Le Bon, la Brute et le Captain

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Plusieurs heures … Voila plusieurs heures que la nuit avait pris ses appartements dans les alentours du pensionnat Tsuruko. La lune était ronde, belle, pleine de charme et de promesse pour les premiers amours d’un soir. La brise elle aussi s’était invitée pour l’évènement, retroussant les jupes, trop courtes pour la saison, sous le regard de quelques badauds, des étoiles plein les yeux. Le silence, le calme … Voici les maitres de mots de cette paisible petite bourgade, loin du tumulte des immenses villes et de leurs passants, pressés, énervés. Cependant, quelque chose semblait troubler cette vision de rêve. Une chose inhabituelle, une chose que les habitants n’avaient pas l’habitude de voir tout les jours en se penchant à leurs fenêtres. Mais cette chose, la population aurait mieux fait de l’ignorer, de passer sans lever la tête pour la contempler. Car personne ne pouvait encore le deviner, mais quelque chose de dangereux venait d’arriver en ces terres reculées, quelque chose dépassant l’entendement et la compréhension humaine. Et cette chose, telle l’épée de Damoclès planant au dessus de la tête de ses malheureuses victimes inconscientes du danger, surplombait la ville et sa malheureuse populace, cible potentielle d’un carnage imminent. Oui, cette chose était grande, imposante, voir même charismatique si l’on s’accorde à dire que les mots ne font pas peur. Elancée, distinguée, maniérée et en plus de cela, avec une tasse de thé. Non, depuis le haut de ce toit, ce n’était pas le chanteur d’Indochine qui vous observait … Ce n’était pas non plus votre voisin d’en face, monsieur Rodriguez en marcel blanc et en espadrilles verdâtres … Non, cette chose c’était bien …

" Admire ton nouveau Maitre peuple ! C’est moi le Captain ! Ta Ta Ta Taaaaaaaaaan ! "

Pivotant sur lui-même et plongeant les mains dans ses poches, l’individu en sortit une pluie de confettis roses qu’il jeta en l’air en s’écriant :

" Imagination ! "

Les gens s’attroupaient devant leur nouvelle idole, leur nouveau maitre à penser, perché sur le toit-terrasse d’un appartement, le Capitaine. Plissant les yeux pour encadrer son regard par deux bandes noires vertical, l’individu se sentit soudainement transportés dans un vieux Far West à l’ancienne … La ville, le Cowboy, ses ennemis et ses alliés … Combien de temps allait il encore s’écouler avant que tout les protagonistes ne viennent se mettre en place pour jouer leur rôle. En tout cas une chose était sûre, le personnage principal lui était en place, observant l’horizon tout en portant son mug décoré d’un cœur à hauteur de sa bouche. Et versant tout le liquide brunâtre sur ses chaussures, ce dernier sentit qu’il était temps de sortir une bonne PunchLine à l’ancienne :

" Y’a pas à dire, tu me chauffes les bottines Gringo … "

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Je vaggabondais dans ses rues sombres, a la recherche d'un occupation, de "quelque chose" a se mettre sous la dent. Le lampadaire qui éclairait doucement la ruelle, les papillons de nuit volant près des fenêtres, le trottoir esquinté par la viellesse et autres marques du temps. L'air frais du soir, j'adorais cette sensation. Je pourrais même la mettre en bouteille et en boire tout les jours, si cela étais possible.

Je posa mon pied sur un banc, en remettant mon hourlet au niveaux de ma cheville et reserant mes lacets. J'écouta les bruits inconnues , quand je reconnu un bruit famillier : un bruit de thisane coulant sur du cuir. Je regarda au dessus de moi et vis un homme vetu de noir, mug a la main, reveur je pense, vu qu'il renversait plus de la moitié de sa tasse sur sa bottine.

Je plissait les yeux, aissayant de mieux le voir mais rien n'y fait : je devais monté. Je vis un arbre pas loin de l'immeuble et m'y aventura. Je grimpa, sauta sur un balcon et me propulsa sur le toit. J'aurai pu utiliser mes pouvoirs, mais sa n'aurais pas été aussi cynématique.

<< Hey, Mr "Gringo", qu'est ce que vous faites sur le toit ? >>

Je regarda l'homme , et remarqua maintenant, qu'il portait un éspèce de masque a gaz. Je ne ressantait pourtant aucune odeur suspecte. Peut être était-il malade ? Ah moins que se n'étais qu'un costume d'halloween. Je ne remarqua qu'a cette instant qu'une foule blamais son nom, je ne connaissais pourtant pas ce mystérieux personnage . On aurait cru voir une foule de jeune fille accablé devant un de ses acteurs de Twilight ou encore des fans hystériques a un concert de Michael Jackson *Repose en paix*. Plus le temps passait, plus cet homme me paraissait familier, peut-être l'avait déja vu dans une revu ? Son leger accent me rappellait les super héros dans les dessins animés, ou encore les présidents qui fesaient leurs campagnes.

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Cette ville était vraiment le point de départ idéal pour débuter l’opération. Et ce bâtiment, le pensionnat Tsuruko … quelle merveille ! Si les rumeurs sur ses habitants étaient fondées, on ne pouvait rêver meilleur contexte pour le bon déroulement de la suite des évènements. De ce fait, si l’on s’en tenait au plan prévu par le Capitaine, la première étape semblait se dérouler comme prévue. Car en effet, même si il n’y paraissait pas au premier abord, toute cette comédie relevait en réalité d’une suite d’engrenages logique destinée à atteindre un but bien précis. Ainsi, si les estimations du nouvel arrivant était exacte, quelqu’un allait bientôt faire son apparition dans 3, 2, 1 …

<< Hey, Mr "Gringo", qu'est ce que vous faites sur le toit ? >>

Dissimulé derrière son masque, l’individu esquissa un sourire narquois, comme si tout cela était d’un prévisible déconcertant. D’un pas lent, ce dernier se tourna vers son tout nouvel interlocuteur, le toisant au préalable de la tête de à pied. C’était un jeune homme plutôt sûr de lui, fin et élancé, doté d’une sorte de prestance naturelle amplifiée par son attitude désinvolte. Mais pas de doute possible, c’était l’un de ses pensionnaires mutants que le Capitaine recherchait. Jamais un humain standard n’aurait pu atteindre aussi rapidement, aussi silencieusement, le toit de cet immeuble sans éveiller les soupçons.

" Margoulin ! " S’écria le Capitaine, la voix emplie d’animosité.
" Qui oses-tu appeler Gringo ?! Et puis pourquoi dire que nous sommes sur un To … "

L’homme ne put achever sa phrase, contemplant le vide qui s’offrait autour de lui au son de ses genoux qui s’entrechoquaient. C’est alors que le grand gaillard bondit sur la barrière de la terrasse, s’agrippant comme un petit enfant craintif :

" Foutaise, jamais je n’ai jamais mis les pieds ici ! Surement une autre distorsion de notre monde les enfants ... "

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Lucy avait décidé de sortir ce soir, elle ouvrit donc sa fenêtre, déployant des ailes de dragons dans son dos pour finalement prendre la voie aérienne. La jeune fille se posa non loin du pensionnat et reprit une forme parfaitement humaine. De là, elle commença à marcher tranquillement dans les rues, ne faisant pas attention aux regards lubriques que lui lançaient les hommes qui se retournaient sur son passage. Alala, il suffit qu'une jolie fille aux formes avantageuses et à la peau exotique face son apparition pour que ses messieurs soient tout émoustillés.

Et puis soudain, une brise de vent vint porter aux fines narines de la dragonne une odeur qui lui était familière. Faisant plus attention au bruit alentour, elle reconnut la voix de Léo qu'elle avait rencontré quelque temps plus tôt au zoo. Lucy se mit alors à le chercher du regard et ne mit pas longtemps à le trouver. Bon, il était visiblement sur un toit avec un drôle de type au parfum bizarre mais très attirante. Se cachant dans une ruelle sombre et étroite prêt du bâtiment, la demoiselle déploya une fois de plus ses ailes et s'envola vers la direction du haut du toit pour retrouver son camarade.

C'est alors qu'elle fut interrompu en plein vole par la voix de l'inconnu qui semblait très mécontente. Accélérant alors, elle gagna le haut de l'immeuble en un rien de temps et se posa en douceur en faisant disparaître ses ailes pendant qu'elle faisait une gracieuse révérence :
-Bien le bonsoir mes chers amis. Je me présente, je suis Lucy Zerbst mais quelqu'un ici me connait déjà. Vous semblez avoir une petite altercation sur ce petit toit et donc je me suis permis de venir voir ce qu'il se passait.

Elle planta alors son regard dans celui de Léo avec un petit sourire aux lèvres et lui dit par la pensé :
« Salut Léo, je suis très heureuse de te revoir. Tu as des ennuies ? »

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En une fraction de seconde, l'inconnue venais de gagner 30 ans. Il avait maintenant ine voix tremblotante et étais apeuré comme un enfant qui venais de naitre. Paut être était-il schyzophrène et possedait plusieurs identité dont l'homme fier, le vieux et peut être pleind d'autres . J'aida l'homme a s'éloingner du bord du toit et l'asseya. Un bruit de battemant d'aile, des battement lourds mais silencieux. Une chimère ? Un ange ? Non, c'étais une dragonne.
Ah ben, revoila Lucy. Je me doutais que j'allais la revoir dans très peu de temps mais le soir même ! Se fut une grande surprise de voir la jeune femme sur le même toit que moi.

<< Yop Lucy ! J'avais vu cet homme sur le toit, et sa ma intriguer, je suis donc monter ! Et toi, que viens tu faires ici ??

Je lui fis un sourire et lui présenta le Jeune ou Viel Homme, je ne savais vraiment pas. Il se releva, et je lui conseilla de descendre, et Lucy fit de même. Nous voila de retour dans les ruelles plus sombres que la chevelure a Elvis. Faut que j'arrête les comparaison moi, ou sa va finir en queue de poisson U_u ...
Les rimes aussi, je dois arreter sa. Bref, je demanda son adresse au viel homme puis-ce qu'il avait l'air vraiment perdu.

<< Alors, on ne connait toujours pas votre nom, monsieur ? Moi c'est Léo, elle c'est Lucy ! Et vous ? >>

Je resta debout, droit comme un h, attendent la réponse de notre poète. Oh oh, c'est pas mal sa, comme surnom ! Non, c'est nul, fait trouver mieux. Ah, le toxicoman, a cause de son masque. D'ailleurs, j'y pense, j'avais pas quelque chose à faire aujourd'hui ? Je suis si tête en l'air que je pourrais oublier mon propre prénom. Je vais m'appeller Lucky Luke, parce que je change de sujet plus vite que mon ombre. Oh, un papillon de nuit ! Il et beau, et si je le suivait ? Mais sa va pas dans ma tête, j'ai plus 4 ans ! Comment je peux devenir fou aussi facilement, sa doit être une influence externe. Mais ou ?

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Du vide … Où qu’il puisse poser les yeux, absolument rien mis à part du vide s’offrait à sa vue. Pétrifié par la terreur, seuls les membres tremblants de l’individu donnaient une sensation de mouvement à son corps quasi inerte. Quand avait il prit la décision d’aller se percher la haut ? Aucun souvenir ne subsistait dans l’esprit du Capitaine à ce propos. Sa devait être un des nombreux dons surnaturels du jeune homme, c’était évident ! Une sorte de pouvoir de téléportation quantique instantanée élaboré par le jeune homme afin de prendre le dessus psychologique sur son adversaire ! C’était forcement sa ! Sa, ou bien le Capitaine avait tout simplement oublié le fait qu’il avait escaladé trois arbres, enjambé trois pâtés de maison, été accusé 7 fois de voyeurisme en s’introduisant dans l’immeuble et forcé la porte du toit, avant de se retrouver dans cette fâcheuse posture … Ridicule ! C’était la faute du jeune homme c’est sûr … Mais alors que le vétéran de guerre s’apprêtait à entamer un long discours sur la causalité de l’emploi d’un tel don dans un environnement ouvert et sujet à l’attaque potentiel d’hérisson métaphysiquement modifié par le KGB, un violent coup de vent vint balayer la scène. Le genre de coup de vent qui vous fait face sans détour lorsque vous frôlez un bus ou un camion. Tournant immédiatement la tête vers la source de ce tourbillon aérien, une demoiselle se déposa gracieusement au sol. C’était une charmante jeune fille au teint frais, la quinzaine tout juste passée visiblement. Mais bien au delà de ses bonnes manières, c’est la courte apparition de ses ailes qui attira l’attention de l’apeuré. Le Capitaine la fixa longuement à travers son masque aux verres pourpres et inquiétants. Nul doute qu’elle aussi était un de ses mutants pré-pubères du pensionnat Tsuruko. Quelque peu abasourdi parce ce qu’il venait d’observer, des mots étouffés s’extirpèrent difficilement de sa bouche :

" Seigneur Dieu, une femme pigeon … "

Profondément plongé dans son inconscient, le Capitaine mit quelques minutes avant de se rendre compte que tout à coup l’environnement avait subitement changé autour de lui. En effet, les trois protagonistes ne se trouvaient désormais plus sur le toit, mais dans une ruelle sombre et crasseuse. Tournant rapidement la tête de droite à gauche, l’homme leva soudainement les bras au ciel, s’écriant d’une voix paniqué :

" Diantre ! Toi et la femme pigeon venaient encore de téléporter le Capitaine à son insu bande d’inconscients ! "

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Les yeux de Lucy prirent soudainement une teinte dorée, sa pupille s'allongeant alors pour devenir un simple traie, pendant que des anneaux de feu apparurent autour de l'inconnu, tournoyant autour de lui sans le toucher mais de façon très hostile et rapide, l'empêchant de faire un quelconque mouvement. Bizarrement, cet étranger avait réveillé les instincts primaires de la dragonne qui poussa un grognement bestiale pouvant faire penser à celui d'un gros félin.

Et puis soudain, les ongles de la jeune fille devinrent de véritable griffes tranchantes et une longue queue de lézard se déroula de sous sa jupe, faisant claquer l'air comme un coup de fouet pendant que ses ailes se déployaient à nouveau avec brutalité. Elle s'écria alors par la pensée mais les deux jeunes hommes purent l'entendre :
-Surveille tes paroles et tes gestes ou je te fais rôtir sur le champ !

Sa voix était devenue un peu plus grave et menaçante, ce n'était plus la douce et pétillante Lucy mais bel et bien la dangereuse dragonne. Pourtant, la demoiselle arrivait suffisamment à rester maître d'elle-même pour ne pas reprendre sa forme originelle.

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Je m'approcha de Lucy et lui chuchota de se calmer. Il n'y avait pas de quoi s'énerver sur un vieux ! Si un jour je me retrouvais sur un toit sans savoir pourquoi, moi aussi, je dirais des choses pas nettes. Après, peut être qu'il est atteind d'une grave maladie, comme Alzheimeur . Tiens, sa me rapelle un scketch de Max Boublil, sa ! Bref, je m'éloigne du sujet. J'aissaiya, tant bien que mal, de calmer la jeune dragonne. Les flammes se dissipèrent et petit a petit, ses pattes griffues se changèrent en main douce et fines. Sa queue disparu et ses ailes aussi. Malgés un soupçon de colère, elle était redevenu comme avant le petit incident.

<< Bon alors, on va se calmer, et on va aissaier de vous ramener chez vous, mon bon monsieur. >>

Je lui demanda si il avait des papiers sur lui, ou des indices concernant son adresse. Une fiche de paye, un porte clef, une facture impayé, n'importe quoi. Il était encore plus paumé qu'une femme au milieu du desert. Peut être avait il de la famille ou des amis qui n'habitait pas loin, mais, il ne connaissait pas cet endroit puis ce qu'il croit que nous l'avons "téléporter" ici sans raisons. Je vis une cabine téléphonique et un annuaire. J'eu une idée ...

<< Alors, vous ne m'avez toujours pas répondu, quel est votre nom ? >>

Je le regarda avec impatience tel un père grondant son enfant. Je n'aimais pas perdre mon temps pour se genre de chose futile, mais j'étais bien obligé. Je crois qu'il ne m'aurais pas laché de la soirée jusqu'a se que je le ramène a bon port. Vu le temps qu'il mettait pour me donner une simple suite de mots, sois il le fesaitr éxpres, sois il avait déja oublier.

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Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, la situation sentait le roussit pour le Capitaine. Au vue de la réaction de la demoiselle et des impressionnantes braises tourbillonnantes autour de lui, cette dernière ne faisait certainement pas partie de la famille des pigeons … Ou alors les pigeons avaient drôlement changés depuis sa dernière visite dans une grande ville ! Les flammes le frôlaient dangereusement, lui interdisant tout mouvement irréfléchi. Les pupilles de la jeune fille se dilatèrent, laissant apparaitre un regard similaire à celui des reptiles. De longues griffes acérées remplacèrent ses minuscules ongles manucurées. Une gigantesque queue s’aplatit avec violence sur le sol pendant qu’une magnifique paire d’ailes se logèrent dans le creux de son dos. Mais le Capitaine ne broncha pas face à la menace, fixant stoïquement l’adversaire avec audace et courage … Non je blague ! En réalité ce dernier était à nouveau tétanisé par la terreur de s’imaginer rôtir par cette espèce de barbecue volant. Cette frayeur lui donnait de telles sueurs froides, que sa transpiration à elle seule aurait suffit à éteindre l’incendie dansant qui ‘encerclait. Fort heureusement pour lui, le second pensionnaire parvint à calmer sa camarade. La jeune fille adopta alors un physique moins tape à l’œil et fit disparaitre toute trace de son attaque précédente. Le regard de l’incendiaire avait également reprit sa forme originale mais des pulsions meurtrières y résidaient toujours. Peu rassuré de sa prochaine réaction, le Capitaine se tourna vers le jeune homme, cherchant un peu de réconfort auprès de son sauveur. Cependant, lui aussi semblait véritablement agacé par le comportement de leur nouvel « ami ». Furieux et emplie de colère, les questions pleuvaient à propos de ce dernier car en effet, les deux étudiants pensaient visiblement que celui-ci s’était perdu en pleine nature, ne sachant pas retrouver son chemin. L’ex militaire aurait volontiers continué à les taquiner un brin de temps, prenant un peu de bon temps avant de réellement enclencher les préparatifs de son plan. Mais il en était assez, il avait récolté assez d’informations à propos de ses deux nouvelles connaissances. Plongeant sa main dans la poche intérieure de sa veste, l’homme en sortit un mug de thé fumant qui avait subitement disparut au tout début de sa rencontre avec l’adolescent. Sans raisons logiques, le récipient était plein mais avait été sortit en vrac de son vêtement. Puis, d’une voix plus sérieuse qu’à son habitude, l’individu masqué prit la parole à son tour :

" Si je ne me trompe pas, toi jeune homme tu dois être une sorte de Surhomme ou peut être même une entité spirituelle telle qu’un Démon pas vrai ? Quant à toi jeune fille, tu es sans aucun doute une sorte de Dragon non ? "

Marquant une courte pause, le Capitaine leva le pouce pour montrer à quel point ses déductions étaient classes. Puis il poursuivit d’une voix forte et portante :

« Je me présentes, je suis le Capitaine jeunes gens de Tsuruko ! »

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Lucy poussa un grondement bestial, elle ne contrôlait plus son mauvais caractère de dragonne mais tenta quand même de garder son calme. Elle luttait de toutes ses forces contre ses envies de se jeter à la gorge de cet inconnu pour l’éliminer. Il faut dire qu’elle était surprise qu’il réussisse si vite à comprendre sa véritable nature et c’est sûrement cet étonnement qui la rendait nerveuse et donc agressive. Elle prit alors une posture noble, laissant sa cape claquer dans l’air dans un geste vif et se présenta en passant sa main dans ses cheveux avant de la déposer sur sa poitrine qui rebondit un peu :
-Je suis une dragonne, de pur-sang, venant tout droit d’Allemagne, berceau des dragons de foudre.

Oui, sa mère était une dragonne de feu et son père un dragon de foudre. La jeune fille avait donc tout naturellement eut les pouvoirs de sa mère bien qu’elle pouvait utiliser les éclairs quand elle entrait en mode furie. Mode que tous les dragons possédaient et utilisaient en cas de stricte nécessité, quand ils étaient aux limites de la mort.
Bref passons, je m’éloigne du sujet ! L’étudiante était entrain de fixer le Captaine avec hostilité, s’attendant à une réaction sans queue ni tête. Elle avait noté que Léo était lui aussi excédé de tout ça bien qu’il l’avait empêché de faire cuire cet étranger complètement fou. Bon peut-être que c’était en faite un échappé de l’asile ou alors l’homme était bourré, elle voyait souvent des hommes ivres en Allemagne, surtout à la capitale.

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[HRP : Désolé de l'attente mais j'ai pas d'inspiration, et quelques problèmes de PC ...
Si vous voulez, vous pouvez le terminer a deux !
Encore désolé de n'avoir pu vous prévenir ...]

» Zee Captain [Supprimé]

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