Une porte s'ouvrit.. Une jeune fille chargeait de trois valises apparut... Elle avait des cheveux longs et noirs attachaient en queux de cheval...

Elle regarda de droite à gauche, il n'y avait personnes, elle regarda dans l'armoire, il n'y avait aucune affaire, elle en déduit donc que sa colocataire n'était pas encore arrivée.

Elle commença à placer ces affaires dans la partie gauche de l'armoire toute en ce demandant comment était sa colocataire...

Andy avait marché longuement et en silence jusqu’au pensionnat. Elle avait prit tout son temps, faisant des détours par les endroits qui lui semblaient jolis, même si cela induisait de l’éloigner de son objectif. Elle n’était pas pressée, d’ailleurs, personne ne l’attendait là bas. Cela faisait bien longtemps que personne ne l’attendait plus à la maison. Car depuis l’âge de dix ans, la jeune fille avait du se débrouiller seule. Bien sur, il y avait toujours des gens pour veiller sur elle, dans le monastère, mais son destin lui avait été rendu. Andy appréciait cela. Elle aimait à faire ce que bon lui semblait et surtout, de le faire correctement. C’était une jeune fille très responsable.
C’était donc en connaissance de cause qu’elle avait flâné à travers la campagne, pour son pur plaisir. De son œil expert, elle avait photographié oiseaux, fleurs et ciel… Cherchant le meilleur angle, le cadrage parfait ou la plus belle lumière. D’immortaliser l’instant, elle ne s’en lassait pas. Andy était une contemplative. Son plus grand plaisir était de faire de beaux tirages en grand format, ou des plus petits : pour pouvoir les envoyer à son père par la poste. Son père était la seule famille qui lui restait, alors elle entretenait avec grand soin leur correspondance. Elle avait beau être indépendante, elle n’oubliait pas pour autant les siens.

Comme l’après midi avançait, Andy décida qu’il était temps de partir. Il fallait qu’elle arrive au pensionnat avant la nuit. La saison était peut être chaude, les nuits restaient meilleures à passer dans un bon lit. Elle pressa le pas et, en un quart d’heure, elle fut rendue.
Le pensionnat était tel qu’elle l’avait imaginé : grand, propre, agréable, elle était satisfaite. Il était également bien organisé, puisqu’elle trouva les dortoirs sans le moindre problème : tout était bien indiqué. La jeune fille monta lentement les marches de l’escalier, portant sa valise d’une main décharnée. Elle arriva vite à sa chambre.

Lorsqu’elle ouvrit la porte, Andy constata en premier lieu que quelqu’un était déjà la. Il s’agissait d’une fille, approximativement du même âge qu’elle, aux cheveux noirs. Ceux-ci étaient très longs et semblaient doux au toucher, rien à voir avec ceux de Andy, courts et emmêlés. Elle était paisiblement en train de ranger ses affaires dans son armoire. Apparemment, elle aussi venait d’arriver.
Andy ne dit rien, se contentant de l’observer pendant quelques secondes. Elle sourit légèrement, pour elle-même, et se décida à entrer.

-Bonjour.

Fit elle d’une voix claire et aimable. Ses pas la guidèrent immédiatement le lit libre, où elle déposa sa valise. Elle s’y assit un moment, désireuse de se familiariser un peu avec les meubles. Il y avait donc deux lits, une armoire de bonne taille et deux petits bureaux. Chaque lit avait sa table de chevet, sur le coté. Une grande fenêtre baignait toute la pièce de lumière. Celle-ci, exposée au sud, permettrait sans doute d’admirer de beaux lever ou coucher de soleil. Le sol et les murs revêtaient des tons clairs agréables.
Andy appréciait ce qu’elle voyait : tout était simple et bien organisé, rien de trop, ni de manquant. C’était idéal.
Elle se décida donc à ouvrir sa valise et commença à ranger ses affaires, à coté de sa colocataire, en profitant pour dire :

-Je m’appelle Andy MacAlister.

-Bonjour.
-Je m’appelle Andy MacAlister.

Pendant qu'elle était en train de placer ces t-shirt dans son armoire, la porte de la chambre s'ouvrit, elle attendit de placer son dernier t-shirt dans l'armoire pour se retourner. Elle vit une très belle jeune fille, aux cheveux blond un peu emmêlait à première vu mais ça lui donnait un air que Hinoru aimé beaucoup, accompagné d'un appareil photo...

- Enchanté, moi je m'appelle Hinoru Matsuda.

- Dis, qu'elle est ta capacité, je sais que je suis très curieuse !

La demoiselle en face était en train de terminer de ranger ses affaires. Elle se présenta immédiatement avec une infinie politesse. Son nom était typiquement japonais, mais néanmoins élégant. Sans perdre une seconde, elle lui demanda qu’elle était sa capacité. Andy détourna les yeux vers elle avec un léger sourire. La jeune fille ne perdait pas de temps et cela amusait beaucoup Andy. Elle répondit avec douceur.

-Oui c’est vrai, tu es drôlement curieuse.

La jeune fille marqua un temps d’arrêt, le temps de placer un pull en cashmere sur un des étages, à part. Elle mettait toujours les vêtements les plus délicats entre eux et en hauteur, afin d’être sure de ne pas les abîmer. Lorsqu’elle eu terminé de régler ce « détail » elle continua.

-Hé bien… ma capacité est un peu difficile à expliquer. Je ne sais pas si tu connais le principe de l’énergie vitale. C’est une énergie que tout les êtres vivants contiennent et qui les relies entres eux. Dans certaines cultures, on appelle cela le « qi ».

Andy se dirigea vers sa valise et retira d’autres affaires, ainsi que des cintres.

-En gros, ma spécificité est de produire énormément de cette énergie. Lorsque je la concentre, j’acquiers des capacités extraordinaires… Par exemple, je peux augmenter ma force ou mon agilité. Grâce à la connexion qui existe entre les êtres, par le biais de cette énergie, je peux aussi soigner. Tu as peut être entendu parler de ces moines au Tibet qui font de la lévitation en se concentrant : c’est le même principe.

La jeune fille se stoppa dans son explication et accrocha deux robes dans la penderie. Elle précisa :

-Le seul problème est que concentrer cette énergie est très difficile. Je n’y arrive pas encore très bien.

Ses yeux se détournèrent vers Hinoru, elle fit un petit sourire avant de dire :

-Voila, je ne sais pas si c’est très clair tout ça…

Andy avait terminé de ranger ses affaires, elle ferma donc sa valise et la glissa sous son lit. Sa main passa sur la couette : les draps n’avaient pas encore été mit, elle commença donc à s’en occuper. Dans le mouvement, elle questionna, à son tour.

-Je parle, je parle mais… à ton tour un peu ! Dis m’en plus.

La jeune fille n'avait pas l'habitude de parler beaucoup, mais lorsqu'elle devait le faire, elle veillait à ce que ce soit clair. Autant bien expliquer les choses, cela évite d'avoir à se répéter, pensait elle.

Hinoru écoutait attentivement ce que disait andy, elle trouvait sa capacité fantastique !

-Je parle, je parle mais... à ton tour un peu ! Dis m'en plus.

Hinoru, elle avait aussi fini de ranger ces affaires, elle mit sa valise sous son lit. Et commença à parler de sa capacité.

- D'accord à mon tour, mais ma capacité et beaucoup moins fantastique.

En disant ça, elle alla vers son lit pour le faire, puis elle continua..

- C'est plutot simple, je peux voler, n'importe où et n'importe quand et juste par la pensée.

Ce n'est pas grand-chose, c'est pour ça que je me suis inscrite ici pour pouvoir savoir si je peux faire d'autre chose avec se pourvoir et mieux le controlé, mais je crois que je ne peux pas faire d'autre chose avec dommage ^ ^"

Hinoru avait fini de faire son lit, elle s'y installa donc dessus, tous en continuant de parler.

-Sinon, ta capacité est fantastique, tu as beaucoup de chance...

Andy jetait un œil à son lit qu’elle venait d’achever de faire. Les draps étaient bleus clairs et à son goût. Comme à son habitude, elle l’avait fait au carré, à la perfection : pas la moindre pliure ne venait froisser le tissus. La jeune fille était très appliquée pour ce genre de tâches, au monastère, il était demandé que tout soit parfaitement rangé, rapidement. Elle avait donc l’habitude. Elle acheva le rangement de sa chambre en déposant plusieurs livres et romans sur sa table de chevet, après cela, elle s’installa en face de Hinoru pour lui prêter une oreille attentive.
Celle-ci précisa d’emblée que son don était moins impressionnant que celui de Andy, mais cette dernière en doutait : l’important n’était pas là, d’après elle. En effet, le pouvoir de la jeune Hinoru était de voler. C’était vrai qu’en apparence, cela paraissait bien simple, mais pour Andy : c’était merveilleux. Elle continua en expliquant qu’elle espérait progresser et pourquoi pas, découvrir de nouveaux aspects de son don.
Après cela, elle revint sur la capacité de Andy : à croire qu’elle était envieuse. La jeune écossaise sourit doucement et fit, avec son intonation posée typique :

-C’est sur que sur le papier, mon don a l’air impressionnant… mais franchement, ce n’est pas tellement le cas… toute cette énergie que je contiens est si… difficile à contrôler. Je dois sans cesse me concentrer pour m’assurer qu’elle circule bien, sinon je ressens des douleurs physiques.

Andy comparait souvent son don à la circulation routière. Elle disait que son corps était pareil à une route. Pour la plupart des gens, cette route était dégagée et les voitures circulaient bien. Dans son cas, c’était le contraire : sa route était bondée, c’est pourquoi elle devait se concentrer à longueur de temps, pour éviter les « embouteillages ».
La jeune fille remit une mèche de cheveux derrière son oreille et ajouta :

-Tu vois, ça fait cinq ans que je m’entraîne à maîtriser mon pouvoir et j’ai encore du mal. Je peux faire circuler mon énergie sans problème, mais pour la concentrer…c’est une autre histoire.

Ses yeux allèrent s’enfuir par la fenêtre : dehors, une brise agitait les feuillages des arbres du parc du pensionnat. Elle dit, avec un brin de mélancolie :

-Alors tu vois, c’est quand même toi la plus chanceuse. Tu peux aller voler quand tu le souhaites… ça doit vraiment être merveilleux de voler !

A ces derniers mots elle retourna les yeux vers Hinoru d’un air enthousiaste.