Sa y est elle était rentrée dans cet institut, peut être que la, les gents lui ficheraient la paix. Elle n'aspirait qu'a sa, au fond. La solitude. Mais avoir une colocataire n'était pas si mal. Au moins si elle fessait une crise, elle pourrait alerter le personnel technique. Enfin, si elle ne s’évanouissait pas avant.

Elle ce retrouva donc devant la porte, puis ce souvint de l'endroit exact ou était la clé qui pouvait l'ouvrir. Dans une poche de son blouson. Blouson qu'elle venait de ranger dans sa valise. Donc, par pur flemme elle décida rapidement de ne pas la chercher. Sa colocataire était peut être a l'intérieur. Peut être, enfin qui ne tente rien a rien. Elle respira longuement et toqua a la porte, sans attendre de réponse elle entra. Bingo, la porte était ouverte et sa coloc était bien la. Elle jouait de la guitare sur le lit du fond, elle était douée, il fallait au moins lui reconnaître sa. Arvalis ne s'attarda pas sur son visage et ce plaça devant sur son lit. Mouais. Il avait l'air convenable, mais jamais il ne replacerais le sien. Elle s' aseilla dessus et tendit le bras vers son sac a dos. Sortit un vieux MP3 avec des écouteurs tous aussi miteux. Elle le mit en route puis se pencha encore un peu. Un livre, lui neuf.

La musique dans les oreilles et ne prétend nullement attention a sa coloc, elle commença sa lecture.

Arvalis jeta un coup d' œil a sa colocataire. Elle s'attarda enfin sur son visage, elle avait des cheveux a peu près de la même couleur qu'elle. Des yeux vert, entourés de maquillage. Un tee shirt blanc, un blouson en cuir et un pantalon moulant. Pas exceptionnel. Arvalis réfléchit un moment puis ce décida, ce ne serait pas elle qui ferait le premier pas. Si cette fille avait le caractère que son look laissez entrevoir elle ne devait pas être super sympa. Et puis même, elle n'était pas du genre a engager la conversation.

Elle se replongea donc dans son livre, Alice au pays des merveilles. Elle était au passage ou Alice rencontrait le chapelier fou. Elle sentait pourtant ce petit picotement dans sa nuque. Elle mourait d'envie de lui adresser la parole, mais son coté timide prenait le dessus. De plus elle ne voulait pas vraiment intervenir. Alors, elle gardait le silence.

Puis, son livre commença a l'agacer. Alice était vraiment niaise! En plus, elle commençait a avoir mal au crane avec cette musique : the corrs and the chieftains. Vraiment belle mais énervant au bout de quinze écoutes. Et puis, comme Arvalis n'avait pas beaucoup de musique sur son MP3... Elle soupira, elle avait vraiment mal a la tête. Elle s'allongea sur son lit, puis regarda le sol. Pas de tapis amortissant, il faudrait qu'elle en demande un a l'accueil. Arvalis éteinga et mit son MP3 dans son sac.

Elle se roula en boule sur son lit, les mains sur la tête. Il fallait qu'elle prenne des médicaments, ou qu'elle fasse une petite sieste. Elle choisit la petite sieste.

- Excuse moi, je ne crois pas que l'on a été présenté, Je m'appelle Keyla, et toi ?

Arvalis se retourna sur son lit, se positionnant sur le dos. Elle répondit du tac au tac :

- je suis Arvalis.

Elle se retourna encore, de façon a ce placer au bord du lit. Celui ci grinça d'une façon plus q' inquiétante. Elle se laissa tomber sur le sol, mettant ses mains pour amortir sa chute puis ce releva d'un même geste. Époussetant ses vêtements longuement. C'était plus par habitude que par nécessité qu'elle fessait sa. Elle se raseilla sur le lit, maintenant sans dessus dessous. Elle croisa le regard de la jeune femme, et par la même occasion regarda ce qu'elle fessait. Elle écrivait. Ses parents ? Oui, c'était sûrement sa, les adolescents écrivaient a leurs parents. Elle s’attarda sur la feuille, elle était bien sale. Peut être que cette fille était sympa après tous.

Mais si elle était un gentil petit chien, Arvalis ne traînerait pas avec elle. A vrais dire Arvalis ne traînerait pas avec elle, même si elle avait du caractère. Arvalis n'avait pas d'amis, et elle n'en voulait pas. Au fond, l'amitié qu'es que c'était ? Compter sur des gents qui vous trahiront un jour ?
Très peu pour elle. Mais elle ne voulait pas passer pour une timide, sa c'était pire que tous. La pitié des gents était la pire des insultes. Elle pris son livre, Alice au pays des merveilles. Elle caressa doucement la reliure, c'était l'édition d'une version originale, traduit en français.

Arvalis ne voulait pas ce faire d'amis, elle ne voulait pas parler aux gents mais comme elle ne voulait pas non plus faire pitié elle décida de parler. Ou du moins, d’essayer d'engager la conversation :

- et toi, pourquoi tes ici ?

- Disons que mes géniteurs en avaient marre de m'avoir dans leurs pattes, et aussi de changer les ampoules.

Okay, donc apparemment elle avait des problèmes de famille. Arvalis soupira, sans vraiment sans rendre compte. Aussi elle espérait ne pas avoir fait assez de bruit pour que sa coloc l'entende ou, si elle l'avait entendus elle avait la gentillesse de ne pas le montrer. Elle était concentrée sur son portable. Son petit ami ? Sa famille ? En tous cas elle tremblait... Enfin bref, en ce moment il y avait un blanc limite stressant. Elle médita un bon moment sur ce silence pesant ou personne n’osait prendre la parole puis se rappela qu'elle aussi devait avoir des messages. Enfin Keyla daigna ouvrir la bouche

- Et toi, t'es là pour quoi ?

Arvalis ouvrir grand les yeux, il fallait qu'elle fasse gaffe a ce qu'elle allait dire ou cette fille lui en collerait une. Pas de quoi trembler comme une feuille mais elle lui fessait quand même un peu peur celle la. Elle choisit donc soigneusement ses mots. Il était clair qu'un refus de sa part pouvait aboutir a un conflit. Donc, un truc a éviter...

- et bien … c'était sa ou l'asile psychiatrique. Je fait peur aux gents

D'un geste naturel, elle pris son portable. Vérifia ses messages. Ses parents avaient tenter de l' appeler trois fois, lui avait envoyé quatre texto.

Tu est arrivée ? n’oublie pas de nous téléphoner ma puce, Bisous, tes parents

A au fait, n' oublis pas de prendre tes anti -douleurs. Bisous

Pourquoi tu ne répond pas ? Téléphone nous, c'est stressant ma chérie !

Répond nous Arva >.< bisous, ta mère

Elle soupira encore une fois, avant de pianoter sur son portable pour rassurer ses vieux.

- En tout cas, à moi tu ne me fais pas flipper du tout

Arvalis souris, comme quoi. Insupporter les gents devenait un seconde nature. Elle partit en fermant la porte, limite en le claquant. Mais Arvalis s'en fichait, elle se fichait bien de cette fille et de sa présence ici. Tous ce qu'elle voulait, c'était qu'elle prévienne le personnel technique si elle pétait un câble. Tous ce qu'elle espérait, c'était que sa coloc n'allait pas revenir a la charge pour l’assommer. Sa serait légèrement problématique. Elle haussa les épaules, si sa coloc n'aimait pas sa façon d’être sa serait tant pis, cela fessait des années qu'elle ne parlait plus a personne, ou du moins, pas convenablement. Elle n'allait pas faire une exception pour elle.

Enfin, maintenant Arvalis était seule. Elle composa rapidement le numéro de ses parents. Histoire de les rassurer. Elle ne leurs parla pas de sa colocataire, sa allait encore plus les attrister. Non qu' Arvalis en avait quelque chose a faire mais entendre sa mère pleurer au téléphone ne l'enchantait guère. S' était insupportable ! Elle raccrocha quelques minutes après, ses parents n' avaient pas réussit a lui soutirer plus d' informations.

Elle se dégourdit un peu les jambes puis se rallongea sur son lit. Elle attira les couvertures sous son menton et ferma les yeux. Au moins sa colocataire ne pourrait pas lui soutirer elle aussi, plus d'informations. Du moins, si elle se décidait a revenir...

- cette année commence super bien

ironisa t' elle dans son sommeil

- si bien que je commence déjà a me faire des ennemis ...