Nous étions tous les deux là. Collé l'un contre l'autre. Je me sentais tellement bien auprès de celle-ci. J'aurais tellement que cette caresse ne se finissent jamais. Que nos corps se réchauffe sous cette pluie glaciale. Je pouvais voir la scène au ralenti. Les gouttes de pluie qui tombaient autour de nous et aussi je voyais Keyla qui se séparait de moi voulant arrêter l'étreinte que nous étions entrain de faire. Je voyais nos bras qui s’éloignaient. Une partie de moi voulait s’avancer pour la remettre dans mes bras, mais je me disais que cela faisait que quelques minutes qu’on s’était retrouvés et qu’il serait plus sage de ma part de reprendre de ses nouvelles avant d’en faire d’avantage.

J’ai remarqué qu’elle regardait au sol, comme si elle cherchait ses mots. Cela faisait tellement longtemps qu’on s’était pas vu qu’elle devait avoir plusieurs question à me poser , car si cela n’était pas le cas, moi j’en avais. Qu’est-ce qui c’était passé depuis que je suis parti ? Est-ce que sa vie était meilleur à présent qu’elle était au Japon ? Bref tellement de question tournait dans ma tête que j’ai presque pas entendu ce qu’elle m’avait dit. Heureusement , j’avais entendu que je lui avait manqué également. Cela me rassura, cela voulait dire qu’elle avait peut-être aussi pensée à moi depuis tout ce temps de séparation.

Keyla se dirigea par la suite au balançoire , l’armure était rendu désagréable. D’habitude j’aurais enduré la lourdeur de l’armure, mais aujourd’hui, je voulais être le plus à l’aise possible. Alors, je me pencha le haut du corps vers le sol pour que la cotte de maille glisse jusqu’à la hauteur de mes omoplates pour ensuite la retirer en baissant d’avantage le haut de mon corps. Celle-ci frôla légèrement le sol mouillé , mais n’avait plus d’importance , car elle était déjà trempée . Je la déposa par la suite sur une balançoire un peu plus loin. Je me sentait plus léger sans mon armure sur le dos. Je suis allé m’asseoir à côté d’elle par la suite. Je la regardais. Cela n’était pas mon imagination cette fois. Elle était là au côté de moi. J’en revenais toujours pas. J’étais vraiment heureux de savoir qu’elle était là auprès de moi. On avait de nouveau un contact comme dans le temps. Nous allons pouvoir parler de notre vie et de ce qui c’était passé depuis ce tout ce temps.

La pluie continua de tomber même qu’elle devenait de plus en plus forte. J’avais presque l’impression qu’il allait y avoir un orage mais, j’étais avec Keyla et c’était tout ce qui comptait. J’affichais un sourire quand celle-ci me demanda si je l’avais reconnu hier dans le cours d’espagnol.

- Non , je ne t’avais pas reconnu hier , simplement que je me disais que cela était impossible que cela soit toi , car tu vivais en Suède alors, j’avais jamais pensé que tu te trouverais ici , au pensionnat Tsuruko. Mais bon, cela n’a plus d’importance , tu es là devant moi et c’est tout ce qui compte. Sinon , qu’est-ce qui c’est passé ? Pourquoi tu ne m’a pas donnée de nouvelle plus tôt ?

Je devais savoir ce qui c'était passé. Je devais savoir absolument tout. Est-ce qu'elle ne me donnait plus de nouvelle parce qu'elle ne voulait tout simplement plus me parler. Non, cela serait stupide sinon, elle ne serait pas venue jusqu'ici . Dans ce parc pour venir me voir. Non, il devait y avoir une autre raison.

(hj: désolé pour mon abscence et voici la réponse en espérant qu'elle soit correcte :hj )

Je me trouvais auprès d'elle. Je voulais absolument tout savoir. Ma tête allait exploser tellement je pensais à plusieurs scénario de vie qu'elle aurait pu avoir. Sauf que quand elle à toucher ma main avec le bout de ses doigts. Cela à calmer mon esprit. De sentir ses doigts sur ma main, d'avoir une partie de sa chaleur sur moi me rappelait des souvenirs de jeunesse. Ça me faisais tellement du bien que j'aurais pu rester ainsi comme cela pendant des heures. En plus de son sourire qu'elle venait de me faire, je me trouvais au ange. J'avais retrouvé une amie d'enfance , enfin est-ce que je peux la considérer comme telle ? Je ne sais pas trop en tout cas, je pouvais dire qu'elle était plus qu'une simple connaissance ,car avec tout ce qu'elle m'avait dit quand elle était plus jeune, disons que j'étais rendu presque son psychologue privé.

- C'est une longue histoire .. Tu as du temps pour l'écouter ?

J'adore les histoires, c'est ce qui fait la création de théâtre et le théâtre est une de mes très grande passion. Mon goût pour les costumes peut le témoigner à ma place. J'étais là, prêt à écouter tout ce qu'elle allait dire quand celle-ci fit un atchoum. J'ai eu un petit sourire sur le moment, mais c'est vrai qu'il commençait à faire froid et qu'il fallait penser tranquillement à se mettre à l'abri. Je ne voudrais pas non plus que Keyla tomba malade la première journée qu'on se voit. Alors quand celle-ci me proposa d'aller se couvrir de la pluie j'hocha de la tête pour acquiescer à la demande de Keyla pour qu'elle puisse me guider sous un arbre où la pluie ne nous tombait pas sur la tête.

- Un mois après ton départ, ma mère a trouvé mon portable avec tous nos messages. Elle était furieuse, c'était vraiment flippant et elle a finalement décidé de me le confisquer. Ce n'est qu'au bout de quelques mois qu'elle me l'a rendu .. Mais ton numéro n'y était plus. Je voulais tellement te parler ! Et j'attendais désespérément un message de te part ... j'ai fini par me convaincre que tu m'avais oublié.

- Quand je suis revenu chez moi, j'ai attendu ... j'ai attendu que tu m'enovie un nouveau message pour me souhaiter un bon retour chez moi , mais je n'ai pas eu de tes nouvelles, mais j'ai tout de même espéré pendant des jours et même pendant des semaines, mais en voyant très bien que tu ne me donnais plus de nouvelle , je me suis dis que tu m'avais oubliée également.

Le corps de Keyla vibrait, elle semblait avoir froid. Je me disais que de me coller contre elle pourrait la réchauffer . J'ai ôté mon tabard blanc avant histoire de ne plus avoir de linge mouiller sur le torse pour ensuite étendre mes bras autour de Keyla et la rapprocher vers moi pour que sa tête soit collé contre mon torse et qu'elle puisse entendre mon coeur qui bat. Je ressentais quelque chose d'intense pour elle, mais je ne savais pas trop quoi exactement. Je lui caressais ses longs cheveux mouillés tout en affichant un sourire.

- Mais ce qui compte c'est de se retrouver pas vrai ?

Spoiler:

On était collés , l'un contre l'autre , mais je sentais qu'elle avait encore froid. Elle tremblait dans mes bras. Hélas je ne pouvais rien faire de plus pour la réchauffer en ce moment. Tôt ou tard, il va falloir trouver un meilleur abri, car je ne voudrais pas que Keyla tombe malade par ma faute et de plus, je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir résister au froid étant torse nue. Si jamais elle avait encore froid dans quelques minutes, j'allais me lever avec elle dans mes bras afin qu'on se trouve un meilleur abri.

Je pensais à son bonheur et aussi au mien en même temps. On trouvait tous les deux que c'était important de savoir retrouvés et je le savais , car elle m'a fait un oui par un signe de tête. Certaines fois, je ressentais des frissons qui traversaient tout mon corps , mais cela ne durait que quelques secondes. Je ne voulais pas montrer à Keyla que je commençais à avoir froid, car elle semblait tellement bien dans mes bras. Elle me surprit quand elle retira son blouson pour ensuite se replacer contre moi. Je pouvais ressentir la chaleur de sa peau contre la mienne et cela me réchauffa un peu. Même que les frissons semblaient avoir disparus.

Il y a eu un certain moment de silence, on était sans doute trop bien ensemble qu'on ne savait pas quoi dire. Quand la main de Keyla toucha mon torse , j'ai eu un léger frisson , mais il dura seulement deux secondes et encore. Après un certain temps, nous étions là, tous les deux à se regarder droit dans les yeux. Je pouvais enfin regarder des ses yeux verts. Il était sans doute trop tôt pour lui avouer à quel point je la trouvais belle en ce moment, collée contre moi. De pouvoir avoir son visage proche du mien me permettais d'admirer sa splendeur. J'avais un sourire aux lèvres quand celle-ci dit qu'elle avait l'impression de rêver.

Je dois avouer que moi aussi, j'ai l'impression de rêver. J'ai l'impression que tout cela n'est que mon imagination qui ne fait encore des tours, mais pour tant, elle est là devant moi et nous sommes ensemble. C'est juste un moment merveilleux que je suis entrain de vivre avec elle.

-Et bien ... continuons ce rêve.

Je ne sais pas trop ce qui c'est passé par la suite, je n'avais plus de contrôle sur mon corps. Tout ce que je pouvais faire c'étais d'observer ce qui se passait. Mes mains caressaient le visage de Keyla quand j'ai ressenti une bouffée de chaleur au plus profond de moi. Cette chaleur était intense. Je ne comprenais pas trop ce qui provoquais cette sensation, mais mon visage était attiré vers celui de Keyla et j'ai ensuite fermé les yeux tout en continuant d'avancer mon visage vers celui de la jolie demoiselle .

Spoiler:

Moi, Reyno , je me retrouvais sous la pluie même torse nue, mais cela n'avait pas d'importance, je ressentais des bouffées de chaleur que me permettais de me garder au chaud, mais pour combien de temps je ne le savais pas trop.

Mon visage se rapprochait de plus en plus du sien, je ne savais pas ce qui allais se passer, mais je sentis tout de même la main de Keyla qui toucha l'une de mes joues. Sur le coup cela était froid , mais je me suis habitué rapidement , surtout quand je sentis les lèvres de celle-ci contre les miennes.

La sensation était tout simplement magique. J'en aucune idée de comment vous le dire, mais cela était intense et cela me faisais du bien au plus profond de moi-même. J'aurais aimé que cela dure plus longtemps, sauf que Keyla s'éloigna pour ensuite regarder le sol.

Est-ce que j'avais fait quelque chose de mal ? Aucune idée , mais ce que je sais c'est que j'avais aucune honte de mes actes et que j'étais heureux d'avoir offert mon premier baiser à Keyla , une amie d'enfance. Est-ce que je devais rester silencieux et attendre que le temps passe ou je devais agir. Après un certain temps à rester sous la pluie et l'ennuie. J'ai dirigé ma main droite vers le visage de Keyla quand celle-ci me regarda afin de lui faire des caresses sur l'une de ses joues en espérant ne pas trop la refroidir.

On se regardait tous les deux. Je sentais encore cette bonne sensation et je voulais dire quelques mots qui pouvaient les exprimer ou en exprimer une partie.

- Te quiero Keyla ... Euh , je veux dire , je t'aime Keyla

Même si cela fait plusieurs années que je suis au Japon, il m'arrive souvent de dire des mots en espagnols, mais cela ne me dérange pas de les traduire afin que la personne qui est devant moi comprenne ce que je lui ai dit.

J'enleva ma main de sur le visage de ma flamme afin de toucher mes lèvres, car je sentais encore la pression de ses lèvres contre les miennes et j'espérais ne pas oublier de sitôt. La pluie tomba de plus belle, on pouvait presque plus voir devant soi et même qu'on pouvait entendre des coups de tonnerres qui s'abattaient sur le terre. On ne devait pas rester à l'extérieur , on devait se trouver un meilleur endroit pour d'abriter.

Je me rapprocha de Keyla afin de la prendre dans mes bras avant de me lever. Elle n'était pas trop lourde, mais j'allais sûrement pas l'avoir dans mes bras éternellement. Je la regarda avec mes yeux océans tout en lui faisant un sourire avant de prendre de nouveau la parole.

- Bon ne restons pas ici, non seulement la tempête gronde, mais je commencer à avoir vraiment froid

La chaleur qui se propageait dans mon corps avait diminuée et je ressentais davantage le froid de la pluie. Je me pencha vers le sol afin de ramasser le blouson de Keyla afin qu'on ne soit pas obligés de revenir au parc pour aller le chercher avant de me relever et me diriger vers la sortie du parc. Pour ce qui est de ma cotte de maille et de mon tabard blanc, je les ai complètement oublié. Alors, ils traînent sur une balançoire et sous un arbre et je risque de ne pas les reprendre. Étant un grand passionné du théâtre, je suis capable de me refaire un tabard blanc avec une croix rouge comme celui que j'avais , mais j'avoue de ce qui est de la cotte de maille, cela va me prendre du temps. Peut être que finalement j'irai la rechercher une fois que le pluie sera terminer si jamais elle s'y trouve encore.

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Moi , Reyno Caballero, je venais d'annoncer à haute voix à une fille ce que je ressentais pour elle. Je venais de lui dire que je l'aimais. Bon encore une fois les mots son sortis en espagnol, mais cela est dans ma nature. Étant d'origine espagnole, on ne peut pas m'empêcher de parler ma langue maternelle. Mais, cela ne veut pas dire que je ne parle pas le japonnais pour autant, mais disons que cela n'est toujours pas facile après deux de vie commune dans ce pays. Au moins je me suis repris dans la langue japonnaise afin que celle-ci puisse me comprendre.

J'avais Keyla dans mes bras, je me dirigeais vers la sortie, car après tout l'orage venait de s'abattre sur la ville et je ne voulais pas que l'on reste plus longtemps dans le froid. Une fois rendu à la sortie, Keyla voulait descendre de mes bras et je le sentais bien, car elle tentait de se dégager, mais elle n'a pas eu besoin de le faire bien longtemps, car je la déposa doucement au sol. Je ne voulais pas non plus la déposer comme un sac de patate tout de même et lui risquer de lui faire du mal.

On se retrouvait de nouveau face à face, je pouvais très bien sentir la main de ma douce sur l'une de mes joues. Je mis mon épaule contre la main de Keyla afin que celle-ci soit davantage contre ma joue, que je puisse ressentir encore plus la chaleur que sa main propageait. Mais quand je sentis une autre main qui touchait ma nuque, j'arrêta de faire la pression sur l'autre main pour mieux profiter du moment qui passait. Je pouvais voir la scène au ralenti, elle fermait les yeux tout en me donnant un autre baiser.

Ce baiser était meilleur que le précédent en espérant qu'il ne soit moins bon que le prochain. J'étais toujours devant elle quand celle-ci me murmura à l'oreille qu'elle m'aimait aussi, mais cela me surprit un peu qu'elle me le dise en espagnol. Je ne pensais réellement pas qu'elle comprenait ma langue natale. Maintenant que je le sais, je lui parlerai plus souvent en espagnol. Je voyais qu'elle s'éloignait de moi, mais je voyais aussi bien que la nuit allait arriver à grand pas. En plus, je savais que j'allais la revoir puisqu'on était dans le même bâtiment. Alors, je partis en direction du pensionnat avec un grand sourire au visage en oubliant ma cotte de maille et mon tabard sous la pluie et l'orage.

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