde de côté. Pour finir, il est envisageable que se soit le résultat d’une enfance difficile, des parents ne montrant pas leur amour, moquerie à l’école et une adolescence le laissant démunit contre lui-même, il aurait trouvé ce moyen pour s’affirmer et se protéger. Cette idée me plait, et je la garde comme idée principal sur son caractère.

Il regarde mon lit, il doit surement aussi tenter de savoir comment je pense. Qu’importe, je prends toujours soin de laisser un environnement qui ne reflète pas mes idées, si non nous serions dans une chambre chaotique. Je finis par croiser son regard. Toujours dans ce qui semblerait être une colère. Ses yeux m’intrigue, on les dirait parsemer de cercle concentrique dont la pupille en serais le centre. Je crois avoir mit le doigt sur un facteur de son pouvoir.

Il ne dit rien, et je suis prêt à parier qu’il fait ça pour me jaugé. Je le vois prendre son sac, il porte une inscription… « Hélios », je grave ce nom dans ma tête. Il sort une espèce de toile et commence à y tracer des lignes. Ca ne me plait guère, mais je fais semblant de rien. Attendant qu’il ait finit. Il finit par relever la tête.

-Je suis Yorokobi Yumenoyō. Enchanté de te rencontrer... Colocataire ?

Sa phrase est neutre, amorphe, sans émotion… une phrase passe partout, surement prévue. Je remarque d’ailleurs son expression qui me fait sourire intérieurement, il ne semble pas si enchanté que ça ! Je le vois mâchouiller ses doigt, serait-il tant affamer que cela ? Il porte son attention sur son sac. Il est troué, ça me conforte dans l’idée qu’il est rejeté. Il récupère une sorte de pinceau qu’il jette avec sa toile, sur son lit.

Soudainement, il se lève.
Il me tend la main, j’hésite entre le dégout et l’indifférence. Je l’entends parler avec conviction.

-Heureux de voir que je ne serai pas tout seul à écouler ma peine dans cette prison.

Une prison, une peine et ce sourire qui s’est dessiné sur ses lèvres. Je n’aime pas son sourire, et son histoire de prison me rappelle que trop bien mon histoire. Je le fixe encore un instant, à moi de le faire patienter. Je remarque que ses yeux redeviennent normaux, c’est donc lié à son pouvoir, je suppose, il se découvre sans rien dire, j’aime cette méthode. Je finis par l’approcher et lui serrer la main avec force. Un léger sourire est apparu aux commissures de mes lèvres. J’ai le regard noir, quasiment assassin, je cherche à l’intimider. Ma voix est grave et posée, se répercutant que légèrement sur les murs de la pièce.

-Je suis Etsu Koshi, je suis tout aussi heureux de voir que je ne serais pas le seul à souffrir de cet endroit.

Je relâche sa main et passe à côté de lui, je pensais à moitié mes paroles car je ne comptais pas souffrir. Je m’assois sur mon lit, me mettant à l’aise, montrant une sorte de dominance même quand je suis plus bas. Je respire calmement avant de reprendre.

-Tu es donc le nouveau humain qui devais arriver, pour quel crime t’as t’on envoyer ici ?

Je souris de mes dents faisant penser à des crocs dans un tel sourire. Et je profite de ma position pour observer le tableau sur le quel il à gribouillé, attendant sa réponse.

L'eau percute inlassablement les vitres.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi] Empty
MessageSujet: Re: Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi]   Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Premier acte, Ouverture. [#Etsu Koshi]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Etsu Koshi [Supprimé]
» Pré-jugés [PV Etsu ]
» La musique réchauffe les âmes [Pv Etsu]
» Ouverture du forum
» Premier RP :D
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pensionnat Tsuruko :: Autres :: → Poubelle-