Age (Entre 11 & 17 ans) : 14Sexe : Féminin Nationalité : ChinoiseType : Psychic Caractéristique : An-Yue peut lire l'âme des gens. Elle peut savoir ce qu'ils ressentent, et peut même aller jusqu'à éprouver leurs sentiments. Mais la facette la plus importante de ce pouvoir est surtout qu'elle peut "voir" le coeur des gens; faire une distinction entre la "noirceur" et la "pureté"
Caractère (3 lignes complètes minimum) :
An-Yue, la paisible LuneDepuis longtemps, rien ne semble pouvoir faire paniquer An-Yue, l’attrister, l’ébranler. Quelques années auparavant, elle a subi un choc moral qui l’a rendue à peu près imperméable à toutes sortes d’attaques psychologiques. C’est quelque chose qui pourrait être vu comme un avantage, de ne jamais être déçu, de ne jamais avoir de baisse de moral, mais au fond d’elle, An-Yue voudrait redevenir comme avant. Pouvoir de nouveau avoir une expression marquée de joie ou de déception sur son visage, et ne se sentir forcé de tout garder pour soi, aussi bien sa joie que sa tristesse. Eh oui ! Personne n’est inébranlable, et cette insensibilité que tout le monde voit n’est que superficielle…
Incapable de haïr qui que ce soit, c’est une autre raison, et cette fois vraie depuis sa naissance, pour laquelle An-Yue est dotée d’une patience à toute épreuve, d’une grande capacité de compatissance, ainsi que d’une générosité immense. En effet, elle est toujours prête à donner aux autres, sans attendre de retour de leur part. Les retours agressifs, eux, font partie des choses qui peuvent facilement troubler le lac paisible que représente An-Yue aux yeux de beaucoup.
An-Yue, personnage attachant et peu exigeant.Parce qu’elle ne se plaint jamais et voit toutes les faveurs qu’on lui fait comme de grandes actions de la part des autres, An-Yue est facile à vivre.
C’est quelqu’un d’aimé grâce à ses nombreuses qualités, notamment celles de la « bonne femme ». Serviable, un talent pour la cuisine, des bras accueillants et chaleureux, organisée et soucieuse des autres. C’est d’ailleurs pourquoi on lui confie souvent des enfants, et pourquoi ces derniers l’adorent. Aussi, elle est très adroite de ses mains, et sait coudre, broder, dessiner… Et tout ça en restant modeste ! An-Yue n’est pas du genre à se vanter, non. C’est plutôt quelqu’un de passif et de soumis à d’autres personnes, qui obéit aux ordres.
Après la bonne femme, An-Yue est un pion de choix. On peut lui faire faire ce que l’on veut, tant qu’on n’attente pas directement à une personne, et ce sans qu’elle se plaigne, car sa plus grande peur, c'est d'être rejetée. En effet, a jeune fille fait une fixation sur la vision que les autres ont d'elle, ce qui lui donne une faiblesse accablante face aux gens. Mais malgré tout ça, An-Yue est déterminée dans tout ce qu'elle entreprend, et assume tous ses choix...
Personne n’est parfait… An-Yue est une personne extrêmement gentille. Et par ce fait, bien qu’elle soit relativement digne de confiance, elle risque de révéler vos secrets les plus futiles… C’est quelqu’un qui, lorsque la situation n’est pas trop grave, est parfois très maladroit dans le domaine moral, qui lâche de temps en temps des informations ne servant pas à grand-chose, mais importantes pour certaines personnes.
Mais lorsqu’elle est plongée dans le domaine sérieux, ces derniers défauts s’effacent et donnent place à d’autres. An-Yue est quelqu’un de très réfléchi, ce qui fait qu’elle rate parfois des opportunités ou qu’elle n’exprime pas toujours le fond de sa pensée. Aussi, c’est quelqu’un d’assez renfermé quand il s’agit de ses sentiments, et de peu loquace, ce qui ennuie souvent les personnes ayant un désir d’omniscience..
Dernière chose qui pourrait éventuellement vous agacer : elle s’excuse sans cesse. Pour elle, elle est la plupart du temps en tort et porte le poids d’une culpabilité énorme, accumulée depuis son plus jeune âge. Timide, elle préfère qu'on la considère comme quelqu'un d'effacé plutôt que comme quelqu'un de charismatique mais détesté de certains.
Physique (2 lignes complètes minimum) : Un sourire étincelant couplé à des yeux pétillants de bienveillance, la vue d'An-Yue est une invitation à prendre la jeune fille dans ses bras. Cependant, on en est vite dissuadé, car la peur de casser son corps nous rattrape très rapidement; tout en elle semble fragile.
Le monde, An-Yue le voit toujours comme quelque chose de trop haut. Les objets hors de portée, les gens qui la bousculent sans la remarquer, ça elle connaît. Du haut de son mètre cinquante, elle n'a pourtant jamais usé de quelconque moyen pour se grandir, et ne s'est jamais plainte de sa taille. Ainsi, toujours avec des ballerines ornées de broderies, An-Yue déambule dans les rues d'un pas léger; discrète mais remarquable. Présence discrète, vêture remarquable. Car toujours habillée traditionnellement, la jeune fille se démarque des autres et suit rarement les différentes modes vestimentaires.
Malgré cela, beaucoup trouvent un certain charme à An-Yue. Enfin pour les gens, elle est plus "mignonne" qu'autre chose. En effet, s'ils devaient nommer quelque chose qui leur plaît chez elle, ce serait à coup sûr son visage enfantin ou son sourire innocent qui prôneraient sur l'harmonie de ses traits. Parmi les réponses, plus minoritairement mais pas à négliger, se trouverait probablement ses cheveux; beaucoup de gens envient leur lisseur ainsi que leur couleur gourmande. Cependant, malgré les nombreuses tergiversations sur la chose la plus belle chez An-Yue, tout le monde s'accorde à dire que son corps est excessivement frêle. Aussi, la blancheur de sa peau -naturelle ou due à un manque d'exposition au soleil- accentue l'impression de faiblesse que donnent déjà la minceur de chacun de ses membres. Dernière chose unanime, l'étrangeté des fleurs qu'elle porte dans ses cheveux. Ces dernières semblent toujours être les mêmes, mais changent régulièrement de couleur... La plupart pense que celle-ci varie selon l'humeur d'An-Yue, mais personne n'a de suggestion concernant la correspondance entre la teinte et son état psychologique...
En bref, An-Yue ressemble à une poupée de porcelaine.
Goûts (3 lignes complètes minimum) :S’il existe une chose dont An-Yue ne peut pas se passer, c’est bien le jardinage. Elle aime pouvoir s’occuper de quelque chose, en prendre soin. La jeune fille voudrait mener une vie bien rangée, faire comme tout le monde et n'a pas besoin d'adrénaline. Seulement, contrairement à la plupart des gens, le fait d’être privée de liberté n’est pas une fatalité pour elle; An-Yue peut vivre sans trop de mal soumise à une personne, force, loi, ou quoi que ce soit de semblable. Traditionnelle, elle n'apprécie pas trop la ville et les endroits bondés, et préfère les atmosphères calmes. Cependant, elle peut s'adapter à presque tous les styles de vie sans trop se plaindre.
Histoire (5 lignes complètes minimum) /Facultatif/ :Je m'appelle An-Yue, la lune paisible, en Chinois. Je m'appelle ainsi car je suis née le quinzième jour du huitième mois lunaire, soit le jour du festival de la mi-automne ; le jour de l'année où la lune est la plus ronde et la plus brillante. Et c’est tout ce que je sais à propos de ma naissance. Enfin… jusqu’à il y a peu.
J'ai grandi dans le Yunnan, une région plutôt reculée au Sud-Ouest de la Chine. J'avais la chance d'aller à l'école, et de mener une vie tout à fait correcte. J’apprenais le mandarin, les maths, et beaucoup d’autres choses, et très vite j’ai accumulé beaucoup plus de connaissances que mes propres parents en avaient. Ces derniers me donnaient plus d'amour qu'il n'en fallait, et la seule chose qui semblait me manquer, c'était.... des amis. En effet, personne à l’école ne voulait me parler depuis le jour où j’ai clamé haut et fort que la lune me parlait. À l’époque, j’étais encore capable d’être vexée, en colère, et que personne ne me croie avait le don de m’irriter. Parallèlement, cela m’inquiétait, et j’ai commencé à soupçonner en moi une sorte de folie… Alors j’ai commencé à penser qu’une malade mentale ne méritait pas d’avoir des amis. Mais très vite, mes camarades ont commencé à me prendre pour quelqu’un de hautain. Bien sûr, j’étais triste ; mais je me disais que malgré ça j’étais chanceuse d’avoir tout ce que j’avais et mes parents n’en surent jamais rien. Jusqu’au jour où je leur ai demandé. Le jour où j’ai demandé si l’étrange sensation que j’avais lorsque j’entrais en contact avec quelqu’un était normale, si j’étais folle parce que j’avais l’impression de parler à la lune…
Pour seule réponse à ma question, mon père m’a giflée et est parti. Ma mère, elle s’était mise à ma hauteur et avait posé ses mains sur mes épaules et avait prononcé ces mots : « Yue-yue, tu as la lune au fond de toi. Comme moi, comme ton père ; et ce depuis le jour de ta naissance. Alors ne t’inquiète pas, je serai toujours là pour toi… » et était partie rejoindre mon père. Moi, j’étais frustrée. J’étais restée plantée comme un piquet, mais je ne savais rien encore de ce qui allait arriver…
Cette promesse que m’avait faite ma mère, j’y croyais. Je me sentais de mieux en mieux lorsque j’y repensais, en quelque sorte. Peu à peu, la gifle de mon père m’a paru anodine. Je me suis alors assise, et ai commencé mes devoirs, comme chaque soir. Tout allait repartir comme avant. J’en étais persuadé. Seulement, ce soir-là, lorsque j’ai vu la mine désespérée du professeur qui courait vers moi, j’ai compris que quelque chose s’était passé. Et c’est alors qu’il m’avait raconté... la mort de mes parents. Mon père était allé se reclure dans un endroit où il avait l’habitude d’aller lorsque quelque chose le tracassait. Ma mère l’avait rejoint, ils s’étaient disputés. Et du point culminant des rizières en terrasse, ils ont chuté, emportant avec eux tout mon monde.
Peu après, on m’avait annoncé que j’allais devoir partir pour un endroit dans un pays voisin, le « Japon ». Avec moi, un petit groupe de personnes, adultes et enfants. Chez les enfants, ce n’étaient que des gens légèrement plus âgés que moi que je voyais toujours seuls. J’ai alors compris. Compris que cette lune qui « était en moi » était en tous ceux qui étaient présents. Mais ce n’était qu’une explication superficielle que j’avais là, et j’allais bientôt connaître la vérité…
Arrivée à Pékin, j’étais totalement perdue. Le paysage était tout autre, les gens aussi. Aucun rapport avec mon village, et la petite communauté ethnique où j’avais grandi. Et ce n’était que le début… Le train, les rues, les immeubles, l’aéroport, et finalement l’avion. Toutes ces choses que je ne connaissais pas… Et finalement, je suis arrivée au pensionnat Tsuruko. Je m’y suis peu à peu reconstruit un monde, connaissant enfin la vérité. La vérité... Ou plutôt celle qu’on a voulu nous montrer.
Je m'appelle An-Yue, la lune paisible, en Chinois. Je m'appelle ainsi car je suis née le quinzième jour du huitième mois lunaire, soit le jour du festival de la mi-automne ; le jour de l'année où la lune est la plus ronde et la plus brillante. Mais ce jour-là, la cette dernière a rayonné étrangement, et sa couleur a changé plusieurs fois, donnant une autre nature à tous ceux qui l’ont aperçue.
Et moi, je lis l’âme des gens.
Ma Présentation
Pseudo habituel : Alwenn :3Age : 13Passions : l'ordinateur, dessiner, jouer du pianoComment as-tu découvert le forum ? : Je suis l'admin' d'un des forums partenaires, et on est devenu partenaires grâce à An'tei KodokuPourquoi t'es-tu inscrit(e) sur ce forum ? : Parce que j'aimais bien le contexte, et les gens avaient l'air sympa :3Double-compte ? (Si oui, préciser le nom du premier compte) : Nope !Code de confirmation de lecture du règlement : Validé par Key ~Autres : CHINESE POWA.