Et la journée continue [Sally]

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Ça y est nous y voilà. Aoi, vient de partir histoire de laisser m’installer. La chambre est plutôt sympathique. Il y a assez d’espace pour deux personnes. Deux lits, deux bureaux, deux armoires… Je me demande qui est ma collègue de chambre… Enfin passons, j’enlève mon sweet qui laisse donc montré ma chevelure, ainsi que mon œil robotisé, et mon bras bandé jusqu’à ma main sauf les doigts. Mes valises étaient la devant un lit contre le mur. Le plus au fond. Ma mère connait toujours aussi bien mes gouts… Je commence donc à m’installer. Commençons par les vêtements, je les range tout dans une armoire près de mon lit. Maintenant mes objets personnels. Mon cadre avec une photo de ma mère et de mon père de cœur. Je ne digèrerais jamais ça mort… Je regarde la photo pensive. J’ai tellement versé des larmes pour lui que je me contente de pleuré à l’intérieur de moi-même… Je sors alors de ma rêverie quand une porte s’ouvre. Ça doit être ma collègue de chambre… Je pose la photo sur mon bureau le pendant que la nouvelle venue entre.

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Finalement, la personne que j’avais prit pour mon sauveur plus tôt dans la journée m’avait simplement envoyé baladé, me disant d’aller demander à la réceptionniste si j’avais besoin de quelqu’un. Bon, pour l’accueil on repassera. Quoi qu’il en soit, je savais que la réceptionniste était pleinement occupée avec ses petits problèmes de cœur, je donc dû me débrouiller seule. Errant dans les couloirs, je fini toutefois par trouver une âme charitable qui m’indiqua quel couloir prendre avant de retourner ruminer de sombres pensées sur un examen de mathématique qui, selon l’individu, c’était très mal passé. Bon, ce n’était ni de mes affaires, ni mon problème.

C’est environ cinq minutes plus tard que j’arrivai, à bout de souffle avec mon immense valise, devant la porte marquée du numéro sept. Juste avant d’entrer, je passai la chambre au peigne fin. J’y découvris tout de suite une signature mentale d’apparence humaine. Ensuite, une immense tristesse, un vide. Simplement une image, un homme prisonnier du temps, souriant. Sans doute une photographie. Bon, il est temps de redresser mes barrières mentales avant d’en savoir trop et d’entrer dans cette chambre pour changer les idées de la pauvre malheureuse. À peine le bourdonnement réinstallé dans ma tête que je cogne et que j’entre.

Je vois une jeune femme qui me fait dos et qui pose une photo encadrée sur son bureau. Pas besoin de vérifier, je sais à quoi elle ressemble. Je me force un sourire, inutile de terroriser ma colocataire dès les premiers instants. Puis, je soulève ma lourde valise pour la laisser tomber sur mon lit. Je m’assis alors aux côtés de celle-ci et je dépose mon regard océanique sur l’inconnue. Son bras plein de bandage est la première chose que je remarque, puis je décide de remonter jusqu’à son visage où un œil étrange m’attend. Bon, aller Sally! Cette fille a du en voir des pas jolies jolies, il faut que tu arrives à faire en sorte qu’elle ne se sente pas jugée par toi et surtout, qu’elle n’apprenne pas ce que tu peux faire. Ainsi, je m’armai de mon plus beau sourire tout en gardant ma barrière mentale bien haute, ce qui me procura très vite une migraine. Un lieu aussi habité que le pensionnat regorgeait de têtes à espionner.

- Enchanté! Je suis Sally Jones. Je viens d’arriver ici et j’espère qu’on pourra bien s’entendre. Je ne sais pas pour toi, mais ça ne me rendrait pas malheureuse de connaître au moins une personne dans l’immensité de cet endroit.

Et je lui souris, tout simplement. Je ne pouvais qu’espérer qu’elle ne me prendrait pour l’un de ces filles hypocrites qui en fait se fichent éperdument des sentiments des autres. Je ne pouvais qu’espérer qu’elle ne croirait pas que mon léger malaise venait de son bras pansé, mais bien de la tristesse que j’avais vu dans son esprit.

Spoiler:

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Une jeune fille au long cheveux blond entre dans la chambre. Elle pose sa grosse valise sur le lit restant. Elle me sort son plus beau sourire et se présente.

- Enchanté! Je suis Sally Jones. Je viens d’arriver ici et j’espère qu’on pourra bien s’entendre. Je ne sais pas pour toi, mais ça ne me rendrait pas malheureuse de connaître au moins une personne dans l’immensité de cet endroit.

Malgré son beau sourire je n’ai pas pu remarquer un malaise chez elle. Surement mon physique, mon œil rouge et mon bras métallique recouvert de bandage peu mettre. Je ne vois que ça en tout cas… Je pince mes lèvres et finie par faire un léger sourire.

-Sasha Stone, enchanté. Je viens d’arriver aussi.

Je m’abstiens bien sûr du reste, car je ne suis pas très bavarde. Mais je ne peux m’empêcher de lui faire remarquer se malaise que je ressens.

-Quelque chose ne va pas ? C’est vrai que mon physique n’est pas très…

J’eus un petit blanc.

-Plaisant.

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Je n’avais pas fini de parler que déjà, son expression m’informait qu’elle avait remarqué mon malaise. Tout d’abord, elle répondit à la politesse et se présenta. Sasha Stone, toute aussi nouvelle que moi. Puis, elle me demanda directement si quelque chose n’allait pas. Un peu incertaine, l’inconnue ajouta même que son physique était déplaisant. Oh non! Elle était exactement en train de croire ce que je ne voulais pas qu’elle croit. Si tôt sa phrase achevée que j’étais debout sur mes deux jambes en train de me confondre en excuses.

- Ce n’est pas ça du tout! Je m’excuse, vraiment, je n’ai rien contre ça!

Bon, comment mieux commencer qu’avec une réaction exagérée pour avoir l’air de tout sauf d’être sincère? Dur. Je pris une grande inspiration afin de me calmer et de lui expliquer la vraie situation. Il ne fallait pas que notre relation commence mal, nous étions colocataires après tout. Pesant soigneusement mes mots, je me jetai à l’eau en espérant de tout cœur me rattraper.

- Vois-tu, ce n’est pas ton apparence qui m’a mise mal à l’aise. Comment dire…(Pause.) Simplement, mon don, car tout le monde ici ou presque à un don tu le sais, et bien, il m’a fait ressentir ta tristesse. (Pause, puis je repris avec un débit plus nerveux et accéléré.) Mais ne t’inquiète pas! Je ne peux…

Je ne peux pas lui dire que je suis télépathe! Bon, situation de crise. Aller Sally, trouve. Quel autre pouvoir aurait pu te permettre de savoir ça sans pour autant qu’elle croit sa vie privé en danger. Bingo!

- Je ne peux pas sentir autre chose que les émotions. Mon don, c’est l’empathie. Donc voilà, c’est cette immense tristesse qui t’habitait il y a peu qui a causé mon malaise.

Bon, je n’aurais pas un prix nobel de l’amitié pour cette première rencontre, c’était certain. Au moins, j’ai réussi à conserver mon don secret. Parlant de mon don, le bourdonnement qui sert à occulter les pensées commençait à être douloureux. Déjà, je savais que je ne tarderais pas à percevoir des brides de ses pensées. Quoi qu’il en soit, je devais rester concentrée et lui changer les idées si je ne voulais pas voir ses sombres et tristes pensées défiler devant moi comme un film au cinéma.

- Et toi, quelle particularité t’a valu ton inscription?

Je lui fis un sourire que j’espérais des plus sincères, me concentrant tant bien que mal pour en entendre le moins possible.

Invité

La jeune fille se lève toute paniqué.

- Ce n’est pas ça du tout! Je m’excuse, vraiment, je n’ai rien contre ça!

A bon ? Pourtant je ne lui en voudrais pas. C’est tout à fait normal. Dans la panique elle essaye de se rattrapé comme si elle a fait une grosse erreur. Même si ce n’est pas le cas.

- Vois-tu, ce n’est pas ton apparence qui m’a mise mal à l’aise. Comment dire… Simplement, mon don, car tout le monde ici ou presque à un don tu le sais, et bien, il m’a fait ressentir ta tristesse… Mais ne t’inquiète pas! Je ne peux…

Tien, celle-là elle me cache quelque chose… Mais bon on ne va pas lui en vouloir elle fait ce qu’elle veut, c’est ça vie, si elle veut me mentir ben soit…

- Je ne peux pas sentir autre chose que les émotions. Mon don, c’est l’empathie. Donc voilà, c’est cette immense tristesse qui t’habitait il y a peu qui a causé mon malaise.

Bien essayer… Bien essayer… Mais bon ne cherchons pas plus loin. Je ne suis pas curieuse au point de vouloir à tout prix la vérité. Bon ok, je ne suis pas du tout curieuse.

- Et toi, quelle particularité t’a valu ton inscription?

Elle fait un sourire plus ou moins sincère. Bon on va essayer de mettre une meilleure ambiance…

-Une cyborg, ça se voit pourtant. Non ?

Je laisse échappé un rire forcée et lui répond.

-Je suis un élément. Élément Terre…

Je finis de ranger mes affaires sans rien dire et m’assoie sur mon lit.

Invité

Je m’en étais plus ou moins bien tiré. En fait, je m’en étais sans doute très mal tiré, mais me l’avouer tout de suite n’aurait servit qu’à me rendre plus mal à l’aise encore. Lorsque je lui demandai ce qui lui avait valu son inscription, elle me répondit d’une façon tout ce qu’il y avait de moins sympathique. Elle me dit avec sarcasme qu’un cyborg ça se remarquait, puis ajouta un rire forcé tout à fait désagréable qui me fit presque frissonner. Oh oui, si elle eut été une cyborg, j’en aurais été la première informée. Il semblerait donc que cette anomalie soit partielle. Elle ajouta ensuite faire partie de la catégorie des Éléments, la terre dans son cas. Puis, elle commença à ranger ses effets personnels. Bon, pas très sympathique la demoiselle, je n’aurais pas détesté une réponse plus élaborée. Quoi qu’il en soit, j’avais une idée des ampleurs des séquelles laissées par son passé et je pouvais très bien comprendre qu’elle ne veuille pas m’en parler d’avantage.

À Rome, on doit faire comme les romains. Je viderais ma valise dès maintenant, nous socialiserions plus tard. Je me levai et me tournai vers cette immense valise qui m’avait donné toutes les peines du monde dans l’escalier. Je remontai mes manches et trouvai la merveille dans mes affaires. Un petit radio destiné à recevoir mon précieux iPod, réceptacle de milles musiques destinées à me faire rêver. Je le déposai sur mon bureau et je me mis à chercher une chanson.

- J’espère que ça ne t’embêtera pas, je peux toujours l’arrêter s’il y a problème. Personnellement j’aime beaucoup la musique, ça permet une sorte de… détente.

Surtout dans mon cas avec toutes ces pensées qui n’étaient pas les miennes. Je pressai le bouton lecture et la chanson que j’avais choisie s’éleva dans le petit espace que nous partagerions à partir de ce jour. Mon choix musical avait été légèrement difficile. Rien de trop agressant, mais je ne voulais pas lui paraître bizarre et lui mettre du Beethoven. Car oui, j’aime plusieurs styles de musiques, tous plus variées les uns que les autres. Par nostalgie, j’optai finalement pour une chanson venant de mon pays, si loin de l’autre côté du Pacifique. L’Amérique du Nord! Les États-Unis! Une bonne vieille chanson qui me donnerait envie d’esquisser quelques pas de danse, ce que je fis d’ailleurs. Après ces quelques secondes de bonheur qui me feraient sans doute passer pour une folle, je me dirigeai vers ma valise. Tout en chantonnant et esquissant parfois quelques pas je commençai à transférer mes vêtements dans mon armoire, près du lit qui serait le mien. J’y plaçai également une paire de converse, une paire de bottes, un jeu de cartes, mon album photo venant de la maison, ma petite trousse de matériel hygiénique (brosse à dent, tampon, déodorant, etc) et quelques livres dont je n’aurais pas pu me passer. Quoi de mieux qu’un peu de Stephen King avant l’heure du coucher? Je vous le demande! Pour finir, je changeai la couverture ennuyeusement bleu poudre qui se trouvait sur mon nouveau lit pour la cacher dans le coffre au pied de mon lit. À la place j’installai la mienne, vieille couverture brun chocolat, j’ai toujours adoré cette couleur. Je plaçais un petit coussin d’une teinte de caramel sur le tout afin de faire un peu de variante. Ce qu’il manquait à mon installation? Une photo de moi et de mes anciens amis américains à notre bal de promo sur le meuble qui était le mien. J’eus un regard joyeux sur le tout et rangeai ma valise au fond de l’armoire. Je fermai ensuite mon iPod et le rangeai dans ma poche avec les écouteurs, laissant toutefois le petit radio sur mon bureau. Pour conclure le tout, je m’assis sur mon lit et retirai mes bottes avec un soupir de satisfaction. Je pouvais maintenant reporter mon attention sur ma colocataire.

- Alors, on pourrait faire connaissance puisqu’on va devoir se partager cette chambre un bon moment. Je suis américaine, mais tu l’as sans doute remarqué puisque, enfin. On dit que les japonais sont tous très sérieux, à côté de ça les américains, on passe pour de vrais débauchés!

Je ponctuai ma phrase d’un rire sincère, je n’avais pas besoin de le feindre après tout. Sur ce, je demeurai silencieuse. Je ne voulais pas être la fille ennuyeuse qui fait la conversation sur la météo durant des heures sans laisser à l’autre une chance de s’exprimer.

Invité

Alors que je finis de ranger mes affaires. Sally met de la musique qui m'est familière. Ma mère adore les américains, elle en est d'origine. D'où mon nom de famille anglais et mon prénom américain.

- J’espère que ça ne t’embêtera pas, je peux toujours l’arrêter s’il y a problème. Personnellement j’aime beaucoup la musique, ça permet une sorte de… détente.

Je lui fais signe que cela ne me dérange pas et regarde le vide le temps qu'elle range tous ces affaires. Quelques minutes plus tard, elle reprend la parole.

-Alors, on pourrait faire connaissance puisqu’on va devoir se partager cette chambre un bon moment. Je suis américaine, mais tu l’as sans doute remarqué puisque, enfin. On dit que les japonais sont tous très sérieux, à côté de ça les américains, on passe pour de vrais débauchés!

J’hausse les épaules et lache un leger rire aussi sincère que le sien.

-Je ne te cache pas que… Ça me rend toujours mal à l’aise de parler de moi. Mais je vais faire un effort…

*Sa la rendra mal à l’aise… En plus ça ne se raconte pas comme ça... Je vais lui dire l’essentiel*

-Je suis japonaise, ma mère à des origines américaine. Et je ne connais pas mon père.

*Le reste on va éviter de le dire, ce n’est pas très joyeux*

J’ai l’air bête à dire que ça moi… Une fille de mon âge doit avoir plein de chose à raconter et moi… Pas grand-chose.

-Et toi ?

Invité

Après ma petite tirade, j’étais demeurée silencieuse pour laisser la chance à ma colocataire de s'exprimer. À mon plus grand bonheur, elle haussa simplement les épaules et me sourit. Ayant assez d’expérience dans la détection d’à peu près tout ce qui passe dans la tête de tout le monde, je croyais pouvoir affirmer sans me tromper qu’il s’agissait d’un sourire sincère. Aussitôt je me sentis détendue et me permis de relâcher légèrement mes barrières. Juste assez pour avoir son état général et être certaine de ne pas poursuivre la conversation sur un sujet sensible. Elle me dit qu’il était plutôt difficile pour elle de parler de soi, ce qui ne me surpris pas vu la tristesse que j’avais perçue plus tôt. J’entendis toutefois le reste de sa pensée malgré moi. Elle avait peur de me mettre mal à l’aise et décida de couper court à son récit. Ce qu’elle dit ensuite fut qu’elle était japonaise, sa mère américaine et son père inconnu. Elle songea également à éviter le reste et je vis poindre la pointe de l’iceberg de sa tristesse. Pas très joyeux tout ça. Pour conclure, elle me demanda de parler de moi-même.

Je pris une inspiration. Bon, cette fille semblait avoir besoin d’aide et j’étais convaincue que je pourrais l’aider en jouant les psychologues d’une façon bien plus profonde que ce qu’elle pensait. Après tout, avec une certaine expérience et maîtrise de mon don, il est possible de suggérer des choses à un esprit. En fait, je pourrais sans doute même lui parler directement si je m’entrainais d’avantage, quoi qu’il en soit, je pouvais suggérer à son esprit une attitude plus joyeuse et diminuer l’ampleur de sa tristesse. Ce serait mal de tête assuré pour moi, mais à la longue de doses régulières de bonheur, ça permettait sans doute à quelqu’un de modifier certains aspects de sa vie. Toutefois, je n’avais jamais tenté l’expérience. Revenons à nos moutons, parler de moi-même…

- Je suis entièrement Américaine, du Maine. C’est pour ça que j’aime tant King, un auteur américain fantastique. Et ma vie a toujours été plutôt banale avant ce truc bizarre avec la lune. Depuis, quand mes amis ont compris ce que représentait le nouveau moi, ils m’ont fuit comme la peste. Même mes parents avaient peur de se trouver dans la même pièce que moi. C’est fou ce que les gens mentent et veulent préserver leurs petits secrets. Je ne voulais pas venir ici, mais mes parents en avaient marre de toujours surveiller leurs pensées à proximité de moi.

Je marquai une pause, on dirait bien que j’étais décidée à lui avouer quel était mon don, ou mon handicap, à vous de juger.

- Écoute, je ne voulais pas te dire quel est mon don pour ne pas que tu prennes peur comme les autres. Mais après réflexion, tu es ma camarade de chambre et je te dois au moins ça. Je comprendrais que tu veuilles changer de chambre. Mais ne t’inquiète pas! Je me contrôle et la plupart du temps je dresse des barrières mentales pour ne pas entendre. (Pause) Je suis télépathe. Ne le dit à personne je t’en prie. Je n’utilise pas beaucoup mon pouvoir et je ne voudrais pas que tout le monde m’évite ici aussi.

Invité

- Je suis entièrement Américaine, du Maine. C’est pour ça que j’aime tant King, un auteur américain fantastique. Et ma vie a toujours été plutôt banale avant ce truc bizarre avec la lune. Depuis, quand mes amis ont compris ce que représentait le nouveau moi, ils m’ont fuit comme la peste. Même mes parents avaient peur de se trouver dans la même pièce que moi. C’est fou ce que les gens mentent et veulent préserver leurs petits secrets. Je ne voulais pas venir ici, mais mes parents en avaient marre de toujours surveiller leurs pensées à proximité de moi.

Elle marche une pause, comme pour prendre de l'élant et me faire une révélation.

- Écoute, je ne voulais pas te dire quel est mon don pour ne pas que tu prennes peur comme les autres. Mais après réflexion, tu es ma camarade de chambre et je te dois au moins ça. Je comprendrais que tu veuilles changer de chambre. Mais ne t’inquiète pas! Je me contrôle et la plupart du temps je dresse des barrières mentales pour ne pas entendre. (Pause) Je suis télépathe. Ne le dit à personne je t’en prie. Je n’utilise pas beaucoup mon pouvoir et je ne voudrais pas que tout le monde m’évite ici aussi.

Je la regarde d'un air désolé. Et lui réponds.

-Je ne vois pas en quoi sa derange que tu sois telepathe. Sans vouloir te vexer, ça met complètement égal...

Je me lève pour m'assoir sur mon lit.

-Je garderais ton secret ne t'en fais pas. De mon coté je n'ai rien à cacher, j'assume toujours se que je pense. Donc détend toi, ne te force pas à ne pas lire dans mes pensée. Sa ne me gène pas. Au contraire, se sera pratique pour papoter télépatiquement sans qu'on nous entende.Non?

Je lui fais un petit sourire, restant assise sur mon lit.

» On continue la journée.[PV : Nath Davy]
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