Andy était arrivée au pensionnat il y a peu. Tout était allé très vite, depuis l’installation dans sa nouvelle chambre jusqu’aux premiers cours. Elle avait à peine eu le temps de visiter.
Alors forcément, quand elle eu enfin un moment de libre, elle n’hésita pas.
La jeune fille prit son appareil photo, son sac en bandoulière et parti explorer les environs. Le temps était variable en ce moment, on ne savait jamais s'il allait y avoir une averse ou non. Elle avait donc prit soin de bien s’habiller, au cas ou.
Son armoire comptait plusieurs jolies jupes, mais sa préférée d’entres toutes était blanche. Blanche, avec un jupon en dessous, qui laissait dépasser une bande de dentelle et tombait sous le genou. Elle avait revêtu, pour tout haut, un long T-shirt à col bateau, crème, une jupe plus courte à tartan venait s’ajouter par-dessus la première. Pour se prémunir des pluies, la jeune fille avait prit soin d’ajouter à l’ensemble un long châle bleu de marine. Enfin, elle avait choisit de chausser une paire de bottes en cuir et de se parer, en ultime élégance, d’un collier ras du cou en velours noir. Ainsi vêtue, Andy se sentait féminine et à l’aise : une alliance parfaite. On pouvait se demander l'utilité d'apporter un tel soin à une tenue dans un contexte pareil, disons que cela lui faisait plaisir.
Son objectif de la soirée était de faire de belles photos, sous la lumière de la lune, afin d’en envoyer quelques tirages à son père, pour lui montrer à quoi ressemblait l’endroit où elle vivait maintenant. Elle avait aussi prévu d’écrire au monastère : tout le monde attendait de ses nouvelles la bas aussi.
En bref : un beau programme en perspective.

Ce fut donc d’un pas léger qu’elle descendit les marches de l’escalier du pensionnat. Léger, mais surtout, discret. Andy n’était pas sure d’avoir le droit de sortir la nuit, alors elle devait à tout prix éviter de se faire remarquer. Lorsqu’elle arriva à la porte, il commençait à pleuvoir. La jeune fille sourit pour elle-même, fière de sa prévoyance. Elle s’enroula de son châle, en prenant bien garde de couvrir sa tête et son appareil photo, et sauta, d’un bon, dehors. La jeune fille se dépêcha de rejoindre le portail : son dernier obstacle avant la liberté.
Alors qu’elle se pensait définitivement tranquille, elle se rendit compte que quelqu’un attendait là, de l’autre coté. Elle ne savait pas qui cela pouvait être, ni pourquoi il restait immobile sous la pluie, mais une chose était sure : ça ne lui plaisait pas beaucoup.
Elle fit quelques pas hésitants avant de comprendre : le portail était fermé de l’intérieur… Pour un peu, cette personne voulait juste entrer. Andy détailla un peu mieux l’inconnu : c’était un jeune homme plus âgé, d’allure sombre. Elle ne savait pas quelles intentions lui attribuer, il n’avait rien d’amical.

-Qu'est ce que vous faites ici?

Questionna t'elle, perplexe.

Une jolie jeune fille assez bien vêtus s'approcha de Sleepy Light, tout en se méfiant de lui. Elle n'avais peut-être pas tord mais soudainement une envie étrange la pousser tout doucement vers lui de quelque petit pas hésitant, elle continua de s'avancer vers un danger éminent quelle ne voyais surement peut-être pas chez le jeune homme. Sleepy lui lisais à travers son cœur l'angoisse et la peur de chaque pas quelle fessait vers lui, son regarde lugubre se métamorphosa en un regard de séducteur près à attaquer sa proie violemment. La tête baissé et le front coller sur les barreaux du portail, un bref sourire avais surgit sur le visage du jeune homme, un sourire de jouissance. Relevant la tête vers elle, il la contempla à nouveau.

-Qu'est ce que vous faites ici?

- Je devrais te poser la même question tu ne trouve pas ? Que fait une si jolie jeune fille aussi charmeuse que toi dans les environs à cette heure là, sous la pluie en plus ? Je me pose bien la question... Tu n'est pas obliger de répondre, je m'en contre fiche. Chacun c'est raisons, ne te dévoile pas trop vite à mes yeux. Je me présente, je m’appelle Sleepy. Sleepy Light. Je suis un nouveau pensionnaire mais le problème, comme tu a peut-être pu le constater c'est que le portail et fermé. Alors si tu pouvais m'aider, tu serais charmante comme tout.

La main de Sleepy passa entre les barreaux, ensuite il toucha le léger visage de la jeune fille en lui fessant une douce caresse. Il plantait c'est yeux dans le regard de la jeune demoiselle, et ne la lâcher plus du regard . Le jeune garçon savais si faire avec les filles, ce n'était qu'une parfaite illustration de c'est capacité de manipulation et de séduction. Que choisirais- telle ? De rentrer stupidement dans son jeu ou de le laisser bêtement poiroter dehors sous la pluie ? Comment va t'elle gérer cette situation embarrassante ? Sleepy lui rapprocha son visage contre les barreaux...

Le jeune homme en face avait une apparence étrange. Il avait de longs cheveux noirs et un regard magnétique. Ses vêtements, noirs rappelaient vaguement le style gothique. On aurait dit une de ces créatures de la nuit, qui rodent dans la pénombre lorsque tout le monde est endormi, cherchant une proie pour se délecter de sa chair et de son sang. Peut être que ce tableau morbide était conforme à la réalité ? Andy n’en savait rien et s’en moquait. D’une part, elle ne croyait pas vraiment aux créatures maléfiques, d’autre part, elle n’allait pas se laisser impressionner par le premier inconnu un peu étrange qu’elle allait croiser. Il était vrai, que les années passées au monastère l’avaient épargnée à ce genre de confrontation. Tous les gens qu’elle voyait au quotidien étaient moines : des gens aimables et bien intentionnés, forcément, le retour à la réalité était un peu rude… Les images de la bergerie en flamme lui revinrent alors brutalement en mémoire : elle se souvenait du visage de l’assassin de sa mère… Alors non, elle n’avait pas peur de cet inconnu.
Celui-ci avait d’ailleurs employé un ton bien étrange à son égard. Andy était choquée : il lui faisait du charme ouvertement ! C’était la première fois qu’on avait un tel comportement avec elle. La jeune fille n’en revenait pas.
Automatiquement, elle se mit sur la défensive et répliqua.

-Vous avez raison, je ne suis pas obligée de répondre. D’ailleurs, je n’en ai pas l’intention.

Son ton était froid. Ce type d’approche était désagréable pour Andy : trop agressif. La jeune fille était, en effet, habituée à la douceur. Elle n’aimait pas cette façon qu’il avait de la regarder, comme si il s’amusait à lire dans ses sentiments.
L’étrange jeune homme avait continué sur sa lancée : il se présenta sous un nom bien étrange. « Sleepy » ? Pour une écossaise telle que Andy, ce nom sonnait familier. Sleepy voulait dire « ensommeillé », dans le sens somnolent. Elle n’avait jamais entendu quelqu’un porter ce genre de prénom auparavant. Quant à « light », cela voulait dire « lumière » : un sens bien éloigné de ce qu’elle présentait en le voyant. Tout ceci vint ajouter beaucoup de mystère autour de cette personne, Andy l’admettait volontiers.
Enfin, peu importait, il expliqua clairement que, tout ce qu’il voulait, était de rentrer. Apparemment, c’était un nouveau pensionnaire. Andy avait bien du mal à le croire… Quoique, si l’établissement avait l’habitude d’accueillir des gens un peu spéciaux, c’était tout à fait cohérent.
La jeune fille fut arrachée à ses pensées par le contact soudain de la main de Sleepy sur son visage. Elle eu un sursaut terrible et fit un pas en arrière. Son visage avait viré au rouge pivoine. Elle fit, d’un ton énervé :

-Qu’est ce qui vous prend ? J’aimerais bien savoir de quel droit vous osez me toucher.

Elle resta un instant en position de défense, hors de portée du garçon. La pluie continuait de tomber, comblant le silence par la multitude de sons, dégagés par les gouttes. Le châle de laine avait glissé sur les épaule de la jeune écossaise, dévoilant sa chevelure blonde aux aléas du temps. En quelques secondes, celle-ci ruisselait d’eau. Elle avait froid.
Elle avait froid et ce froid eu le mérite de lui remettre les idées au clair. Ce court laps de temps suffit à la calmer un peu. Elle se redressa, le dos bien droit, adoptant ainsi une posture plus naturelle. D’un geste sec de la main, elle remit son châle sur sa tête et fit, d’une voix plus calme que tout à l’heure :

-Excusez moi, j’ai eu une réaction brutale. Cependant, avant de vous ouvrir, je veux que vous me promettiez de ne plus me toucher. Je ne sais pas ce que vous aviez en tête, mais je n’aime pas cette attitude, alors arrêtez cela immédiatement.

Elle marqua une pause avant d'ajouter, presque dans un murmure:

-Sinon, je n'hésiterais pas à vous laisser dehors...

Le jeune homme n’eut pas l’air de prendre mal la réaction de Andy et s’excusa pour son comportement. D’un autre coté, il n’avait pas pu s’empêcher de lui faire de nouveaux compliments en la qualifiant de « jolie fille ». Comme on l’aura comprit, Andy n’était pas du genre à se laisser avoir par un beau parleur, elle avait bien comprit que ce garçon était, avant tout, un séducteur. Cependant, elle croyait en ses excuses, peut être à tort ?
Il expliqua aussi venir d’Italie. Cela pourrait paraître étrange, mais à peine eu-t’il prononcé ces mots que la jeune fille le trouva plus sympathique. Elle-même venait d'Écosse, donc, rencontrer un européen lui était agréable. Son esprit se détendit et elle fut plus réceptive à son discours. Il termina son monologue en lui promettant bien, une nouvelle fois, qu’il ne lui ferait rien.
Sur ce, Andy laissa écouler quelques secondes, deux ou trois, pas plus, pendant lesquelles elle réfléchi. Finalement, sa générosité prit le dessus. Elle avança doucement vers le portail et déverrouilla l’énorme loquet de fer, qui entravait l’ouverture du portail, tout en déclarant d’un ton légèrement méfiant :

-Bon, j’accepte de vous… de te faire confiance.

Sa main alla se placer sur la poignée. Elle l’a fit pivoter d’un geste sur, en forçant néanmoins, à cause de la rouille. Son regard alla s’ancrer à celui de Sleepy, elle fit :

-En fait… Ce n’est pas tellement l’apparence… Disons que, tu dégages quelque chose de particulier.

Andy avait apprit à aller au-delà des apparences. Dans son ancienne demeure, les habitants qu’elle côtoyait étaient les moines bouddhistes. Cette philosophie était, avant tout, basée sur l’élévation de l’esprit. Le corps, quant à lui, n’avait pas tellement d’importance, par conséquent, l’apparence non plus. D’ailleurs, les moines avaient pour coutume de se raser la tête, afin de ne plus avoir à s’occuper de leurs cheveux et ainsi se consacrer davantage à la méditation. C’est pourquoi, Andy ne donnait que peu d’importance à l’apparence physique. Bien entendu, celle de Sleepy l’avait interpellée : c’était la première fois qu’elle voyait un gothique, mais c’était plutôt son aura qui avait provoqué cette peur, chez elle.
La jeune fille essuya la pluie de son visage avec un coin de manche. Son regard dévia à nouveau sur le jeune homme, pendant un instant, elle eu l’air de l’inspecter.

-Pour être franche, tu m’inspires quelque chose d’obscur et aussi de la souffrance.

Elle détourna les yeux en rougissant légèrement.

-C’est idiot n’est ce pas ?

Ses mains vinrent d’agripper à son châle de laine. C’était dans son caractère de toujours dire ce qu’elle avait en tête, même si c’était parfois pour tenir des propos blessants ou étranges. Souvent, elle rougissait en s’entendant, comme aujourd’hui.
Son visage se releva, elle fit un léger sourire et dit, avec la volonté de faire dévier le sujet :

-Bon… Hé bien, c’est ouvert ! Alors… je suppose que nos chemins se séparent. Au revoir.

Elle fit un pas dehors, comme une gamine qui chercherait à s’enfuir de honte...

Alors qu’Andy s’apprêtait à s’enfuir, Sleepy l’arrêta en lui attrapant le cou. Elle eu un genre de sursaut de frayeur et constata, à ses dépends, qu’il avait une force incroyable. Elle ne songeait même pas à s’enfuir. Ses yeux, affolés, se rivèrent sur le visage blafard du garçon tandis qu’elle l’écoutait parler, à contre cœur. Il prononça des paroles terribles. Andy n’était généralement pas sensible à l’opinion des autres sur elle : lorsqu’on l’a jugeait, elle préférait ignorer les personnes, mais qu’on ose dire qu’elle n’était rien l’a blessa énormément. C’était totalement à l’opposé de sa philosophie, pour elle, chacun avait de la valeur, chacun avait de la bonté et c’était pour cela qu’elle avait ouvert la porte une minute plus tôt : elle était trahie.
Andy était tétanisée, elle n’osait pas faire le moindre geste. C’est en tremblant qu’elle senti la main de Sleepy, à nouveau, parcourir sa joue. Elle se sentait affreusement mal, elle tenta de se dégager, mais sans succès : il était trop fort.
Une joue blanche vint ensuite se coller à la sienne, provoquant un nouveau frisson le long de son échine, elle ne pu faire autrement que de l’écouter, encore. Ses mots sonnèrent comme des couteau plantés dans son cerveau, elle arrivait à peine à en comprendre le sens : il lui disait éprouver une sorte d’attirance pour elle, mais en même temps, il lui faisait mal. Après cela, il osa encore lui promettre de ne plus lui faire de mal.
L’instant suivant acheva de terroriser la pauvre Andy : il lui vola un baiser. La jeune fille tenta fébrilement de se débattre, mais elle n’avait pas la moindre chance. Elle ferma les yeux, ne voulant pas voir le visage de cet homme pendant qu’il la souillait de ce contact forcé. Une larme s’échappa du coin de son œil et alla se joindre aux gouttes de pluie, le long de sa joue.
Les quelques secondes que dura le baiser semblèrent des siècles pour Andy, mais enfin, il prit fin. Elle ouvrit les yeux, son expression était indéfinissable et son regard brisé, juste à temps pour pouvoir les poser sur son agresseur, qui posait un genou à terre.
Il se lança dans un nouveau monologue, sous les yeux médusés de Andy. La jeune fille l’écouta pendant qu’un flot de larme s’écoulait de ses yeux. Sa main passa lentement sur ses lèvres : elle les essuya, comme pour effacer ce qui venait de se produire. Lorsque le silence retomba sur leurs têtes, elle ne su pas que dire, dans un premier temps. Mais, doucement, progressivement, les idées jaillirent dans son esprit par centaine. La peur avait fait place à la colère. On vit ses traits se durcir et ses poings se serrer. Elle baissa les yeux vers le jeune homme et dit, d’un ton sûr, mais néanmoins sanglotant :

-Vous ne savez pas qui vous êtes ? Et bien, je vais vous le dire : vous êtes complètement fou ! Je ne sais pas où vous avez vu qu’on peut se conduire de cette manière avec les gens, mais… si vous continuez ainsi, vous resterez seul à jamais !

Elle arrêta sa tirade, le temps d’essuyer le coin de ses yeux.

-Vous osez me dire que vous ne voulez pas me faire de mal et en même temps que je ne suis rien pour vous, excusez moi, mais ça ne marche pas ! Si vous aviez un minimum de considération pour moi, vous ne m’auriez pas touché comme… comme vous l’aviez promit !

Andy éclata en sanglot, mais s’acharna à continuer.

-Alors non ! Je ne vais pas vous frapper ! Parce que vous êtes si misérable que vous ne le méritez même pas !

A mesure que ses paroles s’écoulaient, elle haussait le ton. Sa dernière phrase s’était presque terminée en cri. La jeune fille sécha ses larmes à nouveau et réajusta son châle. Elle s’était un peu calmée, dire ce qu’elle avait sur le cœur l’avait soulagée.
Ce fut donc d’une voix posée qu’elle ajouta ceci :

-Alors, peut être que vous êtes perdu, peut être que vous ne savez pas qui vous êtes… Vous n’êtes pas le seul, figurez vous. Mais… moi je vais vous dire, on est ce que l’on fait. C’est par nos actes qu’une personne se définit… et vous… pour le moment… vous n’êtes qu’un menteur !

Aussi étrange que cela pouvait paraître, ce n’était pas la violence dont il avait fait preuve à son égard qui lui était resté, ce n’était pas ce baiser volé, ni cette caresse indésirée, c’était juste la trahison, le mensonge. Il avait abusé de sa confiance : c’était le plus insupportable pour Andy.
La jeune fille remit son châle sur sa tête et fit volte face.

-Continuez de jouer avec moi si ça vous amuse… C’est facile, puisque vous êtes plus fort que moi, mais jamais vous n’aurez mon consentement, jamais je ne me laisserais faire. Je n’aurais qu’à me dire que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve, après, je n’aurais plus à vous voir… jamais.

La jeune fille détourna la tête vers l'arrière, dans la direction de Sleepy. Elle dit, d'un air défiant:

-Allez y, montrez moi un peu qui vous "êtes réellement".

Elle insista bien sur les deux derniers mots, car c'étaient ceux qu'avait employé Sleepy dans sa dernière réplique. Tout la question était de savoir si il allait continuer son jeu de domination, ou arrêter conformément à ses paroles. Andy lui laissait la liberté de choisir et par ce fait, l'opportunité de montrer sa vraie nature.
Même dans cette configuration extrême, la jeune fille ne pouvait s'empêcher de donner sa chance à l'autre. On lui faisait du mal et au lieu de s'enfuir, elle continuait de croire, d'espérer... Dans un murmure, elle glissa enfin:

-C'est votre dernière chance.

-Allez y, montrez moi un peu qui vous "êtes réellement". C'est votre dernière chance.

Il leva sa tête vers elle, d'un air surpris. Pourquoi n'avais telle pas peur, d'autre filles aurais déjà partie en courrant en criant au secours. Non, celle là n'était pas comme les autres. Différente, et un peu intrigante. Vivait telle dans le même monde que Sleepy ? Elle ne craignais en aucun cas la mort, étrange. Sleepy lui détourna le visage de la jeune fille, quand une fini larme coulure lentement sur son visage. Quelle était cette chose, cette chose qui n'étais plus apparue depuis des centaines d'années sur son visage. Il n'étais pas vraiment celui qu'il prétendre, pourquoi était'elle aussi gentille avec lui. Pourquoi lui redonner une dernière chance ? Alors qu'il était à deux doigt d'en finir de sa misérable existence. Sleepy, était complétement assommé. Devais-lui vraiment montrer son vrai visage ? accroupis sur c'est deux jambes, il réfléchissais. était'il judicieux de lui faire voir ? Elle avais réaliser quelque chose de presque impossible , elle devrais être rembourser pour son geste.. Pour vu qu'elle ne le raconte à personne ce qu'elle aller voir...Les yeux de Sleepy devin rouge, puis montra c'est canine aiguisé. Je pense qu'elle avais saisis, qu'il était vraiment maintenant. Une créature démoniaque, sans coeur. Peut-être comprend t'elle son comportement envers elle. Le jeune homme se releva, puis la prit dans c'est bras. Elle pleurais de sa faute, il se sentais mal à l'aise. Les pulsions de Sleepy était extrêmement forte, mais il résister à rien lui faire. Il ferma de nouveau les yeux, la mâchoire bien fermé. Ce qu'il était entrain de faire était incroyable, pouvoir la prendre dans c'est bras et de pouvoir se retenir était peut-être inaccessible autrefois. D'un côté, ça lui fessait mal...Il murmura dans son oreille.

Toute les choses que je tes dit ou pu faire n'était pas sincère...mais ce que je vais te dire va l'être...Je suis vraiment désoler de t'avoir fait de telle chose, de t'avoir pris en traitre, de t'avoir étrangler, de t'avoir embrasser. Je suis comme ça, cela n'est pas de ma faute. Je ne peut vraiment pas contrôler certaine chose, c'est la première fois que je prend quelqu'un dans mes bras...sans vraiment lui faire mal. c'est moi qui souffre en ce moment, je souffre de ne pas pouvoir faire ce que je fait d'habitude. C'est dur, j'espère que c'est une bonne preuve pour me faire pardonné. Je sais que je suis un idiot, je sais que tu me déteste surement. Je suis pas fréquentable, hé oui je suis seul. Alors que gagnerais tu d'être proche de moi ? En tous cas n'est plus peur de moi, j'espère que tu me fera confiance. Tu es une fille bien, ce n'est pas tout les jours que je te dirais ça. Toutes c'est choses là, viens du coeur le plus impur de ce monde. Demain...je ne serais surement plus comme ça, mais je n’oublirais en aucun cas ce moment de ma mémoire. Ne pleure plus, je suis là. je ne veut plus voir une seul larme sur ton visage, je veut voir ton sourire sur tes lèvres. J'aimerais redevenir comme toi, mais je ne peut plus faire retour en arrière. Je resterais une créature du mal, jusqu'au la mort...Alors toi, profite de la vie. Je ne t'embrasserais plus sans te le demander, je ne te toucherais plus sans avoir ton consentement. Je ne m'approcherais plus de toi, si tu le désire.

Sous cette pluie eu quelques secondes de silence, il sécha les larmes de la jeune fille avec sa main puis lui jeta quelque regard Avais-t'il vraiment réussit à lui prouvée ? Aller telle vraiment le croire cette fois-ci ou aller telle encore se méfier de lui ? Cette fille avais toujours du fond en elle, elle choisissait souvent de bonne décisions depuis leur rencontre. Le jeune homme attender sa réponse, qu'elle allais telle lui dire en échange ?

Andy fixait toujours le jeune homme, silencieuse, elle attendait la rémission ou le châtiment. Droite et fière, son visage s’était dénué d’expression, comme un combattant sur le peloton d’exécution, elle patientait juste. Celui-ci l’avait regardé. Son visage blanc était teinté d’étonnement. Peut être était à cause de la main qu’elle lui tendait ? Pour beaucoup, une telle réaction était synonyme de bêtise ou de sentimentalisme, mais pas pour Andy. Elle croyait fermement dans les personnes et souvent, elle se brûlait les ailes. Malgré cela, elle s’acharnait toujours. Il fallait croire qu’aujourd’hui, ses espoirs allaient être récompensés, car le jeune homme consenti à ouvrir son cœur, un peu.
Il leva les yeux vers elle : ils avaient virés au rouge. Ses dents, quant à elles, se distinguaient du commun des mortels par les canines : pointues, longues, aiguisées. Il n’en fallu pas plus à Andy pour tout comprendre : Sleepy était un vampire.
La jeune femme était choquée, ce n’était rien de le dire. Jusqu’à présent, elle n’avait jamais vu de vampire et les pensaient cantonnés au mythes et aux rumeurs. C’était réellement perturbant. Ses mains s’étaient glissées sur sa bouche, comme pour retenir une exclamation de stupeur : pas un son ne sorti, elle n’était plus capable de bouger. Il lui fallu plusieurs instants pour se remettre les idées en place et accepter d’admettre la chose. Maintenant, elle comprenait tout, de l’attitude qu’il avait eu jusqu’à son aura : c’était très clair. Elle ne l’excusait pas pour autant, mais elle comprenait.

Le jeune homme se releva et la prit doucement dans ses bras. Cette fois ci, Andy ne se débâti pas. D’une part, elle n’en avait pas la force, d’autre, elle était consciente de ce que représentait une telle confidence pour Sleepy. Elle respectait cela.
A nouveau, il s’excusa. Il expliqua ne pas toujours être maître de ses actes et à quel point sa condition était compliquée, autant que détestable. Ce vampire souffrait bel et bien, Andy ne s’était pas trompée.
Lorsque le silence retomba, la pluie n’avait pas cessée de tomber. La jeune fille était toujours confuse, mais un sentiment très doux avait aussi fait surface. Elle se sentait plus légère, comme si un poids s’était ôté de son cœur. Peut être que si elle s’était enfuie, comme elle avait hésité à le faire, ce poids persisterait encore. Elle ne regrettait pas de lui avoir laissé cette chance. Seulement, Sleepy l’avait dit lui-même : où tout ceci allait il les mener ? Y avait il un avenir à fréquenter un vampire ? A quoi bon lutter si notre sort est inéluctable ? Après tout, elle ne pouvait rien faire pour lui, rien, à part le tenter de goutter à son sang de jour en jour. C'était juste une cause perdue d'avance...
Ses yeux se levèrent vers les siens. Son expression était toujours confuse, mais désertée par la peur ou l’angoisse, seules restaient ces questions.
Elle resta quelques secondes en silence, à le regarder. Alors, sa main prit la sienne et elle fit, doucement :

-Il faudrait rentrer, j’ai froid… et tu es trempé.

A quoi bon battre la campagne en pleine nuit dans cet état ? Elle aurait tout le temps de prendre des photos le lendemain. Tout ce dont elle rêvait était d’enfiler des vêtements secs et de dormir un peu, histoire de se reposer l’esprit. On dit bien que la nuit porte conseil : elle allait en avoir besoin pour comprendre tout ceci.
Pour le moment, elle ne savait que dire. Elle avait donc préféré un langage silencieux, cette main, qu’elle avait saisit, exprimait ce qu’elle n’avait pas pu formuler avec des mots : elle le pardonnait.

[fin]