Do you believe... [PV Liu]

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La jeune fée, attendant toujours le soir pour sortir en douce de l'internat, avait choisi le toit comme prochain lieu de vol. Certes, il faut se l'avouer, elle risquait d'être vue, mais ce qu'elle vous dira ne sera ni plus ni moins qu'un "mais c'est juste le truc le plus excitant dedans!" avec une innocence hors norme.

La jeune fée avait vécu sa jeune vie de fée dans son village. Et donc, elle s'y amusa. Mais un beau jour, elle vit quelqu'un... Elle fut... Obligée de disparaître sans laisser de traces, et la voilà ici. Dans un pensionnat...

Même si elle aime apprendre, le fait de rester assise sans bouger est un calvaire, surtout pour une pile électrique comme elle. Même si elle le compense en sautillant partout dans les couloirs, ça la gêne un peu de ne pas pouvoir voler.

Pour elle, les gens ne sont pas digne de voir une fée, du moins, tant qu'il ne le montre pas. Même si elle se contre fiche de l'avis des autres pour dire que ce n'est pas juste ce qu'elle fait, qu'elle met en péril leur discrétion, elle le fera quand même.

Tout ce qu'elle veut c'est pouvoir être libre. Voler sans être vu, ça serait le rêve. Un rêve impossible soit dit en passant. Mais ça ne l'inquiète guère. Tant qu'elle peut voler, ne serait-ce qu'une heure par jour, elle s'en contentera.

La voilà, flottant doucement dans le ciel. Au gré du vent. Tout ce dont elle a besoin est là.Faisant des pas de danses par-ci par-là. Voilà le moment où elle a le plus grand des sourires, le plus innocent et plein de joie.

Soudain, un bruit de pas l'interpelle. Elle n'a pas beaucoup volé ces temps-ci. Et son sourire s'efface légèrement. Sa joie est partie en même temps que sa taille grandit, que ses ailes disparaissent.

Sur le rebord, elle s'assoit, regardant le ciel de ses yeux de Jade. Elle a une mine sage, malgré le léger sourire sur ses lèvres. Personnes ne pourrait s'en doutait. Tout le monde croirait à une elfe. Et c'est mieux ainsi. Détournant le regard vers l'inconnu elle replaça ses cheveux et lui dit:

-Belle nuit n'est-ce pas?

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Invité

Liuresa se baladait et avait décidé d'accéder au toit. Il avait toujours un peu de mal à se dire qu'il était surveillant, encore plus depuis sa rencontre avec Aoi - rencontre qui était comme deux élèves qui se chamaillaient ensemble, pas vraiment un comportement de surveillant. Mais qu'importe. Après tout, un surveillant n'était rien de plus qu'un élève qui n'avait pas besoin d'aller en cours. Et de temps en temps, faire semblant de gronder pour des règles qu'ils n'avaient pas respectés. Rien de compliqué.
Cependant, en montant sur le toit, il remarqua que celui-ci était déjà occupé par une personne, bien que cela avait été difficile pour lui de le voir, à cause de l'obscurité de la nuit. Il pensa tout d'abord à repartir, mais se l'interdit. Ne serait-ce pas donner victoire à cette personne? Impensable. Pour Liuresa, il n'y avait pas de "premier arrivé, premier servi". Du moins, quand ça n'allait pas en sa faveur.

-Belle nuit n'est-ce pas?

Liuresa soupira discrètement et se réchigna à regarder dans la direction de cette fille - cela devait en être une, vu comme la voix était aigüe. Alors comme ça, elle voulait engager la conversation? Pourquoi pas. Mais qu'elle n'aille pas s'imaginer que Liuresa veuille faire copain-copain... Elle pouvait tout de suite aller voir ailleurs!
Néanmoins, il regarda d'abord le paysage avant de lui répondre et ne put s'empêcher de se détendre et d'abandonner, le temps d'un instant, toutes ses pensées. Il aimait observer les beaux paysages. Il pris silencieusement une bonne bouffée d'air frais. Cela aurait pu être parfait, si elle n'avait pas été là, cette gêneuse. Se souvenir qu'elle était là le remit tout de suite sur terre. Tant pis. D'une certaine manière, elle allait regretter.

- Effectivement. Le genre de nuit qu'on aime passer... seul.

Il insista bien sur ce mot et si cette fille avait un minimum d'intelligence, peut-être pouvait-elle ressentir qu'elle le gênait. Quoique, qu'elle le fasse ou non ne l'intéressait pas. Il s'approcha un peu plus d'elle, un sourire aux lèvres.

- Ne dit-on pas que c'est dangereux pour les filles de sortir seules, surtout la nuit?

Invité

- Effectivement. Le genre de nuit qu'on aime passer... seul.

Il insista sur le mot "seul". Qu'est-ce qu'il me veut lui? J'étais la d'abord! Si il est pas content qu'il aille se chercher un autre endroit! Nan mais oh! Il vient juste d'arriver et je dois m'en aller? Il est pas gêné le bougre! Je l'entendis s'approcher de moi je me retourne pour le voir, le sourire au lèvres.

- Ne dit-on pas que c'est dangereux pour les filles de sortir seules, surtout la nuit?

-Euh... Pour dire vrai... Je n'en ai pas la moindre idée de ce que l'on dit. Dommage pour toi hein? Et puis si t'es pas content, tu n'as qu'à aller te chercher un autre endroit.

J'insiste tout autant sur le mot "autre". Je ne veux pas partir d'ici. Dès qu'il quitte l'endroit je me remettrais à voler. Déjà que lui aussi me gêne alors si en plus je dois lui obéir!.

Je ne bouge pas d'un millimètre, et souris. De la même manière que lui me sourit. Ca ne change pas de d'habitude mais... J'aime bien. Ca peut déstabiliser quelqu'un qui pensait qu'on avait peur de lui.

Voyons voir qu'est ce qu'il va faire. De tout façon je ne peux pas mourir. Je suis la vie en elle même. Je ne vais pas me transformer sous ses yeux non plus. Rhalala...

Je peux crier si jamais il essaie de me faire du mal. Je me demande pourquoi ce sont toujours les filles les proies de dangereux, ou pas, tueurs. Les filles ne sont pas toutes des faiblardes!

Je le fixe, un petit sourire mesquin, voir joueur au lèvres. Qui va devoir partir le premier? Lui? Ou moi?

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-Euh... Pour dire vrai... Je n'en ai pas la moindre idée de ce que l'on dit. Dommage pour toi hein? Et puis si t'es pas content, tu n'as qu'à aller te chercher un autre endroit.

Liuresa remarqua également qu'elle lui rendait son sourire. Espérait-elle que cela le perturbe? Elle se trompait. Cette réaction ne le fit que sourire encore plus. Au moins, elle se défendait un peu. Cela n'en était que plus amusant! Une pauvre petite fillette qui pleurnichait déjà rien qu'à l'entente de paroles un peu durs l'aurait d'ailleurs fait grimacer. Il serait même parti sans demander sans reste. Mais loin de là était de lui faire du mal physiquement. De un, il détestait ces vieux clichés: une fille seule dans la nuit se faisant attaquer par un vilain méchant pas beau, ouh là là... Et de deux, ce n'était pas son style. Quoique les gens ne faisaient pas attention là-dessus. Tant pis pour eux, d'ailleurs.
En tout cas, une chose était sûre, c'était qu'il n'avait pas l'intention de bouger d'ici. Oh, non, évidemment, il aurait bien pu revenir ici un autre soir, ce n'était pas ça le problème. Non, juste pour embêter Lalwende. Après tout, c'était elle qui voulait parler, non?

- Ce ne serait pas plutôt dommage pour toi? Ne même pas connaître les dangers auxquels tu t'exposes, tu es vraiment imprudente.

Il remarqua également son sourire joueur. Alors comme ça, elle le provoquait? Oh, très bien. Liuresa acceptait ce défi. Autant dire qu'il était en forme, il ne perdrait pas. De toute façon, c'était même impensable pour lui de perdre. Il ne le permettrait pas.

- Oh, mais après avoir trouvé un endroit plaisant, ne pense certainement pas que ta présence sera suffisante pour me faire partir! La vue en sera moins plaisante, mais malheureusement, tu ne me laisses pas d'autre choix que de faire avec.

Invité

Il n'en sourit que plus. Alors, que le "combat" commence, hein?

- Ce ne serait pas plutôt dommage pour toi? Ne même pas connaître les dangers auxquels tu t'exposes, tu es vraiment imprudente. Oh, mais après avoir trouvé un endroit plaisant, ne pense certainement pas que ta présence sera suffisante pour me faire partir! La vue en sera moins plaisante, mais malheureusement, tu ne me laisses pas d'autre choix que de faire avec.

-Je me fiche de savoir mes dangers, ou le fait que tu me trouves imprudente. De tout façon ton avis m'importe peu. Et... Je suis teeeellement désolé de te gâcher la vue... Mais si ça peut te réconforter, c'est pareil pour moi. Tu es une tâche de laideur sur ce magnifique paysage. Dommage que tu ne veuilles pas partir.

Et bien et bien. Je ne veux pas dire mais j'espère que là, il va partir le bougre. Je veux qu'il parte! Bon niveau physique ça passe, il est pas aussi laid mais, je sais pas c'est psychologique et physique, j'ai envie de l'embêter. Ca ne vous est jamais arriver, vous, d'avoir envie, même si vous ne connaissez pas la personne, d'aller l'embêter? Nan franchement? Ch'uis sure que si... Le pire c'est que quand ca vous arrive, vous pouvez pas vous en empêcher.

Je lui souris. Il pense que je vais partir hein? Ben mon coco, je sais pas ce que t'as fumer, bu ou sniffer ou tout autres choses de pas très très légal, mais ça marche... Faudra qu'il me le dise le coquinou, parce que ça doit être cool! Croire en toutes ces belles choses, croire que je vais partir...C'est beau... C'est magnifique ... C'est... J'ai pas d'autres mots mais voilà quoi!

Invité

-Je me fiche de savoir mes dangers, ou le fait que tu me trouves imprudente. De tout façon ton avis m'importe peu. Et... Je suis teeeellement désolé de te gâcher la vue... Mais si ça peut te réconforter, c'est pareil pour moi. Tu es une tâche de laideur sur ce magnifique paysage. Dommage que tu ne veuilles pas partir.

Liuresa trouva cette fille bien sûre d'elle. En vérité, il ne pensait même pas vraiment à ce qu'elle parte. Vu comment elle lui répondait, il était clair en tout cas qu'elle ne lui laisserait pas l'endroit aussi facilement. A vrai dire, il s'en fichait complètement. Son seul but était seulement de l'embêter. Car c'était ce qu'il aimait le plus, évidemment. Et Lalwende promettait juste d'être un peu divertissante.

- Oh, mais tant mieux pour toi, si tu te fiches de mon avis. Mais tu me vois ravi de voir que c'est réciproque. Je t'empêche de profiter du paysage, autant que tu le fais pour moi. Et ne t'en fais pas, je n'ai vraiment pas l'intention de partir tout de suite.

Liuresa se mit à sourire. S'imaginait-elle qu'elle pourrait gagner? Qu'elle allait réussir à le faire partir? D'ailleurs, il se demanda si pour elle, ce n'était qu'un jeu, ou si elle désirait réellement qu'il parte. Quoique, comme il s'en fichait complètement - encore une fois -, il n'en tint pas compte. Tant pis pour elle si elle était sérieuse. Lui ne cherchait que de l'amusement, un moyen de se distraire.

Invité

- Oh, mais tant mieux pour toi, si tu te fiches de mon avis. Mais tu me vois ravi de voir que c'est réciproque. Je t'empêche de profiter du paysage, autant que tu le fais pour moi. Et ne t'en fais pas, je n'ai vraiment pas l'intention de partir tout de suite.

Liuresa se mit à sourire. Je ne sais pas du tout à quoi il pense, mais ce que je suis sure, c'est qu'il est pas net dans sa tête. Sourire quand on dit clairement qu'on ne veut pas de lui c'est pas très normal... Ou alors, il est maso... C'est une idée à retenir.

Je le fixe du coin de l'oeil. Soudain, dans mes petites mains. Une apparition. Un paquet, dont les inscriptions sont cachées par ses dernières. Étrangement, le paquet est d'une couleur couleur blanche, avec des traits roses pâles. Elle l'ouvre et murmure pour elle même:

-Même si il me pourrit la vue je peux toujours manger ce que je veux...

Elle en sort... Des bonbons, étrangement moelleux. De couleurs blanches ou roses, enfin de la même couleur que l'emballage. Le lechant, et le machant finalement, j'en souri et fis un "mmmmh..." sonore. En mettant un autre, je me tourne vers e monsieur, lui tendant le paquet.

-Tu en veux? Puisqu'on se dégoute l'un l'autre, je pense quand même que je peux partager des bonbons. A moins que tu ne veuilles pas toucher à ce que je touche... Mais tu louperais quelque chose là.

Je regarde de nouveau le paysage, attendant une réaction de la part de l'homme. Je me met à sourire.

-Même si tu n'en as rien a faire je présume, je m'appelle Lalwende...

Je lui souris et me met à fredonner un petit air. Tout petit. Bercer gentiment par le vent frais qui fait danser mes cheveux que je m'empresse de remettre en place. De tout facon je ne bougerai pas d'ici, pas tant que je ne voudrais pas partir. Il doit s'amuser, comme je le fais la plupart du temps.... Bah ce n'est qu'un jeunot... Et puis pour une fois que je peux avoir du répondant...

Invité

Liuresa fut intrigué. Non pas que ce que Lalwende faisait l'intéressait. Non, c'était parce que ce paquet avait une couleur étrangement familière. Sur le coup, comme il n'y avait pas vraiment de lumière, il ne sut pas de quoi il s'agissait. Autant dire que ça l'embêtait un peu.

-Même si il me pourrit la vue je peux toujours manger ce que je veux...

Il n'essaya même pas de comprendre ce qu'elle venait de dire. Même s'il avait pu, dans une autre situation, être intrigué, là ce n'était pas du tout le cas. Lorsque Lalwende sortit un de ces bonbons du paquet, il n'y avait plus de doute possible. C'étaient... Des marshmallows! Comment était-ce possible? Pourquoi est-ce que son péché mignon devait apparaître juste là, maintenant? De plus, Lalwende semblait bien s'amuser à le manger devant lui, d'une manière pas vraiment très discrète. Mais il fronça les sourcils. Non, il ne devait pas se laisser avoir. Elle tenait des marshmallows -qu'il aurait d'ailleurs bien voulu lui chiper-, et alors? Lorsqu'elle lui tendit le paquet, il détourna la tête, pour ne pas être tenté plus qu'il ne l'était déjà.

-Tu en veux? Puisqu'on se dégoute l'un l'autre, je pense quand même que je peux partager des bonbons. A moins que tu ne veuilles pas toucher à ce que je touche... Mais tu louperais quelque chose là.

Liuresa préféra ne rien répondre. Au lieu de la contredire, il était sûr qu'il se trahirait. Il ne savait pas comment, mais il savait juste qu'il se trahirait. Se taire était encore la meilleure solution.

-Même si tu n'en as rien a faire je présume, je m'appelle Lalwende...

Liuresa tourna à nouveau la tête pour la regarder. Le petit air qu'elle fredonnait le laissait neutre. Cela ne l'importunait pas, tout comme cela ne l'enchantait pas.

- Tout juste. Je n'en ai rien à faire.

Oui, la politesse, Liuresa ne connaissait pas forcément, c'est pourquoi il ne lui disait pas son prénom. Après tout, elle avait qu'à le demander explicitement, si elle le voulait vraiment.

Invité

Mais il fronça les sourcils. Il détourna la tête et j'hausse moi même un sourcil. Bon d'accord je suis pas magnifique comme les filles dans les magazines mais là c'est presque vexant. Il garda le silence. Oookay ... Je trouve ca super pas rassurant ce silence.

Il tourna finalement la tête vers moi, me regardant.

- Tout juste. Je n'en ai rien à faire.

Bon ça au moins c'est clair et net. Il tourne pas autour du pot. Mais bon en gros ce type ne cherche que l'embrouille. Bizarrement, j'aurai voulu lui montrer ma vraie forme, il ne la dirait à personne puisqu'il n'aime personne et puis d'un autre côté, il y a toujours ce sentiment. Celui auquel on a peur, peur d'être trahi... Je ne le connais que trop bien. La trahison.

Les fées ne sont d'habitudes pas faites pour tout ce qui est secret, du moins pas ceux qui ne les concernent pas... Capable de trahir un secret qui peut préserver une personne... Je connais trop bien... Je ne veux pas l'être une deuxième fois. Surtout par un humain.

Je baisse la tête, en profitant pour en manger un autre, c'est plutôt bon ces trucs. Un goût moelleux dans la bouche, sucré. Mmmmh.... Je relève la tête. Souriante et regardant le paysage.

-Est-ce que tu crois au fée?

Cette question peut paraître anodin, voir stupide. Mais pour moi, c'est presque le signe que je peux me découvrir, redevenir ce que je suis, sans vraiment être jugée. Vraiment. Pas être obligée de me masquée avec cette apparence, collée au sol. J'ai besoin de ne pas le sentir sous mes pieds. On ne dirait pas comme ça. Mais tous les jours, c'est dur. Garder son apparence réelle cachée est dur. Mais je le fait quand même. Pourquoi? Comme je les dit plus tôt, la trahison.

Invité

Comme Lalwende ne parla pas de suite, Liuresa en profita pour mieux regarder le paysage, qui l'apaisait. Oui, l'apaisait. C'était un moment de paix qu'il adorait. C'était certainement un peu bizarre, voire même beaucoup, pour quelqu'un comme lui. Mais il s'en fichait. Il en avait juste besoin, de ces moments. Il ferma brièvement les yeux, satisfait. A Ludga, le ciel n'était pas pareil que celui d'ici. Certes, à certains moments, il pouvait se montrer d'une certaine beauté. Mais c'était une beauté différente que la beauté du ciel qui s'offrait aujourd'hui aux yeux de l'invocateur.
Il rouvrit les yeux lorsqu'il entendit le petit bruit que le froissement du plastique. Lalwende se cherchait un autre bonbon. Liuresa se retint de soupirer. C'était juste trop tentant... Mais il ne pouvait pas. Il savait que son adoration des marshmallows pouvait être, d'une manière qu'il ne connaissait peut-être pas, une faiblesse. Alors autant qu'elle ne le sache pas et qu'il tente du mieux qu'il pouvait d'ignorer qu'il y avait des marshmallows juste à portée de main.

-Est-ce que tu crois au fée?

Liuresa la regarda, se demandant pourquoi cette question. Il supposa qu'elle devait être une fée et que cette forme humaine la gênait, qu'elle voulait voler librement dans le ciel. Car il savait déjà, rien qu'avec l'aura de Lalwende et l'apparition du paquet de marshmallows, qu'elle n'était pas humaine. Mais comme il se fichait bien de ce qu'elle pouvait être, il n'avait pas tenté de deviner.

- Evidemment. Puisqu'elles existent.

Et il ne mentait même pas - il n'en voyait pas l'intérêt à ce moment. Il savait que les fées étaient omniprésentes dans un certain monde - peut-être venait-elle de là? Et puis, cela lui arrivait même - quoique très rarement - d'en invoquer. Cela ne le surprenait donc pas le moins du monde.

Invité

Sentant un regard, je me tourne vers Liuresa, effectivement c'était lui qui avait le regard sur moi. Bah. Il doit se demander pourquoi je pose cette question ou alors les bonbons l'intéressent.

- Evidemment. Puisqu'elles existent.

Sursaut de ma part. Lui aussi il y croit? Bon ben c'est dit.
Je me relève, le plus doucement possible. Je me retourne et lui prends les mains pour lui déposer le paquet dans les siennes. Je lui souris et me rapproche du bord. Je pose un pieds dans le vide. Ou plutôt le met dans le vide. l'autre pieds le rejoint en me retournant. Je souris une dernière fois et tombe vers le vide. Mon visage ne montre que du calme. Je n'ai plus rien qui me retient sur ce toit. Me voilà donc complétement dans le vide.Je ferme mes yeux et ma tête part dans le vide, mes cheveux, suivant le mouvement et ondulant.

Invité

Liuresa regarda Lalwende sursauta avec un petit sourire. Pourquoi une telle réaction? S'attendait-elle à ce que Liuresa soit un vulgaire petit humain sans défense? Hé bien, raté.
Il se demanda pourquoi elle lui donna soudainement le paquet de marshmallows. Bien qu'il ne protesta pas évidemment; lui qui les attendait depuis tellement longtemps...! Il en profita pour directement en mettre un dans la bouche, ne voulant pas que Lalwende les lui reprenne subitement. Il le mâcha lentement, profitant de ce goût exquis. Il regarda ensuite Lalwende mettre un pied dans le vide. Que faisait-elle? Allait-elle sauter, là, sous sa forme humaine, ne pouvant pas voler? Ou voulait-elle lui faire une farce, se transformant ensuite? Il n'en savait rien. Il attendit que le deuxième pied s'enlève...
Pour courir dans sa direction et lui rattraper le poignet, de la main qui ne tenait pas le sachet de marshmallows, avant qu'il ne soit trop tard.
Il pencha la tête et la regarda, totalement neutre. Il finit ensuite par sourire.

- J'ai gagné! Tu as quitté le toit, vu que tu n'as plus les pieds dessus.

Hé oui, il faisait encore allusion à ce jeu débile où "le premier qui quitte le toit a perdu". Après ça, il la tira fortement vers le haut, la remontant en direction du toit. Liuresa commença à marcher en direction de la porte qui menait aux escaliers, satisfait. Il avait gagné le jeu et avait reçu ses marshmallows. Que demander de plus?
Mais soudain il s'arrêta et se retourna en direction de Lalwende.

- Ah au fait. Ne crois pas des choses bêtes et inutiles. Je t'ai simplement sauvée pour te.. Re... Hm... redevoir les marshmallows. Ils m'appartiennent maintenant.

Oui, Liuresa avait aussi du mal à dire le mot "merci".

Invité

Je n'entendis que des bruits de pas, affolés, surement par la course. Quand soudain l'on m'attrape le poignet, j'ouvre les yeux brusquement, il n'allait donc pas me laisser tranquille? Je n'allais pas mourir bêtement au sol, je sais voler quand même. Il pencha la tête et me regarda, totalement neutre et finit par sourire.

- J'ai gagné! Tu as quitté le toit, vu que tu n'as plus les pieds dessus.

-Pour moi, avoir le pieds dessus ou non ne change rien!

Il faisait sans doute référence à notre stupide jeu du tout début. Il me tira fortement vers le haut. Je remonait peu à peu vers le toit. Mais c'est qu'il me remonte en plus. Il est tout chou en fait. Liuresa commença à marcher en direction de la porte qui menait aux escaliers.
Soudain il s'arrêta et se retourna vers moi.

- Ah au fait. Ne crois pas des choses bêtes et inutiles. Je t'ai simplement sauvée pour te.. Re... Hm... redevoir les marshmallows. Ils m'appartiennent maintenant.

-Tu sais, je peux te les reprendre comme ça, d'un claquement de doigt. Mais par gentillesse pour m'avoir aider, même si il n'en valait pas la peine, je te les laisse. Mais une dernière chose, puisque vu t'as direction tu vas partir, quel est ton nom?

Je me rapproche de lui. Attendant sa réponse et lui dépose rapidement un bisou sur le front.

-C'est un complément , ça te portera chance, surtout venant d'une fée.

Invité

Liuresa n'avait rien répondu lorsqu'elle protesta. Pour lui, elle avait quitté le toit. Mais c'est plus ou moins normal qu'on ne veuille pas toujours assumer qu'on ait perdus. C'était compréhensible. Même si Liuresa ne voulait pas comprendre. Aussi, les marshmallows n'étaient qu'un prétexte, pour mieux justifier son geste. Les violences physiques n'étaient vraiment pas son truc. Alors lorsqu'il pouvait l'éviter, il le faisait. Il l'avait simplement sauvé pour ne pas avoir un "suicide" sur la conscience - bien qu'il savait qu'elle pouvait voler, puisque c'était une fée, mais comme elle n'avait pas l'air au départ d'être décidée à déployer ses ailes... Il ne voulait surtout pas qu'elle croit qu'il ait fait ça par... hm... "gentillesse". Non, il n'aimait vraiment pas ce mot.

-Tu sais, je peux te les reprendre comme ça, d'un claquement de doigt. Mais par gentillesse pour m'avoir aider, même si il n'en valait pas la peine, je te les laisse. Mais une dernière chose, puisque vu t'as direction tu vas partir, quel est ton nom?

Liuresa avait ouvert la bouche pour répondre, mais la referma lorsqu'elle s'avança et lui déposa un bisou sur le front.

-C'est un complément , ça te portera chance, surtout venant d'une fée.

Il la regarda d'abord sans rien dire, puis se mit à rire. Un rire bien à lui, évidemment... Celui pas vraiment normal.

- Si tu me les reprends, je vais considérer ça comme du vol. Je te l'ai dit, ce sont les miens désormais. De plus...

Il se frotta le front avec la manche de sa veste.

- Je crois que j'aurais bien voulu te dire comment je m'appelle mais grâce à ton.. hm... "porte-bonheur"... Je me demande si je ne vais pas te laisser chercher.

Invité

Il ouvrit la bouche pour répondre, mais la referma. Il veut faire le poisson ou quoi?Puis il me regarda sans rien dire. Un gros silence. Puis il se mit à rire, bizarrement, mais c'était bien un rire. Étrangement, j'eus des frissons dans le dos rien qu'à l'entendre.

- Si tu me les reprends, je vais considérer ça comme du vol. Je te l'ai dit, ce sont les miens désormais. De plus...

Il se frotta le front avec la manche de sa veste. Ingrat va! Et puis je ne te les ai pas donné à proprement parler.

- Je crois que j'aurais bien voulu te dire comment je m'appelle mais grâce à ton.. hm... "porte-bonheur"... Je me demande si je ne vais pas te laisser chercher.

Je souris. Tant pis... Pour lui. Je recule un peu et, d'un claquement de doigt, le paquet se retrouve entre mes mains. J'en profite même pour en manger un, sous ses yeux.

-Prends ça comme tu veux, du vol... Je voudrais juste connaitre ton nom après je te les rends, promis. Parole de fée.

Je me rapproche une nouvelle fois du bord. Je ne tomberai pas, mais mon pieds dit le contraire. Je ne vais pas partir maintenant. Alors...

Invité

Liuresa la regarda s'éloigner. Sa première pensée fut qu'elle avait abandonné à lui demander son nom. Oui, il lui arrivait parfois de rêver. C'est pourquoi il fronça les sourcils lorsqu'elle lui repiqua le paquet de marshmallows. Il grimaça lorsqu'elle en mangea même un. Comment osait-elle?

-Prends ça comme tu veux, du vol... Je voudrais juste connaitre ton nom après je te les rends, promis. Parole de fée.

L'invocateur soupira. Une gamine. Lalwende était une vraie gamine. Il ne tint même pas compte du fait qu'elle était très proche du bord. Après tout, si elle le cherchait tout le temps... A force, il n'allait plus vouloir la "sauver". Elle avait qu'à se débrouiller, elle savait voler!

- Tout ça pour un stupide nom... Je m'appelle Liuresa.

Il tendit ensuite la main, en direction de Lalwende.

- Mes marshmallows.

Invité

- Tout ça pour un stupide nom... Je m'appelle Liuresa.

Habituellement j'aurai souris, mais là, je n'en avais pas envie, même pas envie, même de me forcer. Ce type m'énerve, il ne sait même pas la chance qu'il a. Il n'a pas été obligé de quitté son endroit de naissance pour rester en vie. Me cacher derrière cette joie, avec lui, je n'en ai pas envie. Il me l'efface, me la supprime. Rien qu'en ce moment, je veux fuir, il m'enleve ma joie, même si elle est fausse et que je m'en dissimule.

-Je n'aime pas ne pas savoir le nom des personnes à qui je parle.dis-je d'une voix des plus neutre.

Il tendit ensuite la main.

- Mes marshmallows.

-les voilà tes si précieuses friandises. le paquet que j'avais dans les mains disparut et un nouveau paquet se retrouva entre ses mains. Un tout neuf.Je ne sais pas pourquoi... Tu devrais être heureux,... murmurre-t-elle plus pour elle même.

Je serre mes petites mains. Un POUF, retentit et me voilà en fée. Etrangement, je n'ai aucune couronne de fleur sur la tête ni aucunes fleurs sur moi. Après tout je ne suis même plus quelqu'un de très heureux depuis des décennies, il me la fait comprendre en quelques temps. Dommage, je me voilais depuis le début, j'aimais bien... Pourtant.

Invité

-Je n'aime pas ne pas savoir le nom des personnes à qui je parle

Liuresa aurait normalement répliqué, mais remarqua le contraste avec son comportement d'avant. Elle ne souriait pas, alors qu'elle l'avait fait avant. Se remémorait-elle quelque chose de douloureux? L'invocateur ne le savait pas. Et en vérité, il s'en fichait pas mal. Déjà qu'il n'était pas vraiment du genre à se plaindre pour autrui, alors en plus s'il devait deviner leurs malheurs sous-entendus et les consoler... Non merci. Il n'était pas vraiment gentil... Mais il était ainsi. Lalwende ne devait rien attendre de lui.

-les voilà tes si précieuses friandises

Je ne sais pas pourquoi... Tu devrais être heureux,...

Malheureusement - ou pas? -, Liuresa perçut les mots qu'avaient dit Lalwende. Il la regarda se transformer, sans grand étonnement. Hé oui, il en avait déjà vu des transformations. Et des fées. Donc quelqu'un se transformer en fée ne l'étonnait pas. Il ouvrit le nouveau paquet et en sortit lentement un nouveau marshmallow qu'il allait mettre dans sa bouche... Mais juste avant de le porter à ses lèvres, il regarda à nouveau Lalwende.

- Je ne pense pas que tu peux estimer que je peux être heureux. Pas que je m'estime malheureux non plus. Seulement, chacun a sa définition du bonheur, tu ne crois pas?

Il mit enfin en bouche le marshmallow, mais il n'en tirait pas le même plaisir. Il ne savait pas pourquoi il avait dit ça à Lalwende, d'une façon trop gentille à son goût. Il n'aimait pas faire le petit philosophe.

Invité

Il ouvrit le nouveau paquet et en sortit lentement un marshmallow qu'il allait mettre dans sa bouche... Mais juste avant de le mettre dans sa bouche, il me regarda.

- Je ne pense pas que tu peux estimer que je peux être heureux. Pas que je m'estime malheureux non plus. Seulement, chacun a sa définition du bonheur, tu ne crois pas?

Il mit enfin en bouche le marshmallow. Je me mis à le regarder, légèrement étonnée. Il l'a dit... Plutôt gentiment... C'est pas très normal. J'incline légèrement la tête sur le côté. Je me re-transforme en humaine. Mais oreilles bougent légèrement de bas en haut. Comme si le fait que ca réponse soit dit autrement qu'avec une pointe de sarcasme, les est mise en mouvement.

Le reflet de la lune éclaire vraiment bien à cet instant. Ca me fait penser à la nuit. Cette nuit là. La dernière nuit ou je l'ai vu. La derniere où j'ai pu le voir. Tout est exactement pareil, à part le décor. Quand ca c'est passé, c'était dans la forêt.

Mes oreilles descendent légèrement, et me voilà que je baisse la tête.

-c'est vrai que je ne peux pas l'affirmer. Chacun à sa propre version... Mais il faut avoir...

Ma phrase reste en suspend. Je ne peux même pas la continuer. Des larmes viennent doucement rouler sur mes joues. Jeme retourne avant que cet homme puisse les voir. Une fée ne doit pas être triste.

Invité

Tout en mâchant son marshmallow, Liuresa accueillit l'étonnement de Lalwende avec un froncement de sourcils mécontent. Ca y est, si maintenant elle pensait qu'il pouvait se montrer gentil, il allait bien être embêté. Non, il n'était pas gentil. Et il ne voulait pas non plus que les gens pensent qu'il l'était - ce qui en soi est déjà un peu étonnant, puisqu'il se fiche de l'avis des gens, du moins quand ça lui chante. C'était quelque chose qui le faisait grimacer. Il se demanda pourquoi elle se transformait à nouveau en humaine; n'allait-elle donc pas le laisser tranquille? Il ne fit guère attention à ses oreilles qui remuaient légèrement.

-c'est vrai que je ne peux pas l'affirmer. Chacun à sa propre version... Mais il faut avoir...

Liuresa fit une nouvelle grimace. Lorsqu'il avala le marshmallow, celui-ci lui parut fade. Alors, elle ne pouvait même pas le laisser apprécier pleinement une sucrerie qu'il adorait habituellement? Ooh, il avait bien remarqué qu'elle avait baissé la tête. Etait-elle triste? Le fait qu'elle ne puisse continuer sa phrase et qu'elle s'était retournée le renforça dans son hypothèse. Ce qui ne fit que l'exaspérer davantage. Est-ce qu'elle... pleurait? Aaah, non!

- Mais il faut avoir quoi? Je préfère te prévenir tout de suite. Si tu ne désires pas continuer ta phrase, je m'en vais.

Liuresa se garda bien de montrer sa colère et prononça cette phrase avec la neutralité la plus totale. Mais intérieurement, il était fâché. Contre Lalwende. Car s'il avait vu juste, elle était alors en train de pleurer silencieusement. Généralement, une phrase est parfois coupée par les pleurs - sauf dans d'autres cas, comme le fait qu'on se rende compte qu'on a dit une bêtise, mais ça n'avait pas l'air d'être le cas ici. Et si en plus Lalwende se tournait, comme pour se cacher... Pour le surveillant, il n'y avait aucun doute. Et ça l'énervait.

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- Mais il faut avoir quoi? Je préfère te prévenir tout de suite. Si tu ne désires pas continuer ta phrase, je m'en vais.

Le jeune homme prononça sa phrase avec une neutralité qui devait cacher sa frustration. Il ne devait pas apprécier, comme beaucoup de personne, que l'on s'arrête au beau milieu d'une phrase, au moment le plus important. Comme dans les films, ou les épisodes s'arrêtent nets lorsqu'il se passe quelque chose d'important. Qui nous laisse sur notre faim. Elle ne l'avait pas fait exprès pourtant. Le simple fait de penser au bonheur lui faisant penser à une douce illusion, une magnifique utopie. Elle n'en avait plus le droit, tout simplement, et ca la rendait triste. Elle, une fée, ne pouvait plus avoir droit au bonheur, alors qu'elle représente la vie...Elle préféra ne pas répondre tout de suite à sa question. Lui laisser un peu de temps, et faire monter son énervement.

-Crois-tu que le fait de rester ici me réconforte? Loin de là, tu ne m'es pas indispensable que je sache mais merci de me prévenir, c'est gentil.

Elle posa ses mains sur ses joues et essuya les restes des larmes ayant roulaient sur celles-ci. Elle se doutaient bien que l'humain était énervé, tenter de le cacher ne changerait rien. Elle avait d'ailleurs appuyé sur le mot gentil. Il ne semblait pas être très amical et encore moins bisounours. Elle avait pris goût de le taquiner, gentiment, le voir tenter de cacher ses sentiments et paraître le plus neutre possible. Voir jusqu'où il irait. Puis elle se retourna, choisissant un angle de vu où la lune permettrait de mettre de l'ombre sur son visage, plus précisément ses yeux. Elle posa un index sur sa bouche alors que celle-ci forma un doux sourire.

-C'est un secret! Et puis comme tu l'as dit plus tôt le bonheur est différent selon les personnes.

Son bonheur a elle a disparu. Il est définitivement éteint. Un nouveau sentiment qui a disparu trop vite. Mais qui revient petit à petit...

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-Crois-tu que le fait de rester ici me réconforte? Loin de là, tu ne m'es pas indispensable que je sache mais merci de me prévenir, c'est gentil.

Liuresa se retint de peu de soupirer d'énervement. Il avait bien compris : elle le cherchait. Elle le provoquait. Gentiment ou non, il n'en savait trop rien, mais en tout cas, elle semblait s'amuser. Tant mieux pour elle, après tout. Mais ce n'était certainement pas une jeune inconnue qui allait le faire changer. Il était comme ça, à tout cacher, faire comme ça l'arrange. "Gentil"... Non mais, et puis quoi encore ? Il était vraiment tout sauf gentil. Il trouvait que Lalwende devrait revoir ses jugements. Aussi, il remarqua qu'elle s'essuya les yeux des restes de ses larmes, ce qui avait confirmé son hypothèse. Voir quelqu'un pleurer l'agaçait, l'énervait. Mais il préférait ne rien dire et observer son comportement.

-C'est un secret! Et puis comme tu l'as dit plus tôt le bonheur est différent selon les personnes.

L'invocateur la regarda, sans rien penser de précis. Il ne ressentait pas d'animosité envers Lalwende. De toute façon, il n'en ressentait que rarement. Son comportement énervant n'était que pour son propre amusement. Mais de toute façon, grâce à son statut d'invocateur et de son isolement certainement, il se sentait plus proche des créatures, dont les fées, que des simples humains ou des mages. Après, cela ne le rendait pas plus gentil, évidemment: ce mot était définitivement banni de son vocabulaire. Mais il avait... juste certainement fini de s'amuser. Quelqu'un comme Lalwende ne l'amusait pas, après tout.

- C'est à toi de le trouver toute seule alors, petite fée.