Le luron de la Bibliothèque ~ [Pv = Qui veut]

Invité

L

'après midi s'annonçait comme pluvieux et maussade lorsque Héautontimorouménos se réveilla sur une étagère douteuse couverte d'une large pellicule de poussière. Un livre ouvert semblait faire office de couverture à notre Lutin qui ouvra lentement et à intervalle irrégulier ses yeux. Il déplaça le bouquin, dépoussiéra sa tunique en se la tapottant furtivement, et s'assit pour observer les alentours : Des bouquins l'encerclaient, et de part et d'autre se dressaient d'autres étagères espacées par un vide qu'il ne pouvait voir d'ici. Il remarqua que son chapeau à pointe était devant ses pieds, et il le ramassa pour l'enfourcher sur sa petite tête. Il bailla, et s'étira par la même occasion avant de se demander ce qu'il faisait là. Il ne sut répondre à cette question, et décida de passer outre le fait qu'il était perdu, après tout, à quoi bon se morfondre s'il on ne parvient pas à trouver une réponse ?

I

l se redressa, et avança en chancelant jusqu'au bord de l'étagère d'où il put apercevoir en bas une table, et une chaise tirée, ainsi que quelques ouvrages dans une langue qu'il n'avait jamais vu mais qu'il semblait connaître depuis toujours. Il haussa les épaules, et s'approcha de l'autre côté de l'étagère où il distingua à peu près le même schéma en contrebas. La monotonie des lieux ne le dérangeait pas, même s'il préférait voir de l'action. Il regarda les livres à son niveau, sans entendre la personne qui venait de s'assoir à sa droite, et fouilla dedans. Il n'y trouva hélas pas son bonheur, et vit que quelques oeuvres siégeaient en dessous de certaines qu'il avait déjà visité du regard, aussi envoya-t-il ces dernières par delà l'étagère de sorte que le garçon ou la jeune fille assis(e) en bas en reçut un premier sur la tête, puis un autre, et encore un, avant de constater qu'une pluie d'opuscules s'abattait sur lui (elle).

Invité

Petit matin ordinaire, la brise légère une après-midi rayonnante s'annonçait. Déjà tu te préparais à sortir... Mais où irais-tu ? Tu n'avais encore jamais rencontrée de personne que tu appréçiais dans ce pensionnat, tu n'avais encore jamais rencontrée de démon, ou même de personne appartenant à ton espèce, les sirènes... Alors pourquoi souhaitais-tu sortir pour cette belle après-midi de soleil ? Qui finalement, n'en serait pas une... Un amas de nuages gris vint lâcher sa forte pluie sur le pensionnat Tsuruko, surement le début d'un après midi sombre et sans fin... Les gouttes d'eau s'abatissaient sur toi, alors dans un élan, tu t'élanças vers le premier bâtiment capable de te protêger de la tempète...
La bibliothèque...

Nanako, il faudrait peut être plus te soucier de la météo...

Tu tarrêtais brusquement, essouflée par ta course. Plusieurs fois tes pieds furent tentés de se dérober, sous la pluie glissante, mais heureusement, Nanako, tu avais de l'équilibre, ce n'était pas aujourd'hui que tu te ferais avoir par une simple, mais redoutable pluie... Tu regardais les alentours, puis tu fixais les étagères de livres. De tout genre, du plus récent au plus ancien, les styles se confondait parmis les ouvrages tantot empilés vulgairement, tantôt placés soigneusement entre leurs semblables...

Être tombée sur ce lieu ne t'enchantais guère, cette endroit était pour toi extrêmement inutile, même pire, ennuyeux ! Jamais tu ne t'étais interessée à la littérature, de n'importe quelle sorte... Mais alors, pourquoi t'étais-tu avancée vers la première étagère, pourquoi avais-tu pioché quelques livres... Leurs titres ne t'embalaient pas, se fit avec une moue, comme si tu t'attendais à quelque chose, une sorte d'illumination, que tu les reposais. Tu parcouru ainsi plusieurs étagères jusqu'à tomber sur les ouvrages qui pouvaient faire ton soit disant "bonheur".

Nanako, on voyait bien que c'était ta première fois au sein d'une bibliothèque... Tu retirais bruyament quatres livres, assez pour que quelques têtes se tournent un instant vers toi, qui ne t'en rendais pas compte, avant de replacer leurs regards sur leurs travaux personnels. Ces ouvrages-là te paraissaient être les "bons", c'est pourquoi tu les jetais avec négligeance sur la table la plus proche (ce qui te valu une nouvelle fois des obeservations, avec en prime un "chut"), tu tirais la chaise et t'asseyais dessus. Tranquillement, tu ouvrais les livres au hasard et esseyait de déchiffrer leurs écrit... Mais soudain, tu reçu une chose en pleine tête... Suivit d'un deuxième... Un troisième... Cette pluie de livres s'abbatait sur toi... Et cela ne te faisait pas vraiment plaisir, tu répliquas donc avec un gros dictionnaire, qui, à cause de son poids, ne vola pas bien loin... Aussi tu levais, un regard froid sur tes grand yeux aux couleurs chaudes, et te dirigeais vers la personne à l'origine de cette pluie.

C'est étonnée que tu découvrais un petit... Tu ne savais pas vraiment ce qu'il était, mais sa petite taille te revailais qu'il n'avait rien un humain, sans compter sa peau verte, la flûte accrochée dans son dos... Pleins de détails qui n'arrivaient pourtant pas à te faire deviner que tu avais un Lutin sous tes yeux...

Doucement, tu t'approchais, tu adoucis ton regard, attrapa par le bras le petit et dis d'une voix mielleuse au lutin :

"Alors, on s'amuse à jeter des livres ?"

Tu ne savais peut-être pas que ta force serait rattrappée par la "malignité" du lutin...

HRP:

Invité

H

éautontimorouménos ne s'était pas rendu compte de l'incident qu'il avait causé, au même titre qu'il ne put anticiper sa "capture". Lorsqu'il sentit son bras se faire prendre, il tourna instinctivement la tête vers celui-ci, son sourire toujours affiché sur ses lèvres aux couleurs étranges. Cette réaction provoqua certainement la peur, ou un effet de surprise incontestable chez sa détractrice, mais il fit fi des différents sentiments qu'il pouvait inspirer.Il constata que la personne l'observait d'un air attendri, mais cela ne le toucha pas plus que ça, tout comme son timbre de voix toutefois étrange pour une première rencontre :

" Alors, on s'amuse à jeter des livres ? "

L

e lutin pencha sur la tête sur le côté, tandis que seul ses yeux semblaient indiquer l'incompréhension qu'il attribuait à cette question. Sa bouche ne changea pas de forme, ce qui devait sans doute beaucoup troubler la jeune femme. Il avait le don de surprendre et ce à cause de ses facilités à modeler un sourire sur son visage, ou encore en diversifiant ses expressions occulaires. Beaucoup de sentiments émanaient de sa petite personne, chose d'autant plus surprenant qu'il ne s'était pas forcément entrainé pour en arriver là. Il observa alors son bras, et reporta son regard sur la poitrinne de son interlocutrice, sur laquelle il insista. Il n'avait jamais vu quelque chose comme ça, aussi sortit-il sa flûte de son dos de son autre bras pour la pointer en direction des seins de la damoiselle. Celle-ci semblait grandir et le bout vient l'effleurer, avant qu'il ne regarde ses yeux. Il prit par la suite la parole :

" Qu'est-ce donc que ces trucs énormes et abominaux ? Vous ne pouvez rien faire pour...Limiter l'encombrement ? Peut-être ne vous prendriez-vous plus de livre... "

S

on air narquois prit tout son sens suite à ces propos qu'il annonça de sa voix traditionnellement aigue.

" Avouez que ce n'est pas très pratique, imaginez si je m'attachais une paire de ballons de baudruche gonflés jusqu'à n'en plus pouvoir sous ma tunique ? Nous serions probablement entrés en contact...Quoique...Cela ne vous gêne pas visiblement, j'en prends pour témoin vos manières. "

I

l souffla ensuite dans sa flûte et boucha les trous de son corps magiquement et à ce moment là, les cheveux de Nanako semblèrent voloter dans toutes les directions, et les livres aux alentours s'ouvrirent et se fermèrent à une vitesse ahurissante provoquant un vacarme qui n'alerta pas les lecteurs aux alentours. Il s'arrêta aussi subitement qu'il avait commencé, et tout redevint normal. Son instrument rapeticit et il le rangea de nouveau dans son dos. Il fit alors quelque tours sur lui même d'un pas chancelant, comme s'il dansait avec la sirène sur un air folklorique celtique, attendant une réaction de celle-ci.

Invité

Le lutin pencha sa tête sur un côté, ses yeux te regardaient d'une drôle de manière... Seul cette partie de son viseage changea de sentiment, le reste tel que sa bouche, restait immobile... Bizzarement, tu vis dans se comportement une forme d'insulte, ainsi tu restais méfiante au sujet du petit être, dont tu cherchais, avec grande peine, à identifier la provenance. Sa peau était le premier attribu extérieur t'alertant du fait qu'il était étranger...

Peut-être que du monde d'où il venait, le visage ne changeait pas en fonction des sentiments qu'épouvre les "personnes" ? Savais-tu... Cet être s'écartait de ta réalité... Aussi fus-tu très étonnée lorsqu'il sortit la flûte de son dos, après avoir fixé un bon moment ta poitrine... Une grosse affaira, cette partie de Nanako... Ton étonnement qui grandissait au fûr et à mesure que sa flûte s'alongeait se laissait maintenant entrevoir par tes yeux devenu... Bien plus grands qu'avant. Oui, cela était possible... Tu n'étais décidemment pas rassurée par le comportement du petit lutin, surtout quand il leva ses petits yeux vers les tiens, après que le bout de ta flûte soit venu t'effleurer le milieu de ta poitrine...

" Qu'est-ce donc que ces trucs énormes et abominaux ? Vous ne pouvez rien faire pour...Limiter l'encombrement ? Peut-être ne vous prendriez-vous plus de livre... "

Tu eu donc l'occasion d'agrandir, une fois de plus, tes yeux. Voilà une réplique à laquelle tu ne t'attendais pas... Vraiment, tu trouvais ce lutin pas comme les autres (Normal, il ne l'était pas)... Il t'inquiétait, tu voulu avoir un mouvement de recule, mais à cet instant là, rien ne bougeait autour de toi... De plus, tu te sentais offencée par ses paroles, surtout qu'il avait insité sur le fait que la poitrine était moche et emcombrente... Elle faisait pourtant ta fièreté, et t'était très pratique lors de tes missions " dans le but de te nourrir". La désagréable impression de manipulation vint s'installer au fond de toi... Elle n'avait pourtant aucune raison d'être...

" Avouez que ce n'est pas très pratique, imaginez si je m'attachais une paire de ballons de baudruche gonflés jusqu'à n'en plus pouvoir sous ma tunique ? Nous serions probablement entrés en contact...Quoique...Cela ne vous gêne pas visiblement, j'en prends pour témoin vos manières. "

Pour la première fois depuis ton arrivé dans le pensionnat, un petit rire d'amusement sortit de ta bouche. Tout ceci était justifié, car en un sens, si tu y réfléchissais bien, ce lutin n'avait pas tord. Un très court instant, le temps de terminer ton rire, pourtant si petit, tes cheveux se mirent à voler dans l'air, les livres furent ouverts puis refermés... Mais cet instant fut trop rapide pour que tu te rende compte de ce moment provoqué par la musique et la magie du lutin. Tu regardais les alentours histoire de déterminer l'endroit d'où avait pu sortir cette rafale de vent, alors que le petit être rangeait son instrument dans son dos. La danse qu'il commençait à exécuté te tira de tes interrogations, tu le regardais, un sourire amusé arqué sur ton visage...

"Hm, tu as bien raison sur ce point ci, petit être... Mais comment devrais-je vous nommer ? Pour moi, Nanako suffira. Je vous en pris, si vous me donner l'autorisation d'utiler le tutoiment à votre égare, je vous prierais de faire de même..."

Tu inspirais un bouffée d'air avant de reprendre...

"J'imagine aisément l'horreur que serait pour vous d'attacher deux énormes ballons à cette endroit..."

Surtout que tu l'imaginais en train de s'envolé à cause de son petit poids...

"Mais sachez que pour les femmes que nous sommes, la pointrine est un endroit fatidique. Elle à pour grand rôle d'allaiter nos nouveaux-nés... Perdre un sein est pour la plupart d'entre nous un véritable calvaire."

Tu avais l'impression d'être une maîtresse de primaire enseignant l'anatomie d'une femme à son élève. Mais cela t'amusais beaucoup...

"Mais peut-être que du monde d'où vous sortez, les femelles de votre espèce on un autre moyen de nourrir leurs enfants... A supposer qu'elle les nourissent, bien évidemment... Peut-être que, dans cette bibliothèque remplie d'ouvrages, pourriez-vous trouver de quoi m'interesser à ce sujet... J'en ferais de même si j'obtiens votre autorisation..."

Tu regardais un instant vers l'entrée de la bibliothèque, et dit discrètement au lutin :

"Dites... N'auriez-vous pas senti un courant d'air, et entendu pas la suite un gros bruit ?... J'ai cette impression d'être observée, c'est assez désagréable..."

Nanako, tu te trompais donc toujours autant dans tes scénarios...

Invité

E

lle rit suite à ses dires de bon coeur, et il exclamait l'amusement, non pas une quelconque nervosité ou autre forme de rires. Un certain sourire s'affichait sur son beau visage, mais le Lutin restait indifférent face à toutes ces expressions : Il se moquait de ce que les autres pouvaient penser de lui, tout comme il se moquait des autres. Il ne considérait d'ailleurs pas ceux à qui il inspirait la confiance comme ses amis. Pour lui, tout le monde était sur un même pied d'égalité, et elle ne faisait pas exception à la règle alors même qu'elle était armée de deux obus destructeurs. Suite à cela, elle prit la parole :

" Hm, tu as bien raison sur ce point ci, petit être... Mais comment devrais-je vous nommer ? Pour moi, Nanako suffira. Je vous en pris, si vous me donner l'autorisation d'utiler le tutoiment à votre égare, je vous prierais de faire de même... "

E

lle inspira, puis continua :

" J'imagine aisément l'horreur que serait pour vous d'attacher deux énormes ballons à cette endroit... "

L

a sirène reporta ses yeux sur les étalages emplis de bouquins et Héautontimorouménos en profita pour méditer sur ce qu'elle venait de dire. Elle ne semblait pas accoûtumée à la politesse, puisqu'elle tutoya en tout premier lieu. Il passa outre cette petite erreure, et elle lui révéla son nom : Nanako. Il était à coup sûr d'origine japonaise, ou des pays de l'Extrême Orient. Il trouvait ces prénoms exotiques drôles et étranges à la fois. C'était la première fois qu'il s'heurtait à une culture asiatique. Elle insista l'instant d'après sur la façon dont ils pouvaient se parler, et le Lutin ne vit aucun inconvénient à ce qu'elle le tutoye, mais l'inverse ne semblait pas réciproque, dans la mesure où il était habitué à vouvoyer tout le monde, puis elle conclut en rebondissant sur sa première altercation. Elle ne s'arrête pas là :

" Mais sachez que pour les femmes que nous sommes, la pointrine est un endroit fatidique. Elle à pour grand rôle d'allaiter nos nouveaux-nés... Perdre un sein est pour la plupart d'entre nous un véritable calvaire... "

S

on ton lui inspirait celui des enseignants, et elle se complaisait visiblement à en jouer un :

" Mais peut-être que du monde d'où vous sortez, les femelles de votre espèce on un autre moyen de nourrir leurs enfants... A supposer qu'elle les nourissent, bien évidemment... Peut-être que, dans cette bibliothèque remplie d'ouvrages, pourriez-vous trouver de quoi m'interesser à ce sujet... J'en ferais de même si j'obtiens votre autorisation... "

L

a petite créature abusait jusque là parfaitement de la naïveté de son interlocutrice. Il trouvait cela en revanche amusant, et distrayant. Il souriait toujours, et ses yeux bougeaient indépendament dans leur geôle globuleuse. Il poursuivit cette idiotie jusqu'à finalement entendre la voix de Nanako qui se voulait plus discrète :

" Dites... N'auriez-vous pas senti un courant d'air, et entendu pas la suite un gros bruit ?... J'ai cette impression d'être observée, c'est assez désagréable... "

H

éau' haussa les épaules, pour montrer qu'il n'en savait rien, et ce même s'il mentait, pour cesser de faire le pitre et de reprendre un poil de sérieux désabusé par sa voix infantile :

" Je n'ai jamais vu de "Sein"...A quoi cela ressemble-t-il ? Vous pourriez me le montrer, s'il vous plaît, Mademoiselle Nanako ? De là où je viens, les petits Lutins naissent dans les choux, et ils ne connaissent pas leur mère. "

I

l paraissait être parfaitement innocent, et ignare par la même occasion, de quoi accentuer de plus belle son emprise sur la belle dont il se jouait depuis un bon bout de temps. Il comptait bien conclure cette Farce en beauté, et pour ça, elle devait se montrer coopérente, mais il en avait probablement trop demandé. Qu'importe, il avait eu ce qu'il souhaitait. Il pencha la tête un petit moment en avant, puis il la fit pivoter autour de son cou. Il reprit aussitôt :

" Ah, et puis, je n'ai pas entendu de gros bruits...Votre imagination doit vous jouer des tours. Concernant votre soif de connaissances sur les Petites Gens...Hé bien, je ne sais pas où chercher...Je vous autorise également à me tutoyer. Nous voilà partis sur de bonnes bases, et donc, le Sein ? A quoi s'apparente-t-il ? On en trouve dans les marchés ? Racontez moi tout la dessus ! Je suis avide de savoir ! "

I

l était un très bon comédien, et à l'entendre, personne ne pouvait deviner qu'il abusait de la candeur de l'enfant. Il venait de régler la cuisson à petit feu, pour être sûr de ne pas brûler le plas, et il attendit des réponses à ces questions qui pouvaient gêner...

" Au faite, je suis Héautontimorouménos, mais vous pouvez m'appeler Héau', c'est plus court, plus rapide à prononcer, sans doute plus beau dans l'esthétique nippone, ou que sais-je encore ? "

Invité

Héautontimoré-machin-chose fit mine de n'avoir rien sentit du coup de vent t'inquiétant pourtant tant... Sa voix d'enfant naïf te parvenu jusqu'aux oreilles...

" Je n'ai jamais vu de "Sein"...A quoi cela ressemble-t-il ? Vous pourriez me le montrer, s'il vous plaît, Mademoiselle Nanako ? De là où je viens, les petits Lutins naissent dans les choux, et ils ne connaissent pas leur mère. "

Nanako, imbécile de Nanako, c'était plutôt toi, la naïve... Toi qui d'habitude, te joue des idiots, n'avas-tu pas rejoinds leur rang, à présent ?... Tu te faisais piéger par ce lutin comme un animal dans les marécages... Saurais-tu sortir de cette mare boueuse avant qu'il ne soit trop tard ? Je l'espère pour toi, mais en attendant, tu tentais de détourner le sujet...

"Ah... Alors comme ça, vous êtes donc un Lutin ?..."

Une pauvre phrase ne répondant bien sûr pas à la question principale du petit être. Son air innocent faisait que tu ne pensais pas grand mal de la créature, tu coyais qu'il ne se rendait pas compte de sa demande très déplacée... Il reprit sur la même voix, ses expressions corporelles restaient toujours les mêmes...

" Ah, et puis, je n'ai pas entendu de gros bruits...Votre imagination doit vous jouer des tours. Concernant votre soif de connaissances sur les Petites Gens...Hé bien, je ne sais pas où chercher...Je vous autorise également à me tutoyer. Nous voilà partis sur de bonnes bases, et donc, le Sein ? A quoi s'apparente-t-il ? On en trouve dans les marchés ? Racontez moi tout la dessus ! Je suis avide de savoir ! "

Tu ris de nouveau, un peu plus fortement cette fois-ci... Mais une certaine méfiance vint s'installer au fond de toi... En effet le fait qu'il est repris sa demande de cette manière, tu trouvais ça... Louche. Tu compris que le lutin n'était, finalement, pas si innocent que cela... Un petit sourire amusé vint à nouveau se dessiner sur ta petite bouche, mais s'était un sourire tellement petit que le lutin ne l'avait très certainement pas remarqué... Une idée germait dans ta tête, petite Nanako...
Ton instint de Sirène reprenait le dessus sur ta petite erreur, qui, comme tu le pensais, ne tarderait pas à se réparer.
En effet, longtemps que tu n'avais pas grognoté quelque chose... Pour ne pas paraître d'une attitude louche, tu repris ton air normal avant que le petit n'enchaîne :

" Au faite, je suis Héautontimorouménos, mais vous pouvez m'appeler Héau', c'est plus court, plus rapide à prononcer, sans doute plus beau dans l'esthétique nippone, ou que sais-je encore ? "

"Oui effectivement, Héau' est tout de même plus agréable à prononcer..."

Tu tournais discrètement la tête vers la sortie de la bibliothèque, la porte vitrée t'indiquait qu'il pleuvait toujours des cordes à l'extérieur. Tu attrapas la minuscule main d'Héautontimorou-bidule-chouette, et te mis à marcher doucement vers la sortie. Tu lui dit avec un ton doux se voulant rassurant...

"Si tu veux voir à quoi ressemble un sein, je t'emmène dehors, près de l'étang, et je temontrerais tout ce qu'il y a à voir..."

Tu le fis alors sortir de la bibliothèque, l'entraîna avec toi jusqu'à l'étang, et t'accroupis pour te mettre à sa hauteur, attendant sa réaction...

HRP:

Invité

" Oui effectivement, Héau' est tout de même plus agréable à prononcer... "

F

ut la dernière phrase qu'il entendit sortir de la bouche de Nanako dans la Bibliothèque. Suite à cela, elle prit la main du lutin et l'entraîna avec elle au dehors. Ils traversèrent un petit parc, tandis que la pluie s'abattait toujours avec persistance sur l'école. Il n'y avait personne, et cela se comprenait : D'immenses flaques d'eau recouvraient le sol jonché de feuilles mortes en cette saison. Elle s'exclama en cours de route, mais ce, juste avant de sortir de la salle des livres :

" Si tu veux voir à quoi ressemble un sein, je t'emmène dehors, près de l'étang, et je temontrerais tout ce qu'il y a à voir... "

I

l n'y pensa pas tout de suite, mais en déduit finalement après quelques minutes de marche qu'elle n'était pas si sotte. En temps normal, un être normalement constitué aurait refusé de montrer "ses seins", et voilà qu'elle souhaitait les lui révéler. C'était une ruse, elle voulait se jouer du petit être qui s'était moqué d'elle, mis là où cela devenait embêtant, c'est que du coup, il n'avait aucune idée de la nature de cette femme, et cela l'intriguait. Ils poursuivirent leur marche, traversant un établissement désert pour finalement sortir au dehors de ses enceintes. Ils passèrent par des rues que le Lutin n'avait jamais vues, et arrivèrent suite à dix minutes de marche devant un petit étang. Là, elle se tut et le petit être réagit :

" Les sots sont ici bas pour nos menus plaisirs...Mais que vois-je ? Une jeune femme désirant me montrer sa poitrine parce que je le veux bien. N'est-ce pas là louche ? Je me garderai de tout commentaire sur votre niaisitude, mais vous avez su rebondir, quoique je ne puisse rien y faire contre, et voilà que vous m'avez entraîné à l'écart de toute civilisation pour me faire quelque chose. De quel acabit ? Je l'ignore encore...Mais je doute que ceci soit mélioratif. "

I

l acheva la dessus, et attendit une quelconque réponse, ou une action...

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Le luron de la Bibliothèque ~ [Pv = Qui veut]

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