Un jeune blondinet sifflait en marchant dans les couloirs du pensionnat Tsuruko. Cela faisait quelques jours maintenant qu'il était là. Il n'avait pas encore trouvé d'amusement. Du coup, il s'ennuyait. Réajustant le col de sa chemise blanche, il remit ses mains dans les poches de son pantalon noir. Il trainait un peu des pieds, laissant une marque de ses baskets noires sur le sol des couloirs. Soudain, il fut prit d'une envie de manger. De manger à la façon des humains. Puis, c'était midi, c'était un peu normal qu'il ai faim. Cette fois-ci, il savait où aller, il se dirigea donc tout aussi lentement vers la cantine. Il continua à siffler sans se soucier de ce qui l'entourait. En fait, il se fichait toujours de tout. Il n'y a que lui qui l'intéresse. Il entra dans la cantine, mais celle-ci était bondée. Frustrant. Pourquoi ? Parce qu'il voulait manger seul, et là, il ne pourrait pas. Tant pis s'il devrait manger par terre. Il balaya la salle du regard après avoir prit un plateau et quelques trucs à manger du genre un bol de ramen et un jus de fruit. Il remarqua qu'une table, bien au fond et discrète, était occupé d'une seule personne. Une jeune fille à ce qu'il pouvait voir. Son plateau en main, il avança vers cette fameuse table. Il posa son plateau sur la table et regarda la demoiselle avec un petit sourire.


Ça lui arrive d'être polie de temps en temps, mais en fait, qu'elle dise oui ou non, il s'en contre-fichait. Il s'assit sans attendre de réponse de sa part et commença à déguster son plat, le regard plongé dans le bouillon du bol de ramen. Cela l'étonnait un peu qu'une table soit plutôt vide, avec seulement une personne, qui plus est une fille. Cependant, il ne pouvait pas sentir de quel "race" elle était, car la cantine étant bondée, il y avait bien trop d'odeur mélangé. C'est pas très dérangeant heureusement.

Une journée de solitude comme toujours malgré quelque rencontre, je m'abstiend de leur adresser la parole. La solitude à plutôt emparé mon être à cause de mon physique. Tellemend de préjugé qur l'apparence des autres... Alors je ne vous dit pas la superbe impression si il voit une fille avec un bras et un oeil métalique.
Aujourd'hui, il y a beaucoup de monde. Je me suit donc vétue de suvette gris à capuche, de gant en cuire pour cacher le reste de mon bras. Un patalon noir, et de chaussure banal, basquet grise.
Je me dirige vers la cantine qui est noir de monde. J'ai bien fait de m'habiller ainsi, la capuche sur ma tête afin de cacher mon oeil, je me prend un plateau prenant seulement une pomme avec des pâtes... Puis, je m'assoie à une place isolé pour être sûr de manger seule. Mais à peine j'entame mon plat, qu'un jeune homme blond s'invite à la table.

-Ça te dérange si je m'assois ici ?

A quoi bon répondre, il s'est déjà instalé. Je lache un soupir, ne sachant pas trop quoi faire. Je me contente de cacher mon oeil histoire de ne pas l'effrayer comme un autre camarade à la cour... Je me murmure à moi même, pensant que se n'est que des pensées.

-Et bien... Il est direct lui...

J'eux un gros blanc. J'ai dis ça à voie haute! Merde!

Le blondinet l'entend soupirer, ce qui le fait sourire, mais il le fit discrètement. Il lève la tête vers elle, posant son bol pour prendre une pause. C'est pas bon de manger trop vite après tout. Faut prendre le temps de savourer. La demoiselle parla dans un murmure, mais juste après ça, il sentit bien qu'elle ne l'avait pas fais exprès.


Ne pouvant s'en empêcher, Akira esquissa un petit rire en mettant sa main contre le coin de ses lèvres. Elle n'avait pas tort, le jeune homme est plutôt granc et direct. Cela va même plus loin. Il ne fait que ce qu'il a envie de faire, quand il veut et où il veut. Rien ne peut le faire obéir aux autres, même si c'est quelqu'un de bien plus fort que lui. Même aux frontières de la mort, il ne cédera pas. Il s'arrêta de rire, juste un fin sourire sur ses lèvres en la regardant. Elle se cachait sous sa capuche, comme si elle ne voulait pas qu'on la voit. Pourtant, habillé comme ça, elle ne passait pas inaperçu. Il se demanda alors ce qu'elle avait à cacher. Il le saura en temps voulu.

Il sourit comme si il vient de ce passer la chose la plus drole qui soit. Ce type est bizare...

-Que je sois direct te déplait, Mlle ?

Et m... Bon, calme toi. Contente toi de répondre une phrase simple qui cloturera la conversation. Je lève légèrement la tête pour mieux voir le jeune garçon. Et lui dit d'un ton involontairement sec et maladroit.

-Non.

Puis je contente de manger mon plat comme si ne rien été, essayant de ne pas fixer trop longtemps le nouveau venue. Je ne suis pas très forte pour discuté avec les inconnues.

-Pourquoi cette question?