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 Breena Lockwood [Dortoir #6]

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Breena Locktwood

Breena Locktwood

Féminin Poissons Coq
Messages : 14
Date d'inscription : 20/09/2013
Age : 31

Breena Lockwood [Dortoir #6] Empty
MessageSujet: Breena Lockwood [Dortoir #6]   Breena Lockwood [Dortoir #6] Icon_minitimeVen 20 Sep - 22:11

Présentation de Breena Locktwood  
D'où vient le physique du personnage ? :  Personnage original° Zerochan

Age (Entre 11 & 17 ans) : 15 ans
Sexe : Féminin
Nationalité : Américaine
Type:Superhero
Caractéristique : Distorsion de l’espace-temps.
De haut en bas et de bas en haut, tout est sans dessus-dessous. À son bon vouloir, la gravité ne semble plus être maître de quoi que ce soit. Seul les objets et ceux qu’elle accepte dans son univers ne sont pas affectés, mais pour le reste du monde le plafond peut soudainement devenir plancher… Ou la porte du réfrigérateur peut donner accès à une forêt…

Caractère (3 lignes complètes minimum) :
Bee n’a rien d’une personne normale, du moins, quand elle n’est pas dans une salle de classe. Elle est quelqu’un que l’on pour qualifier de… Impulsif? Et doter d’un sens de l’humour très présent et assez facile à cerner. C’est une personne intelligente, qui possède un système D (débrouillard) presque à toutes épreuves et qui se soucie beaucoup des autres. Cependant, le trait dominant de son caractère est l’exubérance. On peut également dire que, le jour où l’expressivité a plut sur la terre, elle n’avait pas son parapluie…. Elle possède de nombreux tics et bon nombre de particularités qui font d’elle une personne étrange et attachante…Par exemple, lorsqu’elle réfléchit, Bee a tendance à frotter frénétiquement et de façon circulaire ses pouces et index, puis, lorsqu’elle se retrouve devant quelque chose d’étrange ou encore dans une situation désagréable, elle ne peut s’empêcher de sourire bêtement en s’imaginant mile et un endroit où elle ne voudrait pas être. Même que lorsqu’elle se croit seule, elle a tendance à chanter en énumérant ces dits endroits. De plus, quand la demoiselle s’ennui, elle émet parfois de drôles et énervants petits sons qu’elle fait en claquant sa langue contre ses dents.  Il n’est pas impossible de la voir fréquemment se mordre les phalanges pour ne pas dire de bêtises, car elle est incapable de tenir sa langue en présence d’une personne qui postillonne, qui a mauvaise haleine ou qui à quelque chose de coincer entre les dents. Que voulez-vous, mieux vaut de mordre que de dire des choses blessantes, quoi que pour le truc entre les dents, elle préfère seulement ne pas interrompre les autres… Bee est quelqu’un de franc et qui désapprouve les abus en situation de rapport de force. Chacun à sa place dans cet univers et ceux qui en ont le pouvoir on le devoir de le maintenir en équilibre et en paix.

Physique (2 lignes complètes minimum) :
En la regardant de loin, son allure élancée ainsi que ses membres fins et délicats qui semblent être plus longs qu’ils ne le sont réellement, elle donne  l’impression d’être plus grande que son mètre soixante. La première chose que l’on remarque chez la jeune femme, c’est qu’elle possède une paire d'yeux aux iris hypnotiques. Il n’est plus si exceptionnel aujourd’hui de rencontrer des gens dont les yeux n’ont pas la même couleur, pourtant… Bee intime souvent, malgré elle, les autres avec son iris d'un bleu si intense qu'on les croirait phosphorescents et son autre perle troublante d’une teinte orangée. Il est difficile de les ignorer lorsque l’on la regarde car son regard est  souligné par de volumineux cils noirs qui contrastent avec son teint.

Sa peau brillante et gorgée de soleil reflète la chair tendre de la pêche. D’allure lisse et unie telle une toile vierge, la peau de la jeune femme comporte cependant  deux imperfections.  Aussi minime et discrète soit la première, tache de naissance en forme de patte d’ours sur l’intérieur de sa cuisse droite, la seconde a le mérite de susciter bon nombre de questions. Souvenir de son enfance, avant qu’elle ne contrôle parfaitement son pouvoir, une longue cicatrice lui traverse le dos. D’un rein à l’autre, un renflement de peau plus claire montre l’endroit où le sang de l’enfant s’était déversé.

Évidemment, ses interminables cheveux d’ivoire séculaire ne passent que très rarement inaperçu. En fait, ils ne sont que très rarement simplement blonds, ils donnent plutôt l’impression d’être la toile du plus talentueux peintre lorsque le soleil s’y reflète. Ses traits fins et discrets, qui n’ont jamais réellement été examinés par le passé, s'harmonisent très bien à sa mâchoire peu prononcée qui néanmoins se termine un menton découpé au couteau, aux fossettes qui apparaissent lorsqu’elle sourit ainsi qu’à son nez étroit au bout pourtant arrondi. D’ailleurs, il n’y a que deux parties de son corps que ne respectent pas les qualificatifs « fin» et «discret» : Ses énormes lèvres pulpeuses couleur pêche et sa poitrine.

Goûts (3 lignes complètes minimum) :
Bee se réjouit d’un rien. Un livre, un ciel bleu et de l’herbe tendre, une journée pluvieuse et une paire de botte, un animal quelconque, de la musique  ou simplement un coin tranquille où écrire.  Elle adore évidemment  le baseball et la gymnastique, mais ce qu’elle préfère c’est la cuisine.  Bee ne se casse pas la tête, elle prend la vie comme elle vient. Cependant, la jeune demoiselle porte en elle, comme chaque être sur cette terre, une crainte, une peur, une frayeur… Le ciel. Le vide, l’infini, qui entoure la terre. S’il fallait qu’elle perde le contrôle de son pouvoir, combien d’innocent chuterait vers une mort atroce ? Chuter, tomber, se perdre dans le vide en attendant la mort, attendant qu’il n’y ait plus d’oxygène?

Histoire (5 lignes complètes minimum) /Facultatif/ :
17 août
« Cher journal,
J’ai toujours cru que ma vie était merveilleuse. J’adore l’école, j’ai de véritables amis sur qui je peux compter… Certes ils ne me connaissent pas réellement, puisque les gens comme moi ne peuvent pas être eux-mêmes parmi les «normaux», mais je cache ce que je suis depuis tellement longtemps que ça n’a plus d’importance. L’utilisation de mes pouvoirs qu’en cas de nécessité est la première chose que mon père m’ait apprise lorsque je fus en âge de les contrôler, soit… trois ans après notre arrivée au Japon.

Je n’ai peut-être jamais eu de mère, mais j’avais un père formidable. Il s’absentait souvent pour le travail. Mon père est un héro inconnu, les humains ordinaires n’ont aucune idée de ce qui se déroule sous leurs yeux… Mon père aide les lights creatures à empêcher les êtres malveillants de s’en prendre aux gens «normaux» et un jour moi aussi je le ferai…

Il n’était pas toujours là, mais je ne m’en plains pas trop… Il était toujours là lorsque c’était important et ça m’a permis de tisser des liens avec mon oncle Ted – un normal qui a trop souvent fricotté avec des fées pour ne pas tout savoir de notre univers. Que ce soit pour aller jouer au baseball avec moi, pour assister à mes matchs ou  mes compétitions de gymnastique, il était là. Même pour mes anniversaires. Il n’en a jamais manqué un seul, même s’il avait eu de bonnes raisons pour ne pas y être. Papa me disait toujours que le jour de ma naissance resterait à jamais le jour le plus marquant de sa vie. Je le comprends de ne pas me dire que c’est le plus heureux, car même si ma naissance à su le combler de joie… Mon anniversaire souligne également celui de la mort de ma mère. Mais jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais compris qu’il m’en voulait.   Toute ces années de bonheur, toutes ces «premières fois» qu’il m’a aidé à traverser au mieux de ses capacités en essayant toujours de combler de lui-même le manque de figure maternelle dont il me croyait souffrir.  

Toutes ces années à grandir avec les deux hommes les plus merveilleux de l’univers, pour me rendre compte de ma naïveté de la plus horrible des façons.  

Mon père est parti. Il m’a abandonné… Au début, je croyais que son travail avait nécessité plus de temps que prévu, qu’il avait simplement oublié d’appeler pour me prévenir, comme il lui était arrivé si souvent de le faire… Mais hier soir, j’ai compris. C’était mon anniversaire et il n’est pas venu. Il n’a ni appelé pour me chanter cette horrible chanson d’anniversaire, ni envoyé de lettre comme  nous aimons si bien le faire. Je ne sais pas ce que je vais faire. Cher journal… SI seulement tu pouvais parler, me donner des conseils…

Oncle Ted aussi a compris que papa ne reviendrait pas… Bien qu’il me dise que ce ne soit que temporaire, le trou béant dans ma poitrine me dit le contraire. Alors, «pour le moment», je vais aller vivre chez lui. J’ai déjà ramassé toutes mes affaires, j’ai même glissé quelques affaires de papa dans mon sac, histoire de garder un peu de lui avec moi. Oncle Ted passera me chercher après le travail, il viendra avec son gros pickup pour faciliter le… Déménagement. Tu devrais voir ma chambre… C’est tellement vide. On ne dirait même pas que j’aie déjà vécu là.

Bon, je te laisse, je vais faire un dernier tour avant l’arrivée d’oncle Ted. Pour être certaine de n’avoir rien oublié…

À bientôt,
Bee. »

Sur ce, la jeune femme de tout juste quatorze ans referma le journal aux épaisses couvertures en cuire noire dont celle du dessus arborait une magnifique reliure dorée. Il s’agissait du prénom de la jeune femme, d’une élégante calligraphie était inscrit « Breena » suivit d’un discret petit papillon. Rangeant d’abord son journal dans l’un de ses sacs, Bee descendit au salon. Il s’agissait plus d’une bibliothèque pourvue de sofas qu’un salon typique que l’on retrouve dans les autres maisons… Elle y demeura un bon moment, admirant la pièce où elle avait passé d’innombrables heures en compagnie de son géniteur. Puis, le vieux pendule sonna dix-huit heures. L’adolescente rassembla tous ses sacs et ses boîtes dans le hall, son oncle n’allait pas tardé…


10 janvier…

Les vacances d’hiver touchaient à leur fin, dans quelques jours l’école recommencerait permettant à Bee de retrouver tous ces amis et professeurs. Le premier Noël sans son père avait été une véritable torture et la demoiselle ne souriait plus comme avant. Elle se sentait trahie par son géniteur et le sentiment de vide qu’il avait laissé empoisonnait littéralement la jeune femme. Son oncle avait tout fait pour faciliter les choses, mais sans grands succès. En fait, ce qui redonnerait le plaisir de vivre à Breena allait lui venir de la plus inattendue des possibilités…

Après le repas, la jeune femme était allée s’exiler dans le salon, laissant oncle Ted seul dans le garage pour bichonner son gros véhicule. Depuis qu’elle avait emménagé chez son oncle, elle avait développé ses petites habitudes, de l’ordre des pièces lors du ménage jusqu’au jour de la lessive en passant par le fauteuil où elle prenait place à telle ou telle heure de la journée. C’est pourquoi, après avoir fait la vaisselle, elle s’était machinalement dirigée vers le gros fauteuil en cuir près de la fenêtre du salon où l’attendait, sur la petite table basse, le livre de son père. Le plus gigantesque recueil d’informations, de descriptions, de mémoires et de croquis sur le monde « magique » inconnu des humains que la terre ait portés. Mais malgré son âge, il avait toujours fière allure, et ce, bien qu’il eut été lut et relut un nombre incalculable de fois. Assise en tailleur, les cuisses longeant les bras du fauteuil, Breena attrapa l’imposant bouquin et le posa sur ses jambes. Elle repensait à toutes ces fois où son père lui avait lu les histoires qu’il contenait, puis à celle où elle lui avait lu lorsqu’elle fut en âge de lire sans bredouiller à tous les quatre mots. Depuis qu’il était parti, qu’il l’avait abandonnée, la demoiselle avait passé ses soirées à feuilleté ce vieux livre, à relire ses belles histoires… Comme elle allait le faire à l’instant.

Seulement, lorsqu’elle ouvrit le livre où commençait le rapport auquel elle était rendue dans sa lecture, sur l’attaque des Odins en 1923, elle perçut une forme en relief qui trahissait la présence d’un objet quelques pages plus loin. Glissant son doigt là où quelque chose séparait les pages, Breena sentit le corps étranger au recueil. La demoiselle tourna d’un seul geste la demi-douzaine de pages sous laquelle se dissimulait l’objet et tomba nez à nez avec une enveloppe. Curieuse, elle ouvrit cette dernière et en sortie une lettre. De qui pouvait-elle venir?

Pour avoir feuilleté ce livre des milliards de fois, elle pouvait jurer que cette lettre n’y était pas hier soir. De plus, bien qu’elle ne sache pas pourquoi, oncle Ted refusait obstinément de toucher à ce livre, à croire qu’il était diabolique. De plus, ils n’avaient pas eu d’invités depuis des jours. Alors comment diable cette lettre avait bien pu atterrir dans son livre? Pour le savoir, elle n’avait qu’à la lire…

Ne pas avoir été assise, Breena se serait très certainement retrouvée par terre. En dépliant la lettre, lorsque son regard avait glissé sur les premiers mots, la demoiselle avait senti ses jambes flancher. Il s’agissait de l’écriture de son père…



« Bonsoir Breena,

Je dis bonsoir, mais j’ignore à quel moment tu trouveras cette lettre… Oh, Bee, j’espère que tu ne m’en veux pas, mais je comprendrais que tu sois furieuse. Je sais de quoi cette histoire à l’air, mais crois-moi ma chérie, je ne t’ai pas abandonnée. Si j’avais pu revenir à la maison, je l’aurais fait… Je suis désolé d’avoir manqué ton anniversaire, si tu savais comme je m’en veux…

Seulement, si je ne suis pas rentré ce soir-là, c’est parce que j’ai fait une rencontre. Rassure-toi, il ne s’agit pas d’une femme, tu sais bien que pour rien au monde je n’aurais délibérément été absent le jour de ton anniversaire. En fait, j’ai rencontré un… Collaborateur. Une sorte d’ami de l’agence pour laquelle je travaille. Nous avons eu des problèmes avec l’un des dossiers sur lequel je bosse et une chose en entrainant une autre… Nous avons dû quitter la ville. Je ne savais pas combien de temps durerait mon absence et je ne sais d’ailleurs toujours pas quand je reviendrai… Mais je te promets de régler cela au plus vite. Il me tarde de te retrouver ma chérie…

À mon retour, je t’expliquerai tout ça de vive voix et j’espère que ce jour-là tu seras prête à m’écouter. Souviens-toi que ce n’est pas parce que tu ne vois pas une chose, qu’elle n’existe pas… Et que nos pouvoirs engendrent de grandes responsabilités.

Je t’aime et souviens-toi toujours que ce que je fais c’est pour ton bien, avant celui des «normaux».

Ton père qui t’aime.

P.-S.— Je vais bien. Inutile de demander à ton oncle comment ma lettre a pu atterrir dans notre livre, il l’ignore. Il n’est pas réellement de notre monde après tout. »



Essuyant son visage du revers de la main, Breena reposa la lettre sur le livre en fermant les yeux. Six mois. Six longs mois sans nouvelles. Pourquoi avait-il attendu si longtemps pour lui faire savoir qu’il allait bien et surtout qu’il ne l’avait pas tout simplement abandonnée? Pourquoi avait-il attendu si longtemps pour essayer de réparer le trou gigantesque qu’il lui avait laissé dans le cœur?  Le plus calmement du monde, Breena remit la lettre de son père dans l’enveloppe et la glissa dans le livre  avant de monter dans sa chambre, l’ouvrage bien en sécurité dans ses bras. Cette nuit-là, avant d’aller dormir, la demoiselle prit soin de faire quelque chose qu’elle avait négligé depuis longtemps…


« Cher journal,

Je ne sais plus quoi penser. Je suis complètement perdue… Où est mon père? Pourquoi ne revient-il pas auprès de moi? Qu’est-ce qu’il en empêche? Mais surtout… Comment a-t-il réussi à me faire parvenir cette lettre?
Je l’ai lu plus de dix fois, je suis prête à jurer sur ma vie qu’il s’agit bien de son écriture. Ce sont ses mots… Mais il semble me cacher tellement de choses!  
Tu crois qu’il va revenir? Que ce qu’il dit dans la lettre est vrai : il a réellement l’intention de me revoir?
Cette nuit sera longue... Ma tête pleine de questions m’empêchera surement de dormir…

Bonne nuit,
Bee. »




16 août

« Cher journal,

Cela fait maintenant une année, jour pour jour, que mon père est parti. J’ai désormais quinze ans, lycéenne irréprochable, première base émérite de l’équipe de base-ball junior locale et espoir national de gymnastique, mais surtout… Je suis orpheline. Du moins, c’est comme ça que les adultes de la ville parlent de moi. Je n’ai jamais eu de mère, mon père a «disparu» et je vis chez mon oncle.   Sortez les mouchoirs, ma vie est à pleurer. Je n’en peux plus d’entendre les gens murmurer à mon passage… Qu’est que ce serait s’il savait réellement pour moi? Les gens ordinaires peuvent parfois se montrer tellement… Tellement… Qu’importe.

Bon, je dois y aller. Mes amis et moi on sort demain, je veux être en forme.

Bonne nuit,
Bee »



Sur ce, l’adolescente rangea son journal dans le premier tiroir de sa commode et se glissa dans son lit. Sur le dos, la tête profondément enfoncée dans l’oreiller, les yeux rivés sur le plafond, elle attendait. Rien n’empêcherait la demoiselle de dormir, il faisait chaud, sombre et le bruit du ventilateur agissait comme un métronome l’entrainant inexorablement vers le sommeil.

***

La jeune femme se sentit secouée dans tous les sens, le haut de son corps était légèrement relevé et quelqu’un s’amusait à la balloter dans tous les sens pour la réveiller. C’est alors qu’elle ouvrit les yeux.« Oncle Ted? Que… Qu’est-ce que t-» La jeune femme se tue subitement en apercevant une silhouette arpenter sa chambre d’un bout à l’autre. Ladite silhouette s’affairait à remplir un sac, celui qu’elle trainait tous les jours à l’école pour être précise. Soudain, on ouvrit la lumière de sa chambre.  « PAPA! » La jeune femme bondit aussitôt de son lit et sauta au cou de l’homme qui l’avait quitté un an plus tôt. Ce dernier passa ses bras autour d’elle et la serra fortement contre lui. Elle pouvait sentir tout l’effort qu’il faisait pour se contrôler et ne pas la broyer de sa force surhumaine. Cette étreinte sembla durer une éternité, l’oncle de la demoiselle avait même eu le temps de finir le sac que son père avait commencé. « Mais qu’est-ce qui se passe? Où étais-tu? » Demanda finalement la jeune femme lorsqu’ils se séparèrent.

« Je n’ai pas le temps de tout t’expliquer pour le moment, mais on doit partir. Tout de suite. » Lui répondit seulement son père en lui prenant la main pour l’entraîner dans le couloir.

« Quoi? Pourquoi? Mais où tu veux aller? »

« Ne pose pas de question Bee, je t’expliquerai tout ça une fois en sécurité. »

« En sécurité? » S’étonna-t-elle en reprenant possession de sa main. « Nous ne sommes pas en sécurité ici? »
Son père et son oncle se regardèrent un moment, puis l’oncle Ted dévala l’escalier. Breena l’entendit très clairement mettre le bordel dans la cuisine pour ensuite aller dans le garage. Mais que pouvait-il bien se passer pour que son père réapparaisse en pleine nuit pour l’entraîner dans une fuite?

« Écoute Bee, c’est dangereux ici. Certains Dark ont décidé de passer à l’attaque. On doit partir. Toi et oncle Ted, vous allez venir avec moi et je te promets… Non, je te jure de tout t’expliquer une fois sur la route. »

La jeune femme se passa une main dans les cheveux, elle ne se souvenait pas d’avoir vu un jour son père aussi inquiet. Elle poussa donc un très long soupire et retourna dans sa chambre pour prendre le vieux livre où elle avait trouvé la lettre ainsi que son journal. Une fois de retour près de son père, celui-ci l’aida à tout mettre dans le sac qu’ils avaient préparé pour elle. « Aller, on doit partir. Et vite! »

« Oui, mais où ça? » Demanda la demoiselle en emboitant leur pas.

« Mon… Collaborateur… Il m’a parlé d’une école spéciale où il a envoyé son fils. Tu seras en sécurité là-bas. Depuis cette Lune étrange, les choses ont changé Bee. Je ne peux plus te laisser seule avec oncle Ted. »Sur ce, il reprit sa main et ils rejoignirent l’oncle Ted dans le garage. Voir son oncle sur le siège passager fit sonner l’alarme. Jamais, au grand jamais, oncle Ted n’avait laissé qui que ce soit conduire son pickup… Plus inquiète que jamais, l’adolescente grimpa dans le véhicule et s’installa sur les sièges arrière. Son père prit alors le volant et toute la famille prit la fuite. Mais qu’est-ce que les voisins allaient penser?

Son père lui avait promis de lui expliquer son absence une fois sur la route, mais c’était un silence de mort qui régnait dans l’habitacle… Étrangement, Bee en était soulagée. Elle qui avait tant espéré obtenir des réponses, elle préférait pour le moment prendre le temps de se calmer.

Ils venaient de prendre la route, au beau milieu de la nuit. On l’avait réveillée et immédiatement fait monter dans la voiture… Elle portait encore en pyjama, un short en coton bleu et une camisole noire, et c’était tout juste si elle avait eu le temps de mettre des chaussures. À quel point cette attaque devait être dangereuse pour qu’on l’emmène à cette école sans attendre le lever du jour? Et oncle Ted… Lui qui était toujours aussi calme et paraissait toujours en contrôle… Il semblait paniqué, sondant le paysage qui défilait comme si le diable lui-même s’y cachait, prêt à surgir et les tuer…

C’est alors qu’elle les vit… Au tournant d’une rue, son regard se figea sur une maison, puis une autre… La rue entière était ravagée. Des pelouses en feu, des fenêtres brisées, des portes défoncées… Une femme sortie en courant de l’une des habitations, fonçant vers eux, mais au lieu de s’arrêter, son père accéléra et percuta de plein fouette l’inconnue. « PAPA! MAIS QU’EST-CE QUE TU AS FAIT!!!! » S’écria la jeune femme en s’agrippant au siège avant. Comme s’ils ne l’avaient pas entendu, son père enclencha la marche arrière et s’éloigna du corps. « Papa! »

« Bee, tais-toi et rattache ta ceinture! »

« Mais...»

« J’ai dit, RATTACHE ta ceinture. » Ordonna-t-il avant de remettre la marche avant et de partir en trombe. Il évita soigneusement le corps qu’il avait frappé et s’engagea dans la première rue transversale qui se présenta à eux.

« Merde, Thomas, ils sont déjà là! »

« Je sais Ted, j’ai vu… »

« Mais qu’est-ce qu’ils veulent? » S’enquit la jeune demoiselle en s’agrippant au siège devant elle.
Son père et son oncle s’adressèrent de nouveau un regard, mais personne ne lui répondit. Elle avait l’impression d’être une très jeune enfant que des adultes tentent de garder à l’écart de leur conversation. Mais elle n’était plus une petite fille, pourquoi cherchaient-ils à la garder à l’écart?« Papa? Pour- ATTENTION!!!! »

Un homme sorti de nulle part venait d’apparaitre sur la route, mais comme la dernière fois, au lieu de ralentir ou du moins éviter l’homme, son père ne fit qu’accélérer droit sur l’inconnu. Mais au dernier moment, trois autres hommes apparurent, ce qui força le père de la jeune femme à bifurquer. La manœuvre fut si brusque que le conducteur perdit le contrôle. Le pickup tourna plusieurs fois sur lui-même, si rapidement qu’il était impossible pour ses passagers de discerner quoi que ce soit à l’extérieur. Puis, il y eut impact.

La tête de Breena avait violemment heurté la fenêtre arrière, mais lorsqu’elle parvint enfin à retrouver l’usage de ses yeux elle ne vit que du sang. Partout sur elle, ses bras, ses jambes et ses vêtements, elle ne voyait que du sang… Cependant, mis à part un mal de tête horrible, elle n’avait mal nulle part. Grognant d’inconfort et d’effort, Breena réussit tant bien que mal à se détacher. Elle découvrit alors que sa porte était enfoncée dans un arbre, un très gros arbre, et vit que le parebrise du véhicule était complètement défoncé. Son regard s’accrocha alors sur les silhouettes à l’avant de la voiture. Elle reconnut rapidement son père et identifia les autres comme étant les hommes qui étaient sur la route…et… ILS SE BATTAEINT!!!

« Attention papa!!! PAPA!!!! » C’est alors que son père fit appel à ses pouvoirs, envoyant sans attendre de violentes décharges bleutées à la tête des inconnus.

*Il faut que je sorte de là… Papa. Il… *

Complètement désorientée, la demoiselle entreprit néanmoins de sortir du pickup de son oncle. Maladroite, elle se glissa entre les deux sièges avant, mais s’effondra sur le tableau de bord. C’est ainsi qu’elle comprit d’où venait tout le sang qui la couvrait. Complètement mortifiée, Breena dévisageait son oncle… Son regard perdu dans le vide, sa bouche ouverte et… et les milliers de fragments de verre lui transperçant la peau. Ce n’était pas son sang à elle qui la couvrait, mais celui de son oncle…

« Oh mon dieu! AHHHHH! PAPA!!!!!!! » Paniqua subitement l’adolescente avant de se débattre avec elle-même et sa maladresse pour quitter le véhicule. Bee était trop ébranlée pour avoir conscience de ce qui l’entourait, rendant l’utilisation de son pouvoir trop risqué… Elle se tortillait donc dans tous les sens et donnait des coups sur toutes les surfaces qu’elle rencontrait pour s’aider à se propulser. Elle finit par se retrouver sur le capot du pickup et glissa jusque dans l’herbe.

Avec toutes les misères du monde, Breena parvint à se relever. Juste à temps pour voir un homme sortir des bois projeter les Dark au loin. Deux hommes, bien plus jeunes apparurent soudainement de part et d’autre du nouvel arrivant. Breena put voir son père échanger quelques mots avec le plus âgé avant de se précipiter vers elle et la serrer si fort contre son torse qu’il dû la relâcher pour se ressaisir.

« Désolé pour ton ami Thomas… Mais nous n’avons pas le temps. Mes confrères s’occuperont des Dark, alors  dépêchons-nous à rejoindre cette école. » Déclara leur sauveur en leur faisant de le suivre jusqu’à sa voiture. Les hauts murs du pensionnat ne se firent entrevoir que bien plus tard, quelques heures après le lever du soleil…


Ma Présentation

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Alexei Orion Ivanova

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MessageSujet: Re: Breena Lockwood [Dortoir #6]   Breena Lockwood [Dortoir #6] Icon_minitimeSam 21 Sep - 8:17

Bienvenue ~
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Ryushi Akamata
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Ryushi Akamata

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MessageSujet: Re: Breena Lockwood [Dortoir #6]   Breena Lockwood [Dortoir #6] Icon_minitimeMar 24 Sep - 20:36

Coucou ^^

Bienvenue et merci de ton inscription ^^

Validation powa, Dortoir #6, bon jeu ^^
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MessageSujet: Re: Breena Lockwood [Dortoir #6]   Breena Lockwood [Dortoir #6] Icon_minitime

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Breena Lockwood [Dortoir #6]

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