La solution anti-flemmardise [PV Rana Arvalis]

Installée sur son lit et les yeux fixés sur le plafond de la chambre, Aoi s'ennuyait terriblement. Elle avait l'impression que cela faisait des heures qu'elle était là. Ce qui était sûrement le cas. Mais la chose, c'est qu'en ce joyeux midi de début septembre, Aoi ne se sentait motivée pour rien du tout. Il aurait fallu qu'elle sorte, qu'elle fasse quelques rencontres, voie quelques amis... Ou même qu'elle sorte faire un tour dehors avec sa colocataire, ou juste se promener ? Mais elle n'en avait pas le courage. Elle se sentait fatiguée et, bientôt, son ventre se mit à gargouiller férocement. Elle n'avait même pas mangé. Etait-ce la rentrée scolaire qui la démoralisait à ce point ? Le fait qu'elle allait devoir aller en cours, travailler et travailler...? Oui, c'était sûrement cela en fait.
Son ventre gronda de nouveau, et elle décida qu'il fallait peut-être qu'elle aille manger quelque chose. Aller à la cantine serait idéal, en plus elle pourrait peut-être voir quelqu'un à qui elle pourrait en profiter pour parler, à la place de rester dans sa chambre à flemmarder... Ca serait vraiment la meilleure solution anti-flemmardise.
C'est sur ce que, quelques minutes plus tard, elle arriva à la cantine. Il n'y avait presque personne dans les environs. Elle alla prendre un plateau, puis se prit juste un bol de ramen. Elle aurait très bien pu manger ça à son dortoir, tranquille, mais il fallait absolument qu'elle se réveille un bon coup. C'est pourquoi elle alla s'installer tout en regardant autour d'elle s'il n'y avait pas quelqu'un à qui elle pourrait aller parler...

Invité

Arvalis sortit de sa chambre en trombe. Elle sentait la crise arriver. Quand une de ces fameuse crise de dédoublement de personnalité arrivait, Arvalis avait quelques secondes pour s'enfuir. Évitant ainsi plus d'une fois la mort de ses profs. Quelle idée de vouloir chercher un crayon sous son lit, c'était sur qu'elle ce cognerait la tête ! Et la, elle cherchait un parc, un endroit avec des choses potentiellement explosable. Elle péta joyeusement un câble bien avant d'atteindre le parc.

Arvalis rigolait toute seule a gorge déployer, le corps secouer de spasmes. Elle entendit un oiseau s'envoler. Elle tourna la tête vers l'arbre ou l'instant d'avant il était posé. Le pauvre arbre explosa. Certains morceaux ne retombèrent même pas...
Arvalis avança un peu, explosa un autre arbre. Quelques minutes plus tard, il ne restait plus rien dans l'allée. Noire comme du charbon, elle en était méconnaissable. Elle grogna et avança encore, elle atteignait la foret. Elle rigola. La présence d' An tei refoula ces pulsions. Et elle repris peu a peu le contrôle de son corps.

Son ventre grogna, ouep elle commençait a avoir faim avec toute cette action. Elle regarda cette allée dévasté. Pile poil devant la cantine. Paaaarfaaait!Elle regarda vite fait son reflet dans la vitre de la cantine. Décoiffée, mais bon sa allait. Elle entra dans la cantine, choisit la viande contre le poisson, les légumes a la place des frites et le moelleux au chocolat. Elle se plaça a une table, seule pour déguster ce bon petit plat. De toute façon il n'y avait presque personne.

Quelques instant plus tard, une humaine entra dans le réféctoire...

Au moment de s'installer à une table vide, Aoi remarqua un peu plus loin une fille qu'elle n'avait encore jamais vue. Se stoppant dans son élan pour s'asseoir, elle l'observa un long moment. Pourquoi ne pas lui parler, à elle ? De plus, son plateau était encore bien rempli, ce qui voulait dire qu'elle serait là pour manger encore pour longtemps. La personne idéale avec qui discuter et faire connaissance.
Aoi changea alors complètement de direction et se dirigea vers la fille. Elle déposa brusquement son plateau en face du sien et s'assit sur la chaise, d'un geste tout à fait naturel. Elle lui adressa un grand sourire, essayant de paraître la plus sympathique possible pour ne pas être fuie dès le début.

- Salut ! Je peux me joindre à toi ?

Elle s'était déjà assise, à vrai dire, car pour elle il était normal que la fille lui réponde oui. Il n'y avait pas de raison pour dire non, à moins qu'elle n'apprécie déjà pas Aoi... mais celle-ci ne lui avait jamais rien fait, elles ne s'étaient même encore jamais rencontrées avant.

Invité

Arvalis était en train de découper façon boucher sa viande trop dure quand l' humaine s'approcha d'elle. En fait approcher n'est pas le terme juste. La jeune fille s’imposa a sa table. Demandant après s' être assise si elle pouvait participer a la fête :

- Salut ! Je peux me joindre à toi ?

Arvalis haussa les épaules, restant concentré sur le fait d’essayer de couper sa viande. Peine perdue, ce n'était pas avec un couteau anti émeute qu'elle allait pouvoir manger. Elle commençait a vraiment s' énerver, puis ce fut la catastrophe. A force de vouloir couper l'incoupable, la semelle de chaussure avait voltigée sur le mur de droite, entraînant avec elle toute la poilée de légumes. Le blanc qu'il eu dans la salle confirma ses doutes, tous les regards étaient tournés vers elle.
elle tendis une main assurée a la fille en face d'elle.

- Sinon moi je m’appelle Arvalis, ravit de te connaître

Aoi fut un peu déçue d'être tout d'abord en partie "ignorée" par la fille, qui n'avait pas particulièrement l'air d'avoir envie de lui adresser la parole. Bon, tant pis, Aoi tenterait au moins une conversation et s'il le fallait, elle pourrait même parler toute seule. Oui, elle avait vraiment envie de parler, pour être sûre de suffisamment se "réveiller" pour ne pas être encore aussi flemmarde après.
La fille aux cheveux bleus l'observa couper sa viande, sans toucher à son plat. A vrai dire, elle se demandait vraiment si elle allait réussir à le couper, son morceau de viande. D'un côté, elle se doutait un peu de ce qui allait suivre... Elle la vit s'énerver, jusqu'à ce que la viande fit un joli vol plané accompagné de légumes pour ensuite s'écraser en plein dans le mur. Pas très beau à voir. Aoi en fut même un peu attristée pour cette pauvre nourriture... mais tant pis. Car le pire, ce fut tout de même la réaction de la jeune fille. Elle se présenta, comme si de rien n'était, avant de tendre la main à Aoi. Celle-ci mit un bon moment avant de réagir et de la serrer.

- Ravie, ravie... Moi c'est Aoi. J'espère pour toi que tu n'avais plus très faim, car ce serait dommage que tu n'aies pas pu manger ta nourriture.

Aoi lança un regard au steak et aux légumes qui descendaient lentement le long du mur. Les gens autour continuaient de regarder la scène, certains chuchotaient même entre eux. C'était un peu énervant.

Spoiler:

Invité

[désolée pour le retard, et pour la longueur du message. J'ai été prise par le temps, désolée ]

L'étrange fille aux cheveux bleu mit du temps avant de serrer la main d' Arvalis, ce qui la contraria un peu. Si elle n'aimait pas sa façon de faire elle pouvait manger ailleurs. D' ailleurs les autres la regardaient d'un drôle de façon, il fallait remédier a sa … mais comment ?
Puis soudain ce fut l'illumination, cette fille. Elle allait l'aider. Arvalis ne s'était pas souvent pris es blancs, les gents évitaient en règle générale.

Ravie, ravie... Moi c'est Aoi. J'espère pour toi que tu n'avais plus très faim, car ce serait dommage que tu n'aies pas pu manger ta nourriture.

Arvalis regarda l'assiete

« non, ce n'est pas une grosse perte. De toute façon, seuls des chiens peuvent mastiquer ça »
Il s'arrangea pour que le cuistot l'entende.

Aoi eut un petit rire gêné face à la réponse d'Arvalis. A vrai dire, elle n'avait pas vraiment tort... Lorsque l'on voyait la tête du steak, il était vrai que seul un animal pourrait le manger. Aoi, elle, se serait sûrement tellement vite énervée qu'elle aurait envoyé le plateau dans la tête du cuisinier, même si ce n'était pas du tout son style de gâcher la nourriture. Elle la mangeait d'habitude toujours, même si elle n'aimait pas particulièrement.

- T'as pas tort. Au moins, toi tu as eu le courage d'essayer de le manger... bravo ?

La fille aux cheveux bleus eut un sourire en biais puis défit ses baguettes. Elle regarda un instant son bol de ramen, essayant d'oublier la nourriture qui dégoulinait encore sur le mur d'à côté, puis s'y attaque tranquillement d'abord. Oui, car elle se rendit bien vite compte qu'elle crevait de faim. Elle mangea alors avec plus de vitesse, sans pour autant passer pour une gloutonne - elle tenait tout de même à garder des bonnes manières, surtout en face d'une personne dont elle était tout juste en train de faire la connaissance. Au bout de trois bouchées, elle lança un regard à Arvalis.

- Tu veux pas rester un peu, pour me tenir compagnie ? J'ai déjà eu du mal à trouver quelqu'un à qui parler, ça m'embêterait de me retrouver seule si vite.

Invité

- Tu veux pas rester un peu, pour me tenir compagnie ? J'ai déjà eu du mal à trouver quelqu'un à qui parler, ça m'embêterait de me retrouver seule si vite.

Arvalis haussa les épaules. Enfin, elle pouvait peut être faire un effort. Peut être. Enfin, elle pouvait au moins aller chercher du pain. Elle se leva donc, rassurant d'un signe de la tête l'étrange fille. Elle alla voir directement le cuisinier.

-bonjour, c'est pour avoir du pain.
-Du pain ? Et puis quoi encore, si ta faim mange ce qu'il y a dans ton assiette. Vous les gosses, on a en a raz le bol de débarrasser des plateau pleins !

Arvalis le dévisagea et tendit la main vers le mur sallit

- mon assiette est potentiellement immangeable.
- Tu va pouvoir au moins nettoyer petite demoiselle
C'est hors de question.

Elle avait répondus avec la vitesse de l'éclair, l'homme la regarda puis souris. Il rigola franchement quelques secondes plus tard.

- Tu a peur de tes salir les mains ?
- Non, c'est juste que je nettoierais pas cette nourriture de merde. C'est immangeable. Je pourrais envisager cette possibilité quand vous changerez la carte du menu. En attendant...

Elle se prit deux petits pains dans la corbeille. Le cuistot ne rigolait plus du tout, elle l'avait délibérément insulté.

Aoi fut heureuse qu'Arvalis accepte de continuer à lui tenir compagnie. Même si elle paraissait un peu spéciale, elle était déjà gentille de bien vouloir rester avec elle. Arrivant déjà à la moitié de son bol de ramen, elle fit une petite pause pour ne pas avoir envie de vomir après, et suivit des yeux Arvalis jusqu'au cuisinier. "Etrangement", elle le sentait mal. Avec sa réflexion de tout à l'heure, elle se doutait qu'il se passerait encore quelque chose d'assez négatif.
Effectivement, la conversation avec le cuisinier fut de nature plutôt désagréable. Aoi pensait que c'était l'homme qui était en faute, étant donné qu'il était vrai que la nourriture donnée avait été immangeable pour Arvalis. Après, cette dernière le provoquait sûrement un peu trop.
Lorsqu'Arvalis prit les deux morceaux de pain dans la corbeille, Aoi fit la grimace en voyant l'expression furieuse du cuisinier. Ca allait vraiment mal finir... Elle se doutait bien qu'il n'allait pas en rester là, en la laissant partir comme si de rien n'était. La fille aux cheveux bleus se leva alors soudainement et s'empressa d'aller rejoindre Arvalis. Elle tenta alors de calmer la situation, affichant un sourire un peu gêné puisque ça ne la regardait pas vraiment.

- Dîtes, monsieur, elle n'a pas tort vous savez... Vous lui dîtes d'aller nettoyer tout ça, mais je ne vois pas pourquoi elle le ferait, étant donné que le steak a agi par sa propre vol... Non, non, ce n'est pas ce que je veux dire. Mais c'est de la faute de ce steak qui aurait mieux fait d'être mangeable !

Spoiler:

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