Normalement, à cette période de l'année, il devrait faire très chaud, il devrait n'y avoir aucuns nuages qui laissaient place au majestueux soleil. Mais aujourd'hui ce ne fut guère ce qu'on pouvait penser, le temps était justement assez bizarre : une légère couche grise cachait un peu la lumière et il ne faisait que dix-sept degrés.
Bien que ce n'était pas de saison, Daisuke aimait ce temps, pas trop chaud, pas trop froid, un petit vent léger frôlant ses mèches noires.
Le sourire aux lèvres, le jeune homme avançais avec une épaisse valise roulante dont les roues faisait un bruit continue et assez déplaisant à terme. Mais son propriétaire accordait plus d'importance aux rues qu'ils traversait sans but précis, à part peut être se régaler les yeux d'un panorama dynamique d'une masse de personnes se précipitant pour prendre le métro, d'adolescentes s'extasiant devant une jupe hors de prix, ou bien d'un groupe de jeunes gens qui avait surement l'air de faire partit d'un gang, et qui - aux yeux de Daisuke - devait être dangereux.
L'étudiant passa donc par un square, une rue commerçante, le quartier d'affaire et s'arrêta à un petit magasin pour acheter quelques cannettes de soda de toutes sortes...
Mais avait-il oublié quelque chose ?
* Bon, il est bientôt 17 heure, j'ai le temps m'acheter quelques mangas, et après, de chercher le pensionnat *
Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas été libre, n'ayant pas le droit de sortir plus de dix minutes par jour dans un espace clôt, où tout était gris. Mais maintenant, il pouvait aller où il voulait, manger jusqu'a en vomir, boire ce qu'il voulait, courir dans l'espace vert.
Puis soudain, il se prit à penser aux jumeaux Johnson et à Yukio, ses amis. Il les retrouverait un jour, peut importe si il faut réduire en cendre l'ancien pensionnat, il récupèrera ses ancien camarades de gré ou de force.
Le soleil se couchait, il se dit qu'il fallait mieux trouver le pensionnat - Nouvelle demeure du jeune homme - avant d'avoir directement des problèmes en arrivant trop tard ou autres misères qui pouvaient arriver en chemin. Ne savant pas où il était, il se mit en tête de demander son chemin à une personne; Daisuke trouva un être engagea alors :
- Bonjour.. où plutôt bonsoir. Je cherche le pensionnat Tsuruko, pouvez-vous m'indiquer le chemin s'il vous plait ?
L'adolescent était plutôt à l'aise dans ce genre de situation, mais contrairement à ce qu'il pensait; l'homme le regarda bizarrement et le laissa sur place avec cette simple phrase :
- Ecoute gamin, je suis pressé !
Il en resta bouche bée. En sortant de la maison de redressement, le garçon se jura de ne plus faire de cadeaux aux adultes, mais en arrivant en ville, Daisuke se dit qu’il pouvait les pardonner.
La réaction de cet homme le laissa donc perplexe.