La dragonne regardait la lune se dessinant dans le ciel. Cette astre lunaire permettait de mieux y voir, comme un lampadaire géant en somme. Même si elle pouvait utiliser sa vision ou même les flammes, ici, elle s'abstenait de le faire, apparence humaine oblige. Elle n'aurait pas fait toutes ses cachotteries si elle ne voulait pas préserver sa seconde apparence.

Elle sourit. Le chemin jusqu'au Lac l'avait détendu. Les gosses du pensionnat l'avait plus d'une fois tenté de la voler. Il ne savait pas que la jeune femme veillait aux grains. Ils avaient fini à l'infirmerie, avec plus ou moins de bosses. La dragonne n'avait pas attendu qu'ils se défendent, ayant frappé plus rapide que son ombre. Elle avait même du attrapé l'un des fuyards avec sa queue reptilienne, le surprenant, et elle l'assomma directement pour qu'il y est une chance qu'il ne s'en souvienne pas, ou pense à son imagination. De toute facon, elle n'allait pas se laisser regarder sous sa jupe pour que l'on remarque son appendice autour de sa jambe.

Plaçant sa main sur sa poche elle l'a releva légèrement et la glissa dans cette dernière, sentant avec réconfort le manche de la poêle dans sa main. Elle la sortit et la regarda sous tous les angles possibles. Puis ayant fini l'inspection, elle la replaça. Certains rigolaient en pensant que la jeune femme se baladait toujours avec cet ustensile, mais le regrettaient lorsque justement celui ci toucher brutalement leur boîte crânienne.

Elle soupira posa ses bottes ainsi que ses chaussettes aux sol, puis enleva son bandeau laissant apparaitre ses deux cornes dorées et laissa sa queue libre de tout mouvement. Elle releva sa robe d'un côté et fit un noeud sur sa hanche. La dragonne mit un pieds à l'eau, celle ci l'embrassa froidement, laissant apparaitre de la chair de poule sur la peau de la jeune femme. Elle pesta contre le froid et continua de s'avancer. Soudain elle perçut un bruit venant du bord, puis vit une silhouette, mais impossible de voir si il était de sexe masculin ou féminin. Elle posa sa main sur sa tête et écarquilla les yeux. Son bandeau, elle l'avait laissé sur le bord. Mais quelle gourde ! Elle aurait voulu rejoindre le bord mais c'était trop tard. Elle cacha du mieux qu'elle pu ses cornes. La morsure du froid sur ses jambes la ramena à la réalité. Elle continuait de fixait l'inconnu puis se détourna de lui, regardant la Lune.

-Elle est belle n'est ce pas ?

[Firebrick]

Caroline en avait marre d'être enfermé dans sa nouvelle école, elle avait donc décidé de sortir, afin de découvrir un peu la ville où il se situait. En sortant, elle avait découvert un chemin qui s'éloignait complètement du chemin de la ville. Elle avait donc resserrée son fin pyjama, et s'y était engagée. Au bout d'un moment, elle arriva à un croisement, et suivit son instinct. Au bout d'un long moment de marche, elle arriva à un lac, où une légère brise secoua ses cheveux. *Zut, j'ai oublié de mettre mon bonnet !* Elle se dirigea vers l'eau. Elle retira ses chaussures, ses chaussettes, et plongea ses pieds dans l'eau. Soudain, elle aperçut une silhouette. Selon elle, elle était féminine, mais n'en était pas sûre. Caroline était presque sûre qu'elle avait une main sur sa tête. L'inconnue l'observa un long moment, puis se détourna d'elle, et lui affirma que la lune était belle. Pour la première fois qu'elle était là, elle regarda la lune. Oui, effectivement elle était belle, avec sa clarté argentée qui se dégageait d'elle, et toutes les étoiles qui brillaient autour.

- Oui, elle est vraiment belle. Mais ce qui me plaît le plus c'est que la belle couleur argentée qui se dégage d'elle.

Et elle resta vraiment longtemps à la contempler.

L'ombre se distingua finalement. Une jeune fille aux cheveux roses apparut dans la pénombre. Elle se dirigea vers l'eau retirant chaussettes et chaussures, ce qu'avait fait la dragonne il y a peu. Ses pieds allèrent dans l'eau. Elle ne semblait pourtant pas l'avoir remarqué lorsque la jeune femme lui adressa la parole. Elle dut l'entendre puisqu'elle répondit :

- Oui, elle est vraiment belle. Mais ce qui me plaît le plus c'est que la belle couleur argentée qui se dégage d'elle.

Il lui semblait que la jeune fille ne lui était pas inconnue. Elle l'avais déjà vu quelque part. Mais où... Surement au Self. Il n'y avait que là où elle avait pu voir la jeune fille. Des cheveux roses ça courent pas les rues. Elle qui avait une sainte horreur de cette couleur de gamine, elle plaignait la fillette d'avoir cette couleur de cheveux, qu'elle soit naturelle ou non. Qui peut aimer une couleur si enfantine ? Et puis comment avait-elle pu oublier cette rencontre ? Elle aurait du s'en souvenir...

-Excuse moi fillette, c'est naturelle ou non tes cheveux ?

C'était sortit un peu rapidement de sa bouche, mais elle voulait savoir si c'était une erreur de la nature (ses cheveux) ou bien si c'était du mauvais goût pur. Et même, au lieu de lui avoir donner son nom, elle lui avait demander cette chose si futile. Alors qu'elle ne regardait même plus la Lune, chose que la fillette semblait on ne peut plus absorber, elle marchait vers le bord. Elle continuait de garder sa main sur sa tête et défit le noeud de sur sa hanche. Son bandeau avait été placé négligemment sur le sol, et le récupéra pour le mettre sur sa tête, le nouant à l'arrière. Elle s'approcha de la rose et reprit la conversation.

-Dis moi, qu'elle est ton nom, fillette ?

Caroline fut surprise lorsque la femme s'approcha d'elle. Elle avait osé dire qu'elle était une fillette ? Bon, en même temps, elle n'avait que 13 ans, donc en comparaison de cette femme, elle était effectivement une fillette.

- Oui, ma couleur de cheveux est effectivement naturelle.

Mais pourquoi la femme voulait-elle savoir cela. Elle était sortie de l'eau, et Caroline l'avait déjà vu. Peut-être à l'école, c'était peut-être un professeur, elle n'avait pas vraiment fait attention aux adultes qu'elle rencontrait, hier au aujourd'hui. Elle secoua ses cheveux. la femme avait mis un bandeau sur les cheveux, elle se demandait bien pourquoi, et elle se demandait aussi pourquoi voulait-elle savoir savoir son prénom.

- Excusez moi madame, mais pourquoi voulez-vous savoir mon prénom, je ne sais pas si cela vous avancerez à quelque chose. Mais bon, je m'appelle Caroline Lecomte. Et vous, vous êtes professeur aux pensionnat ou vous êtes une habitante de la ville. Excusez-moi mais je suis arrivée hier et je n'ai pas fait attention aux adultes que je rencontrais aux pensionnat.

Elle sortit ses pieds de l'eau, remit ses chaussettes ainsi ses chaussures, et s'avança vers l'adulte, afin d'être à sa hauteur. Caroline se sentit encore plus petite que d'habitude, étant donnée qu'elle devait faire au moins quinze centimètres de plus qu'elle.
* Bon, penser à mettre des talons, dorénavant, pour ne plus être si petite !*

- Au fait, cela vous gêne que la couleur de mes cheveux soit naturelles ?

- Oui, ma couleur de cheveux est effectivement naturelle.

Ouch ! Elle ne devait pas voir tout du bon côté la mioche. Surtout qu'elle devait être sujette à des bêtises aussi futiles les unes que les autres. et dire qu'elle pensait pouvoir être tranquille cette nuit, c'était loupé. Elle avait vraiment eu envie de s'envoler, pourquoi pile à ce moment là il fallait qu'on vienne ?Elle fronça les sourcils et sa queue fouetta l'air, bien que silencieusement sous sa robe, à l'abri des regards. La fillette secoua ses cheveux, faisant bouger cette affreuse ensemble de rose.

- Excusez moi madame, mais pourquoi voulez-vous savoir mon prénom, je ne sais pas si cela vous avancerez à quelque chose. Mais bon, je m'appelle Caroline Lecomte. Et vous, vous êtes professeur aux pensionnat ou vous êtes une habitante de la ville. Excusez-moi mais je suis arrivée hier et je n'ai pas fait attention aux adultes que je rencontrais aux pensionnat.

La jeune femme hésita à sortir sa poêle de sa poche. Lui avait-elle dit Madame ? L'avait-elle vieilli ? Et de surcroit mariée ? C'était bien inutile de s'énerver pour ce genre de chose, mais il faut bien avouer que voir la dragonne, mariée, serait aussi plausible qu'un oiseau qui vole, sans ailes. La gamine sortit de l'eau et renfila ses vêtements. La fillette se rapprocha de la dragonne. Cette dernière afficha un sourire pas très engageant alors qu'elle venait d'arrivée à sa hauteur. Plutôt rare, la jeune femme était plus grande que son interlocutrice, agrandissant le sourire déjà bien grand de la femme reptilienne.

- au fait, cela vous gêne que la couleur de mes cheveux soit naturelles ?

Elle haussa un sourcil. Qu'est ce que ça pouvait lui faire ? Elle n'allait pas dire que la jeune fille avait une couleur de cheveux horrible... Quoique ...

- Qu'est ce que ça peut te faire ? T'es née comme ça, fillette. Même si je trouve que le rose fait enfantin. Enfin bref, ça doit pas te déranger plus que ça, je me trompe ?

Mamoru croisa les bras en la fixant d'un air dédaigneux. Si elle pose trop de questions elle va s'en prendre un.

Oui, elle était née comme ça, et elle était plutôt fière d'être différente des autres. Elle sourit intérieurement lorsque la femme devant elle la fixa d'un air dédaigneux. Elle ne devait pas vraiment l'apprécier, mais bon, c'était l'impression qu'elle faisait à tout le monde alors, que ce soit à un adulte, ou quelqu'un qui avait dans les environs de son âge, cela lui était bien égal.

- rien c'est juste que je me le demandais, c'est tout. Et puis, cette couleur de cheveux fait un peu gamin, c'est vrai, mais bon, je m'y suis fait. Et puis, je préfère en être fière, pour ne pas laisser l'occasion aux autres de se moquer de moi.

Apparemment, ça ne lui plaisait pas, mais bon, elle avait raison après tout, cela ne lui servait à rien. Mais elle aimais bien aussi savoir l'avis des autres à son sujet, enfin, l'avis des gens dont elle avait l'impression qu'il pouvait être sympathique avec elle. Mais elle devait en plus montrer du respect envers les adultes. Elle réfléchit à ce qu'elle venait de lui dire, et se rendit compte que c'était vraiment arrogant. Elle devrait essayer de se rattraper, bien qu'à son avis, maintenant la femme ne la porte pas dans on coeur. Elle marmonna donc :

- Excusez-moi, vous êtes une adulte et je vous dois donc du respect. Je m'ex.....m'ex....

Rah ! Ce mot ne voulais pas sortir ! Elle devait pourtant le dire, bien que cela ne lui plut pas, mais ce fut d'une voix vraiment basse, et avec, à la prime, une grimace qui mériterait de remporter le premier prix à un concours.

- Je m'excuse de ce que je vous ai dit, veuillez me pardonner.

Voilà ! Elle l'avait dit ! Pas trop dur finalement !

Elle fixa la gamine, qui devait le prendre plutôt bien.

- rien c'est juste que je me le demandais, c'est tout. Et puis, cette couleur de cheveux fait un peu gamin, c'est vrai, mais bon, je m'y suis fait. Et puis, je préfère en être fière, pour ne pas laisser l'occasion aux autres de se moquer de moi.

La jeune femme était blasée par cette réponse. Et elle ? Elle avait beau était fière de ce qu'elle était, elle n'avait pas eu de cadeau. Ces affreux gosses lui avaient mené la vie dure. Et elle, venant se poser comme une fleur. Mais oui, je suis fière de ma couleur de cheveux~ Oui elle fait un peu gamin, et alors, je m'y suis faites~... Mamoru grogna discrètement entre ses dents. Soudain, une envie pointa le bout de son nez dans la tête de la jeune femme. Si elle? Elle sentait la jeune fille, aucune trace qui faisait d'elle une humaine non normal ne se manifestait en elle. Et puisqu'elle n'aime pas les humains, elle en sera une victime. Une de plus dans ce fucking monde. Qui se soucierait d'une gamine aux cheveux roses ? Elle marmonna alors que la dragonne était en pleine réflexion :

- Excusez-moi, vous êtes une adulte et je vous dois donc du respect. Je m'ex.....m'ex....

La jeune femme soupira. Pourquoi avait-il fallut qu'elle tombe sur une humaine banale, qui ne sait pas vraiment parler ET qui a une couleur horrible ?

- Je m'excuse de ce que je vous ai dit, veuillez me pardonner.

-Dit donc gamine, tu penses être excusée rien qu'avec des paroles ? Stupide humaine. Non, non, non ... C'est pas comme ça dans la vie, peut être que tu faisais ça avec les autres et que ta bouille les amadouait, mais pas moi.

Pendant ses paroles, sa queue reptilien se délia de sa jambe en toute discrétion sous sa robe, et se lia à celle de la rose. Tirant d'un coup sec vers elle, la faisant tomber en arrière. Elle la releva les pieds en l'air et ses yeux habituellement vert devinrent dorés alors que ce qui entoure normalement l'iris est blanc, mais à cette instant, ce n'est que du noir. Ses dents étaient dangereusement aiguisées et se voyaient parfaitement bien grâce à son sourire. Un beau sourire de psychopathe sur ses lèvres. Aucunes idées claires ne semblaient poindre dans ses prunelles d'or.

-Alors comment va-t-on te cuisiner, humaine ? Oh et ne tente pas de me frapper, j'ai la peau dure, héhé !

Elle pensait vraiment qu'elle essayer de l'amadouer ? Bon, ben puisqu'elle n'acceptait pas ses excuses, elle s'apprêta à s'en aller. Alors que Caroline se retournait, la jeune fille tomba d'un seul coup pat terre, se retrouvant les quatre fers en l'air. La femme s'avança vers elle, ses yeux étant passé aux dorés. Caroline sourit, des humains normaux auraient eu peur, mais elle, elle n'avait pas peur. Donc elle n'essayerait pas de la frapper, surtout si elle dit que ça ne servirait à rien. Elle se releva sur ses coudes et la regarda dans les yeux. Apparemment elle s'en était fait une ennemie.

- De toute façon je n'aurais pas essayer de fous frapper. Non, je ne pensé pas vous amadouer mais mes parents m'ont bien élevés donc je me suis excusé parce que c'est ce qu'il faut faire quand on a été ingrat avec quelqu'un.

La femme la souleva soudain de terre, la retourna, et se demanda comment elle allait la cuisiner. Caroline se tut, mais repensa au fait que la femme qu'elle avait devant elle lui avait dit "stupide humaine". Ca ne lui avait pas sauté aux yeux aux départ, mais maintenant elle s'en souvenait. Etrange, elle aussi elle était humaine.

- Mais, vous aussi vous êtes une humaine. Alors pourquoi avez vous dit "Stupide humaine" ? Et puis vous ne pourrez pas me cuisiner, je suis trop coriace.

- De toute façon je n'aurais pas essayer de vous frapper. Non, je ne pensé pas vous amadouer mais mes parents m'ont bien élevés donc je me suis excusée parce que c'est ce qu'il faut faire quand on a été ingrat avec quelqu'un.
Elle laissa un blanc puis reprit :

[color=darkblue]- Mais, vous aussi vous êtes une humaine. Alors pourquoi avez vous dit "Stupide humaine" ? Et puis vous ne pourrez pas me cuisiner, je suis trop coriace.[color]

Elle éclata d'un rire franc. La gamine pensait franchement qu'elle était humaine. Mais elle est aveugle en plus. Elle pose ses deux mains sur sa poitrine tout en riant. Ce qui la maintenait en l'air c'était quelque chose d'écailleux. Pas quelque chose de franchement humain.
Elle ? Être humaine ? C'était la meilleure. Elle essuya une larme qui avait perlé sur sa joue et toussota en reprenant son souffle. La gamine pensait franchement que le "je suis trop coriace" la découragerait ? Elle aura beau être coriace, ses crocs n'en feront qu'une bouchée. Elle défit les nœuds de son bandeau et le retira brusquement. Les deux cornes rendues visibles, brillaient grâce à la Lune.

-Tu penses franchement que je suis toujours humaine ? Nan, on est pas dans une émission où on piège les gens. Bien sur que nan. Il faut vraiment être stupide pour penser ça. Même lorsque tu et soulevais du sol. Ce ne sont pas mes mains qui te maintiennent. Je vais te bouffer, ma petite, te cuisiner !

La, Caroline commencer à paniquer, mais ne le montra pas. Elle tourna la tête, afin de voir ce qui la soulevait, et elle vit une queue. Une queue ? Avec des écaille ? Sa tête pivota tout de suite vers la femme, et vit deux cornes brillantes sur sa tête. Alors, si on résumait, deux cornes et une queue écailleuse, quel animal avait ça ? Il y en avait bien un, mais c'était un animal mythique. Elle n'allait tout de même pas le citer...Quoique, au point où elle en était !

- Donc, si je résume, vous avez une queue écailleuse et deux cornes. Ce qui veut dire que vous êtes un dragon, c'est ça ? bon, maintenant, si vous vouliez bien me lâcher, c'est pas que je m'ennuie, mais demain j'ai cours moi ! On pourra continuer cette discussion demain soir à la même heure si ça ne vous gêne pas !

Elle essaya de se dégager en se secouant, vainement !

- Bon, lâcher moi maintenant c'est bon !