« L'amour est l'opium du peuple » est et a toujours été son leitmotiv, son diction. A la suite de ça, il répondra « et je suis le peuple » à voix basse. Au premier abord, si vous ne lui plaisez point charnellement, il vous apparaitra comme un imbécile arrogant et vulgaire. Cette apparence qu'il laisse prétendre n'est que l'exact inverse de ce qu'il est réellement, cependant, par modestie, il ne veut pas paraître pour ce qu'il est. Et fera tout pour garder cela enfouit à des milliers de kilomètres imaginaires, en lui. Cependant, il arrive qu'on puisse voir une fissure dans ce mur qui nous fait face, parfois, lorsque le hasard s'abat sur nous, on peut distinguer de lui un être troublé, voir même ravagé par des blessures que rien ne pourrait guérir. Il est, finalement, quelqu'un en mal de reconnaissance, et d'amour. Sa psyché meurtrie depuis le début de son existence lui a valu cet aspect de dément sociopathe auquel on associe tout les travers de l'humanité. Il n'en est rien. Il n'est qu'un « vil esprit libre du fardeau insoutenable de l'amour » selon ses propres mots et maux. Cependant, même s'il ne l'avouera jamais, il est en quête de ce "fardeau".

D'infinis marques parsèment son corps, on voit le relief d'un nombre grandissant, à chaque années, de rajouts corporels. C'en est presque effrayant, d'ailleurs, on pourrait croire qu'il veut se transformer en un genre de hérisson tout bonnement affreux.
Ces-dît rajouts ont tous un sens, une histoire qu'il gardera secret pour toujours, il se réfute à l'idée de devoir un jour révéler le sens de toute cette douleur qu'il se procure afin de les faire s'installer en lui.

Malgré toute cette pacotille de fer noir qui le parcoure des pieds aux oreilles, il semble avoir été gratifié d'un physique passable. Il n'apprécie tout simplement pas ses traits. Et préfèrerait se voir autrement que ce qu'il voit en lui. Il est toujours persuadé de se voir comme un énorme monstre suintant de graisse. Oui, il est considéré comme Anorexique. Non, il n'est pas squelettique, au contraire, pour tenter de faire disparaître cette idée de son esprit, il l'a soigné à grand coup de sports divers et variés. Il a donc cultivé son corps, obtenant un semblant de musculation qu'il n'utilise jamais, se pensant toujours affreusement gras.

Ses vêtements se diversifient de part leurs couleurs, c'est simple, ils sont tous noirs. Il ajoutera à cela qu'il préfère « Absorber la lumière que de l'oublier. »

On peut voir le long de ses bras d'innombrables cicatrices. Certaines vont mêmes jusqu'à rejoindre son torse et sa gorge. Il est intrigant et à la fois inquiétant par cette apparence déchirée vacillant entre le jeune adolescent musclé et l'ado suicidaire.

Par ailleurs, s'il y a une chose qui puisse être qualifiée de parfaite et sans horreurs, sur lui, il s'agît bien de ses yeux, des prunelles noires, entourées d'un halo de vagues vertes et bleues où s'entremêlent parfois, en fonction de la luminosité, des vagues dorées. Son regard précieux est révélateur de ses émotions, cependant il faut apprendre à dompter la bête avant de vouloir la chevaucher. Ce même regard est intensifié par des cernes qui descendent jusqu'au haut de ses narines fines et droites.

Ce-même style vestimentaire sombre et sobre est, lui aussi, accentué par la noirceur qui se dégage des multiples accessoires et rajouts qui font de Yorokobi ce qu'il est.

Si son prénom veut dire «plaisir» il n'en est pas moins rabat-joie, il se fait toujours un plaisir de rabaisser les autres. Préférant abhorrer le bonheur, il veut toujours le désespoir des autres, en raison d'un trouble de sa vie qui lui a valu de détester les autres et de ne plus rechercher son bonheur. Il veut « Priver les autres de ce qu'on l'a privé. » En clair : Il n'aime pas le sentiment du bonheur et aime voir les autres souffrir à la manière qu'il a souffert.

Il apprécie le thé, particulièrement, mais n'est jamais contre l'idée ou l'obligation d'un café. Tout ce qui peut le sustenter lui convient, à vrai dire, il n'est pas du genre à se plaindre sur les plats qu'on lui sert, tant qu'il mange, tout va bien. A vrai dire, tant qu'il mange, comme quatre, tout va bien. Il a un appétit d'ogre et mange énormément. Bien que diagnostiqué comme étant anorexique, il mange trop. Ce qui est assez paradoxal avec l'image habituelle qu'on se fait d'un de ces malades.

Le calme, le silence, et le vide, c'est tout ce qu'il aime. Pour tout l'or du monde il échangerait une place sur une ile déserte, sans personne, seulement lui et ses remords.

Il déteste tout ce qui peut le contredire, que ce soit dans sa pensée, sa façon de voir les choses et n'acceptera jamais quelque chose pouvant être mieux réfléchit que ce qu'il a pensé, il aime avoir le dernier mot. Et il essaiera toujours de l'avoir, quoi qu'il lui en coûte.