Pas besoin de barreau....

.... Pour ne plus pouvoir...

Il m'appelait.
Les nuages, ces cotons flottant dans le ciel... Comme l'océan appel le petit poisson piégé, comme le fauve appel la savane... Le ciel... Me manquait affreusement.

J'étais seule.
Sur le toit du pensionnat, le point le plus haut après les quelques arbres que j'ai réussi à grimper. Je suis une piètre escaladeuse, et c'est frustrant de monter des marches, de grimper alors qu'il suffirait d'un battement d'aile pour aller là où on veut, comme on veut... Sans limite, libre.

Assise au bord du toit.
Les jambes dans le vide, je baissais la tête pour apercevoir quelques élèves de la taille d'une fourmi. Tous... Inconnu... Et eux aussi ne doivent pas savoir que j'existe. Je balançais mes jambes dans le vide, insouciante et familiarisée avec la hauteur. J'avais un beau point de vue.... Je veillais, j'avais un oeil sur tous...

Je soupirais...
Depuis combien de temps je n'ai pas volé ? Depuis mon arrivée probablement... Environs une semaine, un peu plus. Je ne pense pas que j'ai le droit... Car si tout le monde exprimait librement ses capacités ou son espèce, ça serait probablement l'anarchie... Et comment réagirais les élèves face à une ange ? Déjà qu'en tant qu'humaine, j'ai du mal à m'intégrer... Alors, en ange.... J'ose pas imaginer. Je connais déjà deux personnes ici qui ne peuvent pas supporter ce que je suis, dont une qui partage ma chambre... On ne va pas alourdir la liste inutilement.

Le vent soufflait, mes cheveux flottait légerment.
C'était un beau début d'après midi, je relevais la tête et passait une main dans mes cheveux blonds. Révassant en regardant le ciel et en écoutant le calme du toit... J'entamais une doux chantonnement, quelque chose d'apaisant qui me libérais un peu.

Après tout...
Qu'est-ce que je risque ? Je suis toute seule et je pense que... Je vais l'être pendant encore un bon moment... Moi et ma stupide timidité, tout va recommencer comme dans mes anciens établissement... La vie d'un ange n'est pas celle que l'on croit, nous ne sommes pas si libre ni si adoré... Ici, tout le monde a son petit secret...

Je ne sais pas trop pourquoi , mais cela fait plusieurs fois que je porte mon habit de ninja cette semaine. Peut-être parce que je souhaite me retrouver seul. Sans doute, car avec tout le travail que j'ai èa faire, je dois trouver le moyen de décompresser, de pouvoir me détendre un peu sinon ma tête va finir par exploser. Je sais bien que je suis un homme à faire plusieurs choses en même et normalement je ne me plaindrais pas , mais un moment donné, tout le monde à besoin de prendre une petite pause.

Je me déplaçais dans l'ombre afin de ne pas me faire repérer pour ensuite rentrer à l'intérieur pour se rendre au toit. Je savais que la plupart du monde ne montait pas jusqu'ici, car la majorité des gens sont des paresseux . Pour tant, ils manquent tous une très belle vue. Surtout en fin d'après-midi. J'ai tourné le coin du mur pour aller sur le rebord du toit comme je faisais d'habitude, mais je me suis caché tout de suite.

Je n'étais pas seul, il y avait quelqu'un d'autre. Je me suis déplacé seulement la tête pour la voir de nouveau. Cette personne ne m'était pas familière , cela était la première fois que je la voyais. Elle avait de long cheveux blond et c'est pas mal la seule chose que je pouvais dire de son physique , car elle était dos à moi. Par contre je pouvais vous dire que sa voix était ... apaisante. Dès que je me suis concentré sur sa voix, je me sentais détendu. J'avais juste envie d'aller la rejoindre et lui dire à quel point elle avait une voix mélodieuse.

Mais une partie de moi me disait de rester là, derrière elle et c'est ce que j'ai fais . J'ai continué de l'écouter, je regardais aussi ses cheveux qui volait un peu dans le vent. Cela était de toute beauté à voir. Si seulement j'avais mon cahier à dessin, j'aurais pu le dessiner . Je regarda dans mes poches qui se trouvait dans ma tunique de ninja et j'ai réussit à trouver tout de même des bouts de papiers et un crayon. Quand on est journaliste , il faut toujours avoir sur soit de quoi pour écrire, mais cette fois-ci cela allait servir pour dessiner.

Je me recula de ma ''cachette'' pour aller plus loin histoire qu'elle me voit pas. Une fois que j'étais placé, je me sorti une feuille et le fameux crayon pour commencer à dessiner le bord du toit où était assise la fille pour ensuite dessiner les fesses pour ensuite aller avec le bas de son dos. Bref, je faisais le dessin en croquis pour commencer avec des formes de bases pour ensuite aller rajouter des détails comme les ombres et lumière. J'espérait qu'elle ne se rend pas compte de ma présence tout de suite, je voulais qu'elle reste au naturel le temps que je termine mon dessin.

Spoiler:

Tout l'après midi...
J'avais chantonné... Bercé par le vent et le calme du toit. La fin d'après midi arrivait déjà, le soleil perdant de son éclat pour passer à l'oranger.

Je me relevais.
Puis m'étirais, tout en longueur, sur la pointe des pieds. Les dernier rayons du soleil m'illuminant, je regardais l'horizon... A perte de vue, nul frontière... J'aimais me perdre dans cette vision d'infinie... La main sur le cœur, je succombais à mon envie et à cet appel du ciel.
Je mettais un pied dans le vide, puis je me laissais tomber du toit... Et...

Dans un éclat.
Mes ailes blanches se déployaient sur mon dos, brassant l'air environnant tout en perdant quelques plumes. Je soupirais de bonheur... Ca fais... Pourtant pas si longtemps que je n'ai pas volé, mais j'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas été complétement moi même. Obligée de cacher ce que je suis.... Entre Nanako qui me déteste et Ryushi qui veut ma mort... Je dois sans arrêt faire profil bas.

D'un battement puissant.
Je remontait en flèche et dépassait aisément la hauteur du toit, je ne faisais attention à rien, mon esprit se vidait de ses peines, et mon corps, ne faisait plus qu'un avec le ciel. C'était comme une sorte de gracieux balais aérien, un mélange de rapidité, précision et d'élégance.

J'étais si bien.
A hauteur des nuages que je caressais, le monde me semblait bien petit... Cela me fit un bien fou ! Puis je revins au pensionnat, et doucement, j'attérissais sur le toit, comme si de rien n'était, replaçant quelques une de mes mèches.

D'un mouvement.
Je fis disparaitre mes ailes dans un nouvel éclat et je soupirais... Un court moment de bonheur pour deux semaines de souffrance passé. Soudain...

Je sentis une aura...
Une aura... Humaine ??? La panique ! Qui est ici ? Et si c'était Ryushi ?? J'avalais ma salive et la gorge serré mais d'une voie clair, je demandais.

_ Qu... Qui est là ?

J'avais peur...
Qu'elle idiote, à vouloir écouter ses envies, on en oublie la discrétion... Peut-être que la personne vient d'arriver et qu'elle n'a rien vu ? J'en doute quand même un peu... Mais j’attends, j'étais face à l'ombre, nerveuse.

Cela faisait un bon bout de temps que j’étais là, à la dessiner , il me restait pas beaucoup de chose quand je la vis s’étirer. Cela changeait en rien le dessin, mais c’est quand elle décida de se lever et de se mettre sur la pointe de ses pieds. J’arrêta de dessiner, car de toute façon, je n’avais plus assez de lumière pour voir à la perfection ce que je faisais et je ne voulais pas le gâcher non plus. Je ne faisais que l’observer. Je me demandais ce qu’elle allait faire. On pouvait très bien entendre le bruit du vent dans les arbres tellement il y avait pas beaucoup de bruit aux alentours.

Je me suis avancé un peu pour mieux voir ce qu’elle faisait quand soudain, celle-ci met le pied dans le vide. J’étais figé sur le coup. Je ne pensais pas qu’elle allait vraiment se jeter en bas du toit comme cela. Mais après un certain temps, je me suis mis sur le rebord. Je regardais partout en espérant qu’elle soit encore envie. Je ne voyais rien. Elle avait peut-être tombée dans les buissons qui se trouvaient en bas. J’haussa les épaules et tourna le dos quand je vis une ombre. Je me retourna rapidement pour voir… non. C’est impossible ! Elle volait ! Elle avait des ailes ! Mon imagination me faisait sans doute des tours.

Je continuais de la regarder pour être vraiment sûr de ce que je voyais. C’était bel et bien cette fille que je voyais de dos tout à l’heure. Je pouvais à présent me dire que cela n’était pas une illusion , mais cela m’étais encore étrange. Cela était pour moi la première fois que je voyais cela de mes propres yeux. Je voyais des plumes qui tombaient. Même que l’une de ses plumes blanches mets tombées dans mes mains. Cela semblait réel, je sentais la douceur de la plume dans mes mains. J’avais dans mes mains les plumes d’ailes d’une créature qui m’était pour le moment inconnu. Je ne voulais pas qu’elle me voit, de peur qu’elle cache ses ailes. Je suis retournée dans l’ombre qui était maintenant plus sombre à cause du manque de lumière et décida de dessiner les ailes d’anges sur l’image que je venais tout juste de finir.

Satisfait de mon dessin , je le rangea dans mon costume de ninja ainsi que le crayon pour continuer de l’observer. Elle semblait dans son élément. Elle semblait vraiment bien. J’aurais voulu que le temps s’arrête simplement pour continuer de la voir ainsi et l’étudier davantage. Elle avait une apparence humaine, mais elle avait aussi des ailes pour voler. J’allais devoir faire des recherches là-dessus et le seul endroit que je connais pour cela est la bibliothèque. Devais-je partir tout de suite ou attendre encore ? Une partie de moi , ma curiosité voulait absolument que je découvre ce qu’elle était , mais l’autre partie de moi-même voulait rester pour continuer de l’observer et c’est ce que j’ai fais .

Je remarqua qu’elle allait bientôt atterrir. Je resta caché dans l’ombre, je pouvais voir la blancheur de ses ailes et la couleur de ses yeux. Ses yeux était d’un magnifique bleu que je ne pourrai plus oublier. La personne enfin si je pouvais la nommer ainsi, semblait regarder proche d’elle comme si elle savait qu’il y avait quelqu’un sur le toit avec elle. Elle demanda qui était là avec elle, je devais maintenant sortir de ma cachette. J’avais mon apparence de ninja de toute façon alors, elle pourrait seulement voir un humain avec un habit complètement noir . Elle ne pourrait même pas voir la couleur de mes yeux sauf si elle s’approche au point d’avoir son visage collé au mien.

Je sorti finalement de l’ombre . Un pas à la fois. Des pas lents et sûrs. La première chose que la fille pouvait voir c’était les jambes qui sortaient de la noirceur pour ensuite montrer le haut du corps. Je ne dis aucun mot. Je la regardais droit dans les yeux. J’attendais de voir sa réaction avant de faire quoi que se soit d’autre.

L'ombre...
Bougeait, s'animait... Je ne me trompe jamais lorsque je sens que quelqu'un est présent. j'avalais ma salive et là... Le drame !

Un... Humain !
Un humain en noir me faisait face, ses yeux noirs plantés dans les miens... Il était vêtue comme un ninja... En était-il un ? V... vraiment ? Il y a des ninja au pensionnat ??

Il avait vu ?
Probablement... Je reculais de quelques pas, vraiment mal à l'aise... Qu'est-ce que je vais faire ? Qu'est-ce que je vais devenir ? Il est là pour me tuer ?? Je vais devoir l'affronter ? Fuir ?? Qui l’envoi ? Je ne pouvais reculer indéfiniment.

A dix mètres de lui.
J'essayais de le détailler, mais... Rien du tout... Je ne distinguais rien d'anormal... Il pouvait être n'importe qui .... C'est angoissant... D'une voie tremblante cette fois ci, je repris.

_ Q.. Qui êtes vous et que me voulez vous ??

Demandais-je.
Les mains repliés contre moi même, instinctivement, mes ailes se sont déployé à nouveau... Je suis loin d'être une fille violente, alors, dans le pire des cas, je m'enfuirais par les airs...

Elles étaient.
A moitié replié sur moi, prête à réagir pour me protéger ou pour déguerpir. Le soleil se couchait et l'ambiance nocturne allait doucement faire son apparition.

Je ne suis pas avantagé...
C'est pas comme si je voyais dans le noir, mais si c'est un humain, alors... Lui non plus devrait pas voir grand chose. C'est frustrant de ne pas savoir à qui on a à faire... Je reste sur mes gardes tout de même...

J'étais immobile, je ne bougeais plus, j'attendais. Je pouvais presque ressentir la peur qu'elle avait de mon apparence. J'avais un petit sourire aux lèvres de savoir à quel point mon costume pouvait donner la trouille à quelqu'un, mais cela n'était pas le but que je voulais. Je désirais tout simplement la connaître davantage. Savoir ce qu'elle était surtout depuis que je sais qu'elle possède des ailes.

J'avais toujours dans ma main l'une de ses plumes. Je fit déplacer la plume blanche sur mon cou est sur mon épaule droite afin d'en ressentir la douceur. Je ne dis encore aucun mot, j'étais là à l'observer. Je respirais fortement tout en restant silencieux. Je devais pas aider la fille à se calmer en restant dans cet état, mais je voulais découvrir où se trouvaient les limites.

Elle avait réellement peur . Je le savais encore plus à cause de sa voix qui tremblait quand elle me demanda qui j'étais et ce que je lui voulais. J'aimais vraiment le fait que mon rôle de ninja lui faisait peur, mais il faudrait tout de même qu'un jour je dévoile qui je suis vraiment avant qu'elle tombe dans les pommes ou qu'elle m'attaque en pensant réellement que je suis un ninja qui est là pour la tuer.

Bref, j'avançai d'un pas de plus vers elle afin de mieux voir son visage pour ensuite tendre la plume blanche vers elle. Je pris une grande respiration avant de dire ces quelques mots avec une voix qui était dès plus sereine.

- Je suis Reyno , Reyno Caballero et je voulais vous remettre ceci. Désolé si je vous ai fait peur, cela était pas mon intention.

Spoiler:

Il s'est avancé.

- Je suis Reyno , Reyno Caballero et je voulais vous remettre ceci. Désolé si je vous ai fait peur, cela était pas mon intention.

Dit il.
En me tendant la plume... Me rendre ma propre plume ? Mais pourquoi ? Je fis disparaitre mes ailes d'un mouvement de bras. Et, d'une voie hésitante, je répondis.

_ J... Je n'en ai pas besoin... Gardez là.

J'avais honte.
Affreusement honte que quelqu'un soit au courant de ma véritable forme.
Je baissais la tête et d'un pas rapide, je passait devant lui, glissant au moment où j'étais à son niveau.

__ Oubliez ce que vous avez vu... S'il vous plait.

Puis je reprenais ma route.
J'entrais dans la cage d'escalier et les descendait, la main sur la rambarde, me traitant intérieurement d'idiote.

Spoiler:

J’étais là, devant elle à l’observer. Toujours avec la plume dans la main quand celle-ci fit disparaître ses ailes sous mes yeux. Cela était dommage de perdre ses grandes ailes qui lui donnait une preuve qu’elle n’était pas comme les autres personnes que j’avais vu avant elle. Pour moi, elle n’était plus qu’une simple humaine. En tout cas pour l’apparence qu’elle donnait. Mais, je ne pouvais pas oublier du jour au lendemain ce que je venais de voir. Surtout que je l’avais dessiné. Avec une voix hésitante, la blondinette me dit qu’elle n’a pas besoin de la plume et que je pouvais la garder.

De savoir que je pouvais garder cette plume me fit un sourire sur le visage. J’aurais un souvenir de cette journée et de cette rencontre. Même si elle semble brève , j’aurais eu la chance de la voir en espérant la revoir de nouveau pour connaître davantage ce qu’elle est. Elle avait abaissée la tête, je ne comprenais pas trop ce qui se passait, mais je voyais bien qu’elle s’en allait d’un pas rapide . Quand elle arriva proche de moi, elle me demanda d’oublier tout ce que je venais de voir . Tout en rajoutant un s’il vous plaît. Elle continua sa route vers la cage d’escalier quand je pensais à tout ce que je venais de voir. Je ne pouvais pas oublier tout cela. Pas maintenant, mais si je voulais en savoir plus sur elle, je devais avoir sa confiance et au moins garder cela secret.

Je soupira tout de même à l’idée et mit mes mains dans mon habit noire. Quand j’entendis un froissement de papier. Mais bien sûr. Mon dessin. Je ne pouvais pas le garder. Je devais supprimer les preuves de cette courte rencontre. Je sortis donc, la feuille de mon accoutrement. Je regardais le ciel qui devenait de plus en plus sombre pour ensuite regarder au sol. Il y avait encore des gens dehors qui discutaient ou qui jouaient. Je sentais que j’étais le seul à ne pas être heureux. Je regarda la feuille . Est-ce que je devais la détruire ? Je ne savais pas trop quoi penser. Je regarda la cage d’escalier. Elle devait déjà être partie. Mais en y pensant, je pourrais lui offrir comme présent et cela pourrait créer une meilleure relation que maintenant. Car pour elle, je dois être qu’un homme qui fait peur dans son habit noir. Je sais bien que j’aime faire des personnages, mais elle doit savoir de plus en plus qui je suis.

Je rangea la plume et le dessin dans mon habit pour ensuite courir jusqu’à la cage d’escalier. Je sautais des marches pour aller plus vite et espérer la rejoindre. Après un moment de course dans les escaliers, je finis par voir une silhouette au loin . Je ne me gêne pas pour crier de mon plus fort pour qu’elle m’entend.

- Attend !

Je souhaitais qu’elle m’ait entendu et qu’elle ralentirait le pas ou qu’elle arrête tout simplement pour que je puisse la rejoindre et aussi reprendre mon souffle.

Je descendais les escaliers.
Reyno... Reyno.... Ce prénom ne m'est pas inconnu, je l'ai déjà entendu quelque part dans l'établissement, où ça ?

- Attend !

Je me stoppais.
Docilement et me retournais, j'entendais des claquements de pas irrégulier dans les escaliers, et une ombre qui descendait. Puis, ce visage et cette chevelure blonde. Encore lui ? Que veux t-il ?

Il était essoufflé.
Toujours dans ce vêtement de ninja, peu chaleureux. Que me veux t-il... Je me suis approché et j'ai simplement posé ma main sur son épaule, et avec une faible aura blanche sur ma main et pendant quelques secondes, je retirais son essoufflement. J'étais intriguée....

_Que me veux-tu... Reyno ?

Demandais-je d'une voie douce et clair, habituel.
Toujours un peu méfiante, je retirais ma main de son épaule doucement. Après tout, il ne m'a pas fait de mal et c'est mon rôle de veiller sur les gens... Puis soudain, le haut parleur du pensionnat émit une annonce enregistré.


Je tressaillit.
Et reculait de quelques pas... M... Mais qu'est-ce que j'ai fais ? Cette annonce passait régulièrement. Je suis devant lui, et lui... Est une sorte de journaliste ! Je panique, il va annoncer à tout le monde ce que je suis, c'est certains !! J'avalais ma salive terrorisé avant de glisser...

_ ... Tu as... Un super scoop...

J'avais de la difficulté à respirer . J'avais envie d'arrêter ma course de façon difinitive quand je l'a vis au loin. Je cri de toute mes forces un '' Attend'' qui porta fruit heureusement pour moi. Si elle n'arrêta pas , je crois que j'aurais croulé au sol, tellement que mes jambes me faisaient mal et que j'avais des crampes insuportables.

J'arriva enfin près d'elle, mais il restait que quelques pas qui nous séparait. J'étais essouflé comme le pas possible. J'aurais bien voulu m'asseoir pour me détendre, mais il y avait pas de chaise. Je décida de m'accôter contre le mur le plus proche pendant que la blondinette avança vers moi.

Elle était devant moi, je ne savais pas trop ce qu'elle allait faire. C'était le silence. Je ne pouvais pas parler, parce que j'avais de la difficulté à respirer encore, mais cela ne m'empêcha pas de voir l'aura blanche que la fille avait sur le main qui toucha mon épaule. J'étais ébahis par ce que je venais de voir. Cela n'était pas normal qu'une aura de ce genre sorte de la main d'une demoiselle, mais cette aura en question avait une effet sur moi. La sensation était étrange sur mon corps, mais ma respiration revenait sur une vitessse folle. En deux trois mouvement, je me sentais à pleine forme comme si je ne venais pas de courir.

Comment c'était possible. Pendant qu'elle me demanda ce que je lui voulais, j'étais sans voix encore. Je toucha exactement l'endroit où sa main avait toucher mon éapule. Je me demandais encore au plus profond de moi même comment cela était possible que cela à fait cet effet sur moi. Je la regarda droit dans les yeux . Je ne voulais pas de mal.

- Ce que je veux c'est ...

Hélas, je n'ai pas pu finir ma phrase, car on pouvait entendre dans le haut-parleur du pensionnat l'annonce que j'avais fait pour la radio et le journal. Je la voyais qui se reculait. Je crois savoir ce qui se passa dans sa tête et je crois que le savoir encore plus avec ses mots. Je ne resta pas contre le mur, étant capable de me tenir debout. Oui j'avais un super scoop , pour le journaliste qui était en moi, j'aurais sauté sur l'occasion pour me rendnre populaire, mais une partie de moi ne voulait pas prendre ce scoop. Simplement que je ne voulais pas mettre en périple la blondinette que je venais tout juste de connaître et en plus au plus profond de moi, j'avais fait la promesse de ne pas le dire, car je voulais la garder dans mes contacts.

- Je sais ce que tu pense ... normalement, j'aurais sauté sur l'occasion. J'aurais en effet annoncé ce que tu étais, mais . Je ne le ferai pas, car tu semble être une bonne personne et je ne voudrais pas que tu aies des problèmes à cause de ce scoop et je te fais la promesse que personne saura au courant de ce que tu es... Pour prouver ce que j'avance tiens.

Je lui tends mon dessin que j'avais fait d'elle sur le toit.

- C'est un dessin que j'ai fais de toi , quand j'étais dans l'ombre. Je voulais te l'offrir pour que tu ailles un souvenir de cette journée et de la promesse que je t'aurai faite.

Sérieusement, je ne savais pas comment elle allait réagir à tout cela, est-ce qu'elle allait s'enfuir et ne plus jamais m'adresser la parole ou au contraire, elle va décider de me garder dans son entourage parce qu'elle voit que je suis une personne sympathique. Je vais sans doute le voir avec le temps.

- Et ce que je voulais c'était d'être dans tes connaissances et peut être plus, car tu es vraiment intéressante et je voudrais te connaître davantage. En parlant de cela, tu ne m'as pas toujours dit comment tu t'appelais . Alors qu'elle est ton nom jolie demoiselle.

- Je sais ce que tu pense ... normalement, j'aurais sauté sur l'occasion. J'aurais en effet annoncé ce que tu étais, mais . Je ne le ferai pas, car tu semble être une bonne personne et je ne voudrais pas que tu aies des problèmes à cause de ce scoop et je te fais la promesse que personne saura au courant de ce que tu es... Pour prouver ce que j'avance tiens.

Sincérité ?
En effet, je ne sentais aucune once de méchanceté ou de mensonge, émanant de sa part. Je le laissais faire, attentive à ses dires. Il sortait une feuille qu'il me tendait.

- C'est un dessin que j'ai fais de toi , quand j'étais dans l'ombre. Je voulais te l'offrir pour que tu ailles un souvenir de cette journée et de la promesse que je t'aurai faite.

Je le prenais.
Et j'étais agréablement surprise, il était bien réussi... C'était moi, rêvassant sur le toi, mon regard perdu dans le ciel, trahissant peut-être mon envie de le rejoindre...

- Et ce que je voulais c'était d'être dans tes connaissances et peut être plus, car tu es vraiment intéressante et je voudrais te connaître davantage. En parlant de cela, tu ne m'as pas toujours dit comment tu t'appelais . Alors qu'elle est ton nom jolie demoiselle.

Mon regard bleu croisait le sien.
Les pommettes probablement rougissantes... C'est dans les yeux qu'on discerne le mieux les intentions ou pensées d'une personne... "Une fenêtre sur l'âme", c'est bien connu. Il me trouve... Intéressante ? Alors que les trois-quart des élèves me trouvent ennuyeuse à mourir à cause de ma timidité et du fait que je ne parle pas beaucoup de moi, à cause de ce secret.

J'esquissais mon premier sourire.
Un qui se voulait, rassurée et honnête... En effet, depuis notre rencontre, ce n'était que la crainte qui m'habitais... Mais tout va... Mieux je pense. Je garde le dessin tout contre moi et répond d'une voie claire.

_ Excuse moi, j'avais omis de me présenter, enfin... La situation ne m'y invitais pas vraiment... Je suis... Naomi Harumi, enchantée Reyno.

Oui oui enchantée.
Je m'inclinais légèrement devant lui, mes cheveux blond retombant un peu avant de me redresser. J'étais enchantée et heureuse que tout cela n'aboutisse pas à une révélation dans le pensionnat. Je n'avais plus peur de lui... J'étais confiante même ! Je serrais un peu plus le dessin contre moi et expliquais.

_ ... En 55 ans d’existence... C'est bien la première fois qu'une personne étrangère à ma famille, m'offre quelque chose... C'est... Agréable et gentil. Merci, je le conserverais précieusement.

La coutume purement humaine...
Aurait voulut que je le remercie d'un simple baiser sur la joue, mais j'étais tout simplement incapable de faire ça, mes jambes en côton. Reyno, était plus grand que moi, une tête probablement, même si physiquement, on devait avoir le même âge... Ou peut-être un an de plus pour lui... Enfin, je ne suis pas à ça près...

Un cadeau...
Ça change des menaces de mort de Ryushi et des gueulantes de Nanako. Je gardais un sourire rayonnant, certains pourraient penser que j'ai confiance un peu trop rapidement, mais c'est dans ma nature... Les anges doivent avoir foi en l'espèce humaine... Et les guider vers la lumière et le bonheur suprême.

Il souhaitait mieux me connaitre.
Que devais-je dire ou faire ? Il voulait me connaître d'avantage à cause de mon secret ? L'ange ou la partie humaine ? J'étais un peu perplexe par sa demande... Était-ce par intérêt ?
En tout cas, je me tournais et je fermais la porte du bas de la cage d'escalier, il fallait que tout ce qui soit dit ici, reste ici, entre nous... Beaucoup me trouverais naïve... J'en ai moi même conscience. Mais autant mourir si on ne peut plus croire en rien... Et je devait croire en Reyno, au moins une fois.

J'allumais la lumière de la cage d'escalier.
Avant de m'installer sur les marches, le précieux dessin à coté de moi, assise, mes coudes appuyée sur mes genoux et mes mains qui soutiennent mon visage. Je le regardais, toujours souriante et enfin à l'aise avec quelqu'un... Je n'ai fais que d'étrange rencontre... Alors un humain avec qui converser, c'est d'une simplicité mais d'un agréable sans pareil. J'osais lui demander, d'une voie toujours douce et clair.

_ Mais... Reyno... Que souhaites tu savoir ? De l'ange ou de mon apparence humaine ?

J'étais perplexe.
Mais je comprenais sa curiosité, que je trouvais, innocente et compréhensible. Je ne le quittais pas des yeux, attentive à tout ce qui nous entourait.