Pensionnat Tsuruko
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 Réminiscences

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An'Tei Kodoku
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An'Tei Kodoku

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MessageSujet: Réminiscences   Réminiscences Icon_minitimeLun 26 Sep - 2:43

Giovanni Capelli
tira une large bouffée de son cigare et l’inspirant lentement fit livrer a ses papille gustative ainsi qu’a ses poumons le gout douceâtre et empoisonné du tabac. Dans son fauteuil de cuire derrière un large bureau de bois d’ébène jonché de documents, de lettres, d’enveloppes et de liasses de billets verts, il regardait d’un air satisfait le buste en plâtre placé sur un piédestal de marbre noir. La sculpture de pierre blanche le fixé droit dans les yeux respectant chaque trait tiré de son visage. A quarante-huit ans, et en ayant une profession comme la sienne, il avait toutes les bonnes raisons du monde pour posséder ces traits creusé et un buste en plâtre. Il souffla calmement une fumée épaisse et grise qui alla s’ajouter a celle qui errer au niveau du plafond , emplissant la salle d’une brume lourde et amère.

La porte s’ouvrit. Première mauvaise nouvelle, il n’aimait pas qu’on le dérange quand il écouté son Albinoni en fumant l’un de ses cigare. La deuxième était qu’on était rentré dans ses quartiers sans frapper et bien que l’homme qui pénétra dans la pièce lui en apporta une bonne, il découvrirait plus tard que cette journée contenait la dernière mauvaise nouvelle de sa vie. L’homme était un véritable meuble, deux légère pattes de mouches sous le nez et mal rasé, il portait une veste de cuire noire et un jean délavé. Son accoutrement contrasté totalement avec celui de son supérieur, immaculé de blanc dans un tux de grande marque avec sur sa tête un panama blanc a la bande noire habituelle. Dans ce métier il valait mieux parraitre blanc aux yeux des autres tout en laissant apparaître une légère touche de noire pour faire remarquer qu’il n’était pas non plus des agneaux. L’homme baissa les yeux respectueusement et souriant a son supérieur il lui dit :

« Boss, ça y est Giorgio y Leone on rapporté la cargaison de nos amis japonais : Missione Compiuta »

Giovanni retint un soupir, pardonnant son subordonné de sa faute de courtoisie en entrant. Après tout, il lui apporté une bonne nouvelle.

« Perffeto, Otello je suis fier de toi, avec tout ce stock d’opium pure et mes prévision sur le marché des narcotiques, je pense que l’hiver passera encore plus tranquillement que d’habitude si tu vois ce que je veux dire »
ricana le Don en clignant de l’œil et en s’épongeant son front luisant de sueur avec un léger mouchoir de soie blanche. Il s’enfonça un peu plus confortablement dans son fauteuil se délectant des du concerto pour trompette en si bémol majeur de son cher Albinoni. Le son clair de la trompette lui reposa ses nerfs usé par tant d’année dans les activités délictueuse « Et encore ce n’est que le début » pensant-il en souriant, estropiant le cigare qui pendait entre ses dents. Dehors, la pluie tombait doucement sur les prairies de Toscane. Située a quelques heure de Florence, sa villa privée et fortifiée trônait au sommet d’une colline comme une petite forteresse.

Spoiler:
A plusieurs milliers de kilomètre de cela, un groupe d’homme vient de signer l’arrêt de mort du Don sans sa présence. Les cinq individus s’était réunis dans le quartier des docks de Chiba, port commercial japonais en pleine essor. Située dans la région du Kantô le 18ème port au classement mondial accueillait ce soir même, dans la plus grande solennité l’Oyabun de la famille Tanaka ou plus couramment le chef de famille. Dans l’entrepôt en tôles de métal dont les groupe disposé pour se réunir, il y avait aussi le Wakagashira (Premier Lieutenant) et le Shateigashira (Second lieutenant) et deux Kyodai (grands frères). Ainsi derrière ces quelques plaques de métal se réunissaient trois des grades les plus puissant dans la hiérarchie Yakuza. Bien que non relié par le sang, le quartet qui se trouvait là ce soir était plus soudé que n’importe quel groupuscule. Assis autour d’une petite table, l’air grave, ils était tous tourné vers l’homme de 53 ans a la fine moustache blanche et au tuxedo noir contrastant avec l’or de ses boutons de manchette et se mariant parfaitement avec sa cravate bleu nuit. Les cheveux luisants de gomina et le regard perdu vers un coin noir de la salle auquel il faisait face, comme si une chaise manquait à la table, son vieux cerveau de criminelle faisaient de bref calcul. Il était furieux. Un sale petit Don de la mafia italienne venait de réussir a lui soutiré une somme d’argent gigantesque sur l’achat d’un stock d’opium pure de première qualité provenant de Thaïlande. On ne plaisanter pas avec le groupe des Tanaka. Aussi se devait il de faire tombé sur lui le courroux d’une justice sanglante et exemplaire. Il avait eu beau rechercher dans tout ses agendas, le vieil Oyabun avait tout de suite compris que pour accomplir un travaille qui incluait discrétion, violence, savoir et professionnalisme, il aurait fallut que l’ordre Ninja existât encore. Aussi avait il fait appel a la dernière corde de son arc. La plus sure mais aussi celle qui lui était le plus inconnue. Il leva ses yeux vers les néons suspendus au plafond et soupira :

« Yosh… c’est d’accord… faites ce travaille dans la plus grande efficacité cependant. »

Dans l’ombre, le cinquième participant a la réunion sembla incliné légèrement la tête dans un signe d’acquiescement ou de respect… Le vieil homme reprit :

« Quel sera votre prix ? »

La brise marine vint s’engouffrer sous la porte de l’entrepôt masquant la réponse ou le silence du dernier membre.

« Alors…? » s’impatienta l’un des deux Kyodai qui avait un peu perdu de sa contenance en étant chaque seconde plus frappé par l’aspect théâtrale de la silhouette.

L’ombre fit un léger mouvement et on entendit un bruit de froissement. Il sembla fouiller dans les poches de son manteau. Les Yakuza portèrent directement les mains à leur intérieur de veste où il portait leur arme sous l’aisselle. L’un des deux lieutenants dégaina même un Katana à la lame noire et au fourreau et au manche décoré des sceaux de la famille en écriture dorée. L’ombre n’y prêta même pas attention. Du moins elle ne sembla pas. Elle fit un mouvement brusque qui fit sursauter une fois de plus les mafieux et qui força l’un des deux Kyodai à crisper un peu plus son doigt sur la gâchette de son Uzi. L’ombre avait juste de jeter un objet qui vint se poser en plein centre de la table. Le Shateigasira suivant l’orde silencieux de son maitre s’empara du sac avec méfiance et regarda a l’intérieur en évitant d’y plonger naïvement la main. Avec les chasseurs de primes ou les tueurs a gages, mieux valait-il être prudent. Il haussa les sourcils et ne put retenir une exclamation. L’Oyabun lança un regard légèrement inquiet a son lieutenant en s’emparant du sac. Il jeta un coup d’œil au contenu. Il s’attendait a des pépites d’or ou des microprocesseur ultra-puissant ou même encore quelques grammes de stupéfiant mais il ne vit rien de cela dans le sac.
Il releva la tête regardant vers l’ombre. Une goutte de sueur roula le long de ses rides frontales avant d’aller dessiner les traits durs de ses joues creuses. Si « il » se faisait payer ainsi, alors les légendes étaient vraies. Il était probablement le seul au courant dans la salle. Il déglutit difficilement et reposant le sac au centre de la table et baissant les yeux il dit :

« Je vous engage… »

Dehors une forte rafale de vent vint secouer les tôles de métal, produisant un vacarme assourdissant dans la salle. Sur la table le sac disparut, comme effacer d’un coup de gomme par un dieu dessinateur. L’ombre sembla faire un bref signe de tête avant de disparaître elle aussi. Le contrat était signé. La chasse pouvait commencer.



Nous sommes à exactement 56 kilomètres de Florence en Toscane, province de l’Italie. Il fait nuit noire et la face fantomatique de la lune incrustée de cratères aux contours sombres semble donner a l’astre pâle une multitudes d’yeux fixant la terre, écarquillés et horrifiant. Au-dessus des grandes plaines fleurit ou chante quelques criquets parmi les coquelicots, la voute céleste est constellé d’infimes brillances. Les étoiles perles l’éther bleu foncé du ciel rajoutant une touche mystérieuse aux environs. A côté d’une vieille souche, une silhouette vient d’apparaître. Entourée de mystère et de noir, elle est sortit du néant et a commencé par regarder les étoiles. Une légère brise vient animer d’une vie éphémère les lourds vêtements de l’homme. Le voyage avait était extrêmement rapide. Quelques secondes plus tot, il se trouvait au Japon dans un quartier aux secrets délictueux. Sous la chaleur de la nuit et les blafards rayons de lune, l’homme se met en marche, avançant sans un bruit au milieu des brins d’orge et des buissons d’aubépine. Sa destination n’est qu’a quelques mètres de là. Dans sa tête, le malice et la sagesse préparent un complot. Un plan parfait qui respecterai son cours de pensée.
Il n’était ni blanc ni noir. Il servait le crime et le condamnait, il arrachait la vie d’individus et en protégeait d’autres. Il avait appris a vivre comme cela par lui même. Respectant toujours un équilibre parfait. Ne cherchant ni combats ni paix. Se contentant de remplir ses contrats, ou d’achever ce qui devait être fait.
L’herbe ne craquait pas sous ses pas, elle semblait s’aplatir pour accueillir son pied puis se redresser pour effacer la trace de son passage. Au loin sur une colline, il aperçut quelques discrètes lueurs. La résidence Capelli. Sont corps ayant enregistré l’information se mit directement en route. L’adrénaline se mit a influer dans ses veines tandis que chaque battement de son cœur devenait plus grave, plus rapide. Ses muscles se bandèrent et sans s’en rendre compte il accéléra sa marche et rabaissa son centre de gravité. Ses poings se crispèrent tandis que dérrière le masque noir et les puits de couleurs que dessinaient ses yeux, l’esprit d’un des plus grands stratèges de tout les temps se mit en route. Des plans, des possibilités, il y en avait plein. Cependant, il tenait a rendre son travail exemplaire pour tout autre mafieux de la région, aussi l’exécution serait brutal, sanglante et totale. An’Tei regarda la lune. Il n’aimait pas le massacre et ne jouait que très peu avec la vie. Mais ce monde manquait d’équilibre parfois… et ce soir, la terre criait pour le sang de criminels. Aussi allait il le faire couler à grands flots.

Autour de la propriété, les gardes faisaient leurs rondes. La famille Capelli bien que peu connu était une des familles les plus éminentes de la mafia italienne. Aussi ce soir, après leur félonie, le chef avait du juger plus prudent de tripler la garde. Cependant il y avait la tellement de failles exploitables. Presque tout les garde avait coincée entre leur lèvre un mégot rougeoyant dans la pénombre. Aussi il ne fallut que quelques seconde a An’Tei pour dénombrer tous les homme d’armes. Sur la face Ouest d’ou il venait, il y en avait exactement huit stationnés et 2 faisant la ronde inlassablement d’un côté jusqu'à l’autre du mur. Les villa italiennes respectant durant la renaissance beaucoup le principe de symétrie, An’Tei en déduisit rapidement que la maison possédant quatre faces, il devait y avoir un total de Quarante garde. Trente deux stationnés dans différentes fenêtre, porches, et chemin et huit mobiles patrouillant les alentours de la maison. Dans la cour intérieur, An’Tei entendit les aboiement de chiens de garde. Le timbre grave et puissant des aboiement permit a An’Tei de les identifier juste en tendant l’oreille. Des Rottweiler. Quatre ou cinq énormes dogues de plusieurs kilos dressés sur quatre jambes aux muscles infatigables et entrainés pour arracher la tête ou décharner la gorge d’un seul coup de crocs.

Spoiler:

An’Tei s’avança sur le chemin. Il fallait frapper très fort dès le premier coup. Il attendit patiemment que l’un des gardes le remarque.

« Hoy ! Stronzzo que fait tu ici ? Fout le camp avant que… »

La dernière menace lui resta dans la gorge avec un bruit dégoutant de succion. Il regarda sa main qu’il avait directement porté a sa gorge avant que l’apport en sang a sa tête soit trop faible. Sa gorge venait d’être sectionner presque complètement sans toucher a la jugulaire interne, lui laissant le temps de comprendre de qui lui était arrivé. Un autre garde accouru et donna l’alerte en hurlant en italien. An’Tei lui réserva un sort tout aussi tragique. Il planta une seconde fois son sceptre au sol et tendit une main ouverte vers l’homme. Devant sa paume une sphère noire se forma avant de déverser une averse d’aiguille brillante sur sa cible laissant un tas de lambeau de chaire bruler par on ne sait quelle sorcellerie. Quand An’Tei releva les yeux, il était encerclé et tout les canons des armes a feu étaient tournaient sur sa tête. D’un geste souple et presque gracieux il changea de sceptre et tomba le genou au sol. Le carnage avait commencé.

Sous une lune pâle bercée par la chaleur de l’été, les corps danse. Un à un il tombe gracieusement par terre laissant échapper un dernier soupir comme pour hurler une dernière fois et laisser une trace infime de leur existence. Parfois, un flot de liquide rouge vole dans l’air sombre avant d’allait joncher la terre chaude et l’herbe humide d’un pourpre digne des rubis. Au milieu des corps, maître du jeu, un homme mène la danse. Quand il tend les bras il lance la mort quand il les laissent retomber il la donne. Voyageur, moine, chasseur de prime, philosophe, rêveur, stratège… cet homme a décidé d’emprunter plusieurs chemins dans son unique vie. Mais à cet instant précis c’est un véritable tueur. Un assassin sortit de l’ombre, froid et dure comme le métal et le marbre. Ses coups tombent sans jamais manquer leur cible, minutieusement choisi. Aucun mouvement n’est futile. Chaque fois qu’il frappe le sol d’un de ses sceptre il envoi le spectre de la mort chercher d’autres âmes. Et quand il n’y en a plus…il avance pour aller en trouver d’autre.
Dans la cour, les chiens avaient été lâché. Plusieurs d’entre eux hésitèrent avant de se jeter à la gorge de l’homme. Mais tous le regrettèrent. Le premier fut esquivé d’un simple pas sur la droite. Quand il retomba, le tranchant d’une main s’abattit sur son crane. Le résultat fut direct. Un aboiement étouffé et un cadavre a terre, secouer de spasmes. Deux autres chiens tentèrent une attaque frontale. Sans plus de succès. Le premier fut frappé en pleine gorge par l’un des puissants sceptres. Malgré leur aspect de simple bâtons, An’Tei avait gardé un secret de fabrication qui leur donnés des propriété de véritable barre de fer. Le second vit chacun de ses membre se faire sectionner a la même hauteur par ce qui semblât être des aiguille sortit directement d’un des sceptre. Le dernier détala la queue entre les jambes en hurlant. Il fut éliminé dans sa course par les mêmes aiguilles que l’autre.
Pendant ce temps là, un garde se posta eau balcon et mis en joue le tueur. Le canon de son Beretta M501 cracha un projectile de calibre 7.62 destiné a la tête de l’exécuteur. Alors, sous les yeux ébahit du jeune garde, la silhouette disparut de la trajectoire de la balle. Suivant la scène en scrutant dans son viseur, il n’aperçut pas l’ombre sortir de nulle part derrière lui. En revanche il sentit quelque chose de chaud et de froid qui lui brulait les entrailles le traverser. L’horrible douleur sembla éclater entre ses boyaux, déchiquetant chacun de ses organes internes et ressortant par sa peau. L’ombre était déjà repartit.

Une heure plus tard, trois hommes se trouvent au milieu d’un effroyable incendie qui finit de dévorer les poutres d’une magnifique villa italienne. Les deux premiers sont agenouillés a terre et le dernier semble les regarder d’un air indifférent. Giovanni Capelli, couvert de son propre sang tente tant bien que mal de reprendre sa respiration. En face de lui se trouver le fumier qui en quelques heures avait dépiauté sa famille a la tête d’un empire criminelle. Il pouvait y rester peu importe… ce qu’il voulait c’est que toutes la mafia d’Italie se mette au trousse de ce cafard. La silhouette s’abaissa et empoigna Otello par la gorge le forçant a fixer son maitre. Il posa ensuite sa main sur le crane du vieux mafieux et invita une fois de plus Otello a regarder. Sous la main gantée de noire, un signe cabalistique apparut sur le visage de Giovanni. Une espèce de sceau. Il était composé de plusieurs cercle a la façon des symboles celtes mais sur toute sa circonférence il présentait des symboles inconnu et en son centre, un caractère du kanji japonais. L’homme se redressa laissant Giovanni a terre, prisonnier de la peur. Il garda toujours sa poigne de fer refermer sur le coup de l’autre criminel et le força a regarder la suite. Il fit un bref signe de main discret. Le marquage sur la face du boss de la parrain se mit a rougeoyer. Un hurlement déchira la nuit. Un hurlement de douleur atroce, suivit d’un autre. Un hurlement d’une peur venant d’un autre monde.
An’Tei relâcha l’homme qui vomit directement tout ce qu’il avait de bile dans l’estomac, ne pouvant supporter l’horreur , la nature inhumaine de ce qui venait de se passer. Mais le pire … le pire de tout c’était que l’exécuteur était toujours la. Son regard froid de toute émotions et chaud d’une multitude de teintes semblait se pencher sur son âme. Il se releva en faisant sursauter le malheureux et disparut. De la grâce ? Non… un message a chaque pourriture de ce monde
LES PREMIERS À MOURIR SONT LES PLUS CHANCEUX.

An’Tei n’avait plus qu’a retourner voir ses « employeurs », collecter sa paie et… mettre fin a la famille des Tanaka.


Sous un vieux saule au milieu de la nuit, face a un lac où dans l’eau miroite la face pâle de la lune, un étrange vagabond erre dans son passé.

An’Tei émergea de ses pensées…et se souvint pourquoi il était considéré comme un mage noir… comme une Dark Creature.



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