Sous la lune, dans l'eau, au fond des rêves et des cauchemars (PV: Oni Akuma)

Oni posa le bout de ses doigts dans la paume d'An'Tei. Ceux ci n'eurent pas le temps de s'agripper de façon plus sûre au jeune garçon, ils avaient déjà commencer tous deux à disparaitre. Au milieu de l'infirmerie, à l'endroit même ou se tenait An'Tei, une déchirure s'ouvrit . Une spirale noire et tournoyante, passage vers d'autres horizons. An'Tei serra un tout petit peu plus la main d'Oni, et d'un petit mouvement de bras il l'attira plus près de lui. On aurait pu voir sa joue se parsemer de rose mais le masque et leur disparition instantanée ne le permit pas.
An'Tei savait parfaitement où aller pour être a l'aise et pouvior se plonger dans les bien fait de la méditation.

Ce fut donc par cette magnifique nuit de pleine lune où le vent tiède, courant parmi les cimes des chênes centenaire d'une profonde forêt, venait brosser les voiles soyeuse de quelques rares nuages que les deux apparurent. L'endroit avait était sélectionner avec gout et intelligence par An'Tei. C'était une large clairière situé au beau milieu de bois impénétrable, conservant leurs magies et leurs secrets. LA nuit venait peindre à la pointe de son obscurité rassurante, les feuilles des arbres centenaire de couleurs sombres et violettes tandis que l'herbe, éclairée de part et d'autre par un couple timide de luciole se dépeignait de son vert toujours aussi pur dans la pénombre. Au milieu de ce coin de verdure caché du monde, une chute d'eau venait faire tinter chacune de ses gouttelettes d'eau contre la pierre encore chaude de la journée. Les courbes majestueuse des courant se jetant vers le bassin venait mourir en un joli bruit de ruissellement et un brouillard de goutte rafraîchissant. Vieux gardien de la scène enchanteresse, un vieux saule pleureur venait courbé humblement sa tête et ses longues et fine branche dans l'eau pure et miroitant la face pâle de la lune dans l'eau. Dans l'air, les fleurs souffler leur derniers parfums avant de se recroqueviller sur elle même pour passer leur nuit dans le secret, tandis que parmi les branches des alentours, les derniers oiseaux diurnes chantaient leur timides berceuse.

Ils apparurent sur l'herbe fraîche, face à la cascade. An'Tei posa sa grande cape dans un tapis de mousse ou perlait quelques gouttes d'eau que la cascade venait posé délicatement aux alentours. Il ne garda que son masque qui lui cachait le visage, retirant son bandeau frontal et son foulard qui lui cachait les cheveux. Il défit aussi la lourde ceinture qui passait en une diagonale parfaite sur son torse et qui maintenait en place ses sceptres. Il ne lui restait plus q'une légère veste de tissu a manche courte et l'ensemble de bandeau qui masquait son corps ainsi q'un bas de toile et ses sandales. Il laissa Oni prendre le temps de se préparer sous l'arbre et rentra dans l'eau. Celle-ci sembla l'épouser parfaitement: pas une éclaboussure, pas un bruit pas une vaguelette produit a son entrée dans l'onde calme et bleutée de l'eau. Il sentit tout ses pores, tout les millimètre carrés de sa peau frissonnait au contact rafraichissant et revigorant de l'eau pure. Il avança jusqu'au milieu du bassin, les yeux fermés , sous un clair de lune fantastique. Au centre du point d'eau, se trouvait une large pierre a demi-subergée et dont la surface plate, sortant a ras de l'eau, permettait de s'asseoir. An'Tei, comme inafecté du poids de l'eau sur son corps, jailli de l'eau et avec une souplesse impressionnante se posa sur la pierre ou il se mit en tailleur avant de placer ses poing l'un contre l'autre et de ralentir son rythme cardiaque. Le lieux était parfait. Un: L'équilibre naturel de ce lieux était parfaitement maintenu. Deux: l'ambiance calme et relaxante ne pouvait qu'améliorer la profondeurs de leurs méditation. Trois: La pleine lune et la présence d'eau ferait augmenter les capacités de Oni et donc sa tranquillité, elle serait dans son élément et ferait plus facilement face ce qui la rendait mal à l'aise. An'Tei quand à lui il se trouvait aussi dans son élément: Un lieu calme, la nuit et une bonne occasion pour aider et pour méditer.

Il regarda Oni qui était sur l'herbe et lui fit signe de venir le rejoindre.

Invité

Je ne pu que poser le bout de mes doigts dans ceux de An'Tei. Ceux ci n'eurent pas le temps de s'agripper de façon plus sûre au jeune garçon, nous commencions déjà à disparaitre. Au milieu de l'infirmerie, à l'endroit même ou se tenait An'Tei, une déchirure s'ouvrit . Une spirale noire et tournoyante, passage vers d'autres horizons. An'Tei me serra un tout petit peu plus la main, et d'un petit mouvement de bras il m'attira plus près de lui.

Ce fut donc par cette magnifique nuit de pleine lune où le vent tiède, courant parmi les cimes des chênes centenaire d'une profonde forêt, venait brosser les voiles soyeuse de quelques rares nuages que les deux apparurent. C'était une large clairière situé au beau milieu de bois impénétrable, conservant leurs magies et leurs secrets. La nuit venait peindre à la pointe de son obscurité rassurante. Au milieu de ce coin de verdure caché du monde, une chute d'eau faisait un joli bruit de ruissellement et un brouillard de goutte rafraîchissant. Un vieux saule pleureur venait courbé humblement sa tête et ses longues et fine branche dans l'eau pure et miroitant la face pâle de la lune dans l'eau. Dans l'air, les fleurs souffler leur derniers parfums avant de se recroqueviller sur elle même pour passer leur nuit dans le secret, tandis que parmi les branches des alentours, les derniers oiseaux diurnes chantaient leur timides berceuse.

Ils apparurent sur l'herbe fraîche, face à la cascade. An'Tei posa sa grande cape dans un tapis de mousse ou perlait quelques gouttes d'eau que la cascade venait posé délicatement aux alentours. Il ne garda que son masque qui lui cachait le visage, retirant son bandeau frontal et son foulard qui lui cachait les cheveux. Il défit aussi la lourde ceinture qui passait en une diagonale parfaite sur son torse et qui maintenait en place ses sceptres. Il ne lui restait plus q'une légère veste de tissu a manche courte et l'ensemble de bandeau qui masquait son corps ainsi q'un bas de toile et ses sandales.Il rentra dans l'eau. Pas une éclaboussure, pas un bruit pas une vaguelette produit a son entrée dans l'onde calme et bleutée de l'eau.. Il avança jusqu'au milieu du bassin, sous le clair de lune. Au centre du point d'eau, se trouvait une large pierre a demi-submergée et dont la surface plate, sortant a ras de l'eau, permettait de s'asseoir. An'Tei jailli de l'eau et avec une souplesse impressionnante se posa sur la pierre ou il se mit en tailleur avant de placer ses poing l'un contre l'autre et de ralentir son rythme cardiaque. Le lieux était parfait.
Il me regarda et me fit signe de venir le rejoindre.
Je ne pose que mes chaussures, les posant près de l'arbre. Ma blouse est restée à l'infirmerie quand j'ai voulu faire une sieste improvisée. Je m'avance vers l'eau puis m'arrête quelques secondes. Le reflet de la lune se reflète parfaitement dans l'eau. Je pose mon pieds gauche et l'eau se gèle. Je pose mon deuxième pieds et commence tranquillement à m'avancer vers le rocher, jouant par moment à faire de petits serpents d'eau sortant et rentrant dans l'eau. L'endroit est vraiment parfait. Une surface plus épaisse se forme en une sorte de colonne. En face, le rocher sur lequel est assis An'tei. Je m'assois sur ma glace et le regarde.

-Quel est la suite du programme?

An'Tei resta dans sa position en tailleur, impassible. Son regard profond semblait allait porter la jolie silhouette de la jeune fille à lui. Il la regarda ôter ses chaussures et ne fut pas surpris de la voir utiliser ses capacités de maître de l'eau pour le rejoindre. Cependant, un bref instant et toute son énergie de méditation retomba à zéro. Pourquoi ? Parce qu'il venait de voir ce qu'il appelait un éclat de perfection. Un bref moment, éphémère mais réunissant divers types d'élément qui le rendait parfait dans tout les sens du terme. Dans ce cas là, ce qu'il vit fut ceci:

Une jeune femme au corps voilée par une rouge pourpre comme les pétales de rose ou la neige mouillée de sang, s'avançant d'un démarche presque féline avec des yeux du même genre, mais bleu, plongeant directement dans l'âme de quiconque pouvait la regarder. Sous ses pieds délicats, une fine couche de glace craquelait a la surface de l'eau et se dessinait au fur et a mesure qu'elle avançait. Ses mains, légèrement orientées vers la surface du miroir aquatique, accompagnant le rythme de se marche, venait soulever de mince filet d'eau qui s'en allait courir au alentours du tapis de glace qu'elle faisait apparaitre. Sous une lune immense et blanche comme sa peau, surplombée par un vieux chaine dont les branchages semblait vouloir défendre une telle fleur, la jeune femme s'avançait vers un humble voyageur au rêves volant plus haut que n'importe qu'elle enfant.

An'Tei réussit à ne pas rester bouche bée d'admiration et lança un regard confiant à la fille qui s'installa sur un petit iceberg. La partie cachée et toujours la plus grande...c'était le cas pour les iceberg mais pour cette fille...elle qui montrait déjà un physique si...divin... que pouvait elle cacher comme trésors encore plus fou dans les recoins de son esprit ? An'Tei ne se posa pas vraiment la question, il était là pour l'aider. Pas pour jouer a Scotland Yard et faire un profil psychologique de la jeune fille. Il sentit légèrement son parfum qui vint lui caresser le nez, porté par le vent chaud. Il inspira profondément et repris sa pose, gardant les yeux ouverts.

"Quelle est la suite du programme?" demanda-t'elle.

An'Tei sourit légèrement et posa ses mains derrière lui comme pour se reposer. Mais toujours en restant en tailleur.

"D'abord on va commencer par ralentir au maximum notre rythme cardiaque...en respirant profondément... ensuite c'est assez simple...en faisant ça tu vas rentrer dans un état complètement calme... à ce moment là..."

Il s'interrompit cinq seconde et tandis la main vers l'endroit ou il avait laisser son équipement "Akumu"
murmura-t'il. L'un des sceptre apparut dans sa main. Puis il reprit:

"A ce moment là...avec ta permission... je vais rentrer dans ton esprit... je serais pas la pour fouiller ne t'inquiète pas...j'irais directement trouver ta peur et... dans ta tête je la matérialiserai... elle aura une face et sera aussi grande que la douleur qu'elle ta fait endurer... ce sera a toi de la battre... rappelle toi que nos peur sont nos créations...et qu'en tant que créateur nous avons toute puissance sur les fruit de notre génie...."

Il fit une pose et la regarda.

"Ce combat se passera dans ta tête...mais il te semblera être dans le monde réel... tu disposera de toutes tes capacités...mais ta peur aura les siennes aussi...je serais là en présence seulement... mes pouvoirs ne me permettent que de matérialiser ou représenter les rêves ou les cauchemar de quelqu'un...en revanche si tu es capable de m'assimiler comme quelqu'un de particulier...quelqu'un qui t'es cher et en qui tu as confiance...je pourrais t'aider...mais tout cela dépendra de toi..."

Il laissa la fille avec ces informations de toute façon il trouvait qu'il avait parlé beaucoup trop en une seule journée... c'était son choix maintenant. Le combat allait être rude. Il espérait pouvoir l'aider un maximum et il se sentait légèrement coupable. Et si elle se faisait entièrement dévorer par sa peur?

"Maintenant c'est ton choix... tu peux te risquer a battre ta peur avec moi à tes côtés...ou tu peux refuser et dans ce cas nous rentrons a Tsuruko..."

Invité

An'Tei sourit légèrement et posa ses mains derrière lui comme pour se reposer. Mais toujours en restant en tailleur.

"D'abord on va commencer par ralentir au maximum notre rythme cardiaque...en respirant profondément... ensuite c'est assez simple...en faisant ça tu vas rentrer dans un état complètement calme... à ce moment là..."

Il s'interrompit cinq seconde et tandis la main vers l'endroit ou il avait laisser son équipement "Akumu"
murmura-t'il. L'un des sceptre apparut dans sa main. Puis il reprit:

"A ce moment là...avec ta permission... je vais rentrer dans ton esprit... je serais pas la pour fouiller ne t'inquiète pas...j'irais directement trouver ta peur et... dans ta tête je la matérialiserai... elle aura une face et sera aussi grande que la douleur qu'elle ta fait endurer... ce sera a toi de la battre... rappelle toi que nos peur sont nos créations...et qu'en tant que créateur nous avons toute puissance sur les fruit de notre génie...."

-oui...

Il fit une pose et la regarda.

"Ce combat se passera dans ta tête...mais il te semblera être dans le monde réel... tu disposera de toutes tes capacités...mais ta peur aura les siennes aussi...je serais là en présence seulement... mes pouvoirs ne me permettent que de matérialiser ou représenter les rêves ou les cauchemar de quelqu'un...en revanche si tu es capable de m'assimiler comme quelqu'un de particulier...quelqu'un qui t'es cher et en qui tu as confiance...je pourrais t'aider...mais tout cela dépendra de toi..."

Je souris en le regardant.

-Je pense que ça sera possible... Tu es... Spécial on va dire... Donc je pense que ça ira de ce côté la.

Je me sentis rougir soudainement. Un léger voile rose sur le joues et le coeur battant plus vite. Qu'est ce qui m'arrive? C'est bizarre.

"Maintenant c'est ton choix... tu peux te risquer a battre ta peur avec moi à tes côtés...ou tu peux refuser et dans ce cas nous rentrons a Tsuruko..."

-Je ne fuirai pas devant un danger... Si c'est pour vaincre ma peur pourquoi pas hihi. Alors c'est parti.

Je ferme les yeux et respire de plus en plus calmement, en attendant An'Tei. J'espère que ça marchera...

Le vent souffla. Fort. Les eaux tumultueuse de la cascade semblèrent se terre sous le courroux d'un souffle divin. Ridant l'eau, tirant les branches des arbres centenaire et leur arrachant quelques feuilles, le zéphyr gagna en puissance avant de disparaitre pour charrier les clairières environnantes. An'Tei était calme. Ses yeux aux couleurs changeante fixaient la jolie créature blonde en face de lui. Oni ne sembla pas réfléchir. Du moins sa réponse fut si rapide et sa voix si pleine de détermination malgré son sourire innocent que le doute sur son opinion était impossible. Il fallait en finir maintenant. An'Tei se concentra encore plus sur elle lorsqu'elle lui donna sa réponse:

"Je pense que ça sera possible... Tu es... Spécial on va dire... Donc je pense que ça ira de ce côté la."

Ses joues velouté prirent une teinte, et comme une parfaite réaction en chaîne, celle d'An'Tei virèrent au rouge. Mais il ne pouvait pas se permettre quelques fantaisies en ce moment là. Il devait aider Oni. Il se reconcentra. Il se leva sur son rocher et parfaitement droit cogna ses deux points l'un contre l'autre, inclinant la tête et fermant les yeux. L'aura de puissance qui s'échappait de son corps grandit en puissance. LA cascade sembla se taire une seconde fois et la forêt arrêta sa symphonie édénique comme pour respecter la présence de cette nouvelle puissance. L'eau se mit a frétiller autour d'An'Tei. Ce n'était plus l'homme faible d'il y a quelques heures qui était arrivé en état de choc et en sang. Non. C'était An'Tei, le mage immortel, le rêveur libre, le voyageur inconnu. Il ne méditer plus, il concentrait toute sa puissance. Il fallait matérialiser une dimension parallèle et faire "vivre" la peur de Oni. Malgré ses talents légendaires, An'Tei dut cette fois jouer de patience et attendre d'avoir cumuler assez d'énergie. Il saisit son bâton et le planta dans le sol et d'un ton impératif dit:

"Akumu : Sceptre des cauchemar et des songes"

Il s'agissait là de l'une des cinq magies interdites qu'il utilisait. Rarement cependant.

Le ciel se déchira et tandis que derrière Oni le paysage s'estomper rapidement, An'Tei disparut dans la tempête. Oni l'invoquerai quand elle le pourrait. Il était persuader qu'elle pouvait le faire. Un monde commença a se dessiner autour de la jeune fille. Pâle fantomatique peuplé de racines bondissant hors de terre comme des serpents surgissant de leur terriers, tandis que , s'élevant dans un ciel gris et chargé, les branches des arbres morts semblaient vouloir attraper désespérément les derniers rayons de lumières de ce monde pour survivre. La peur avait déjà fait des ravages. Dérrière Oni, un râle infâme retentit. Un pleur de démon...La peur posa ses yeux creux sur la jeune fille.

Invité

Il se leva sur son rocher et parfaitement droit cogna ses deux points l'un contre l'autre, inclinant la tête et fermant les yeux. L'aura de puissance qui s'échappait de son corps grandit en puissance ce qui devint presque étouffant, oppressant me mettant quelque peu mal à l'aise.

Le ciel se déchira et An'Tei disparut dans une tempête. Un monde commença a se dessiner sous mes yeux bleux. C'est donc ça la force cet homme?. Les arbres qui quelques minutes auparavent étaient encore pleins de feuilles et en couleurs ne ressemblaient maintenant qu'à des souches pointant leur branches vers les rayons de soleil, très rare et vraiment très léger. Zébrant le ciel gris au dessus de ma tête. Il semblait vouloir faire jaillir des orages. je suis seule personne présente sur cette oppressante illusion. L'eau semble reprendre le dessus sur son lit et vient me montrer sa présence par le baiser glacial qu'elle me fit au pieds.
C'est donc mon esprit qui est ainsi? Aussi dévasté? Mes pensées furent coupées par un râle horrible. Un pleur? Vais-je devoir revoir mon enfance? Et la montrer à Cet homme? Je ne veux pas. Je ne veux pas que quelqu'un découvre ce que j'ai vécut. Il ne m'a pas violé, mais battu, presque à mort... Je me retourne et croise un regard creux, vide de toutes expressions. Je regarde le reste de son apparence. Mes membres, nan mon corps refuse de bouger. Pourquoi? Une araignée bien plus imposante que moi m'observe, le visage de mon père à la place de celle ci. Je ne peux que la regarder. Des larmes viennent sur le coin de mes yeux avant de rouler et de s'écraser au sol ou sur ma robe. Ma voix ne peut pas être plus tremblante. Je ne peux pas maîtriser l'eau. Je ne peux pas. Je ferme les yeux.

-A...An... AN'TEI!!!!

La créature s'approche de moi. Je le sens. Je LA sens. C'est hirroble. Je ne veux pas être seule. Je ne veux pas!

Spoiler:

L'air est lourd. Chaud est humide, il semble appuyer sur les poumons et saupoudrer le corps d'une moiteur désagréable. Dans ce royaume silencieux, les sens son connecté à l'imaginaire par d'infimes liaisons d'énergie. La douleur dans ce songe est une souffrance dans le monde véritable. L'égratignure dans ce songe et la plaie béante dans le monde véritable. Un soupir est un souffle. Une larme est un chagrin. Une peur un cauchemar...et en ce moment l'horizon n'est que peuplé de ces formes noires.
La surface molle et boueuse qui constitue le sol est gorgée d'eau marécageuse et une brume légère rampe au niveau des chevilles , dessinant sur toute l'étendu du paysage une toile géante à la soie mouvante. Les arbres d'une forêt dense avaient été remplacés par de longs troncs à l'aspect squelettique dont les branches ressemblaient aux veines striant l'orbite d'un oeil gris ou la pupille n'était qu'un soleil invisible. Parfois, le terrain plongé d'un coup et l'herbe pourrie allait se noyer sous une petite marre d'eau trouble.
Dans un recoin de cette vision cauchemardesque, un cri retenti. Une voix de femme. Claire et cristalline sa mélodie était pourtant celle de la peur. Plongée dans l'eau jusqu'au hanche la jolie fille blonde faisait se rider la surface de l'eau avec ses frissons d'horreur. Une goutte de sueur ruisselant sur sa tombe et courant sur sa joue pâle sous le coup de la terreur, une mèche rebelle étant venue se glisser au coin de ses lèvres, Oni était paralysée. Mais il ne s'agissait pas là du travail de quelques philtres ou poisons végétaux...non cette pétrification du corps de l'esprit et de l'âme c'était une paralysie totale dont le déclencheur n'était rien d'autre que la Peur. Froide et cruelle, glissant le long des souvenirs et des peines, s'entrelaçant aux douleurs d'antan.

L'arachnide se trouvait a deux pas de la fille. Ses pattes flottaient sur l'eau noir, légèrement courbées vers l'intérieur sous le poids de l'abdomen soutenu par le céphalothorax. Ses pattes noires et à l'aspect dur et froid du métal était parsemées des longs poils noirs semblables a des ronces tandis qu'a l'extrémités de ces longues faux se trouvaient deux petites griffes acérées. Les huit yeux de la bête avaient était arrachés pour laisser la place a une figure a l'expressions figées de haine folle et pure. Mais le rictus démoniaque de la face humaine n'était pas la chose la plus dérangeante... le faciès était a l'envers , le front vers les mandibules, rendant l'expression ignoble de la bête encore plus horripilante.

Les yeux rivés sur cette horreur sans nom, la jeune infirmière hurla. Deux syllabes...un nom...un nom gravées dans les plus grandes légendes et incrusté de mystères...un nom si puissant dans ce monde qu'il explorait tant que la brume se leva d'un coup et l'eau sembla frémir sous une déferlante invisible.

Dans un autre songe, un moine ouvre les yeux. Il est vieux... et jeune... il est beau et laid... son coeur respire la justice et la liberté...mais bats aussi au rythme de la guerre et des gouttes de sang sur l'herbe verte des plaines... il défend l'innocent ...et ignore l'orphelin...il capture l'assassin... et libère le tueur... Ses actions ne sont ni bonnes ni mauvaise....il est tellement plongée dans cette équilibre parfait fait que... se rend il compte que ça liberté n'est qu'une chimère ? Et que toutes les philosophies qu'il maîtrise ne sont pas assez pour échapper aux destins qu'on lui a tracé...
Nu, sur une pierre brillante au mileux d'un lac perdu, Il rêve.
Soudain une brise... un coup de vent... une tornade qui le happe dans un univers différent. Le coup de vent se calme... et à la place ... une voix déchire le calme inquiétant des lieux dans lesquels il vient de plonger

-An... An'Tei !!!

L'araignée se rapproche doucement. Ses pattes rentre en motions l'une après l'autre se posant a la surface de l'eau. Elle ne fait aucun bruit, seul sa salive qui fuit a gros bouillon de ses mandibules/bouches et perlent dans l'eau noir comme une écume de mort trouble le silence. Du visage d'horreur une langue pour humecter bruyamment les lèvres démesurées qui accentue leur sourire carnassier a chaque pas.
La bête lève une patte crochue vers le corps horrifié de l'infirmière.

Le ciel explose...les eaux s'ouvrent...le vent se lève et bas les arbres morts de milles courroux céleste. Un épais nuage de fumée se lève .. comme si l'on avait trempé le fer incandescent d'une épée dans un bac d'eau glacée. La bête s'arrête. Le nuage a enveloppé la fille.

Un éclair noir jaillit du nuage de fumée frôlant de quelques millimètres la tête de la bête qui esquiva d'un saut court sur la droite. La fumée se lève.

Il est là. Le rêveur libre.

Ses 5 sceptres plantés dans le sol, son regard insondable verrouillé sur l'horreur qui lui fait face. Derrière son masque, aucun sentiment, une solennité implacable, un regard puissant, attentif et menaçant. Sous les lourds pans de son manteau, il a mis a l'abris Oni. Tout prêt de son coeur dont les battement toujours calme témoigne de son sang froid de guérrier.
Son bras tenant le sceptre qu'il a planté devant lui, il prépare une nouvelle offensive...plus puissante que la première.

Mais dans un rêve hanté par les peurs d'un autre... dans un rêve qui n'est pas tout à fait le sien... dans le rêve d'une personne envers laquelle les sentiments cachés éprouvés tendent a entraver la liberté, il n'a pas toute sa puissance. Il se tourne vers Oni, s'attardant encore sur sa beauté.
Le message passe... il ne faut pas lui dire deux fois. Il laisse sortir la fille de son éteinte protectrice. La peur n'a plus beaucoup de chance désormais... mais aussi vile et peureuse qu'elle est elle écume de rage et passe a l'attaque.

» Les loups sous la lune. (Pv Reina Momiji)
» Oni Akuma [Supprimée]
» [Pv: Oni Akuma]Une collègue de travail...?
» J'irais au bout de mes rêves... [Libre]
» Lac pendant une pleine lune.

Sous la lune, dans l'eau, au fond des rêves et des cauchemars (PV: Oni Akuma)

Sous la lune, dans l'eau, au fond des rêves et des cauchemars (PV: Oni Akuma)

Sujets similaires

Sujets similaires