Aaron grimpa dans le train. Celui ci était bondé, mais il parvint a se trouver une place. Pas même une, quelques unes, ou du moins, assez pour déposer son faucon, qu'il avait mit dans une cage pour le voyage, et son violon. IL s'assit en face de ses deux "bagages" et soupira d'aise, avant d'attraper son calepin a dessin, et a commencer a dessiner une esquisse de la cage. L'oiseau s'ébroua, pas heureux d'être enfermé, et Aaron soupira en disant :

-Je sais, je sais, moi non plus je n'aime pas te voir la dedans, mais je crainds d'avoir quelques problèmes avec les humains si tu es en liberté. Ce n'est que pour quelques heures. Une fois arrivé a Tsuruko, tu pourras de nouveau voler comme bon te sembles. Un peu de patience.

L'oiseau s'ébroua de nouveau, avant e tourner sa tête vers le paysages. Il y avait de nombreux badauds qui étaient en train de regarder dans le train, curieux de voir cet animal ici. Finalement le train parti, et le dessin d'Aaron continua malgré les remous du trains.

[...]

Quelques heures plus tard, Aaron descendait du train avec dans une main sa valise, son violon posé dessus, et dans l'autre la cage de son oiseau qui était en train de s'agité. Il lui demanda de garder patience encore quelques minutes, et il sorti de la gare. Une fois a l'exterieur, Aaron posa la cage sur un banc, et ouvrit la porte. Il tendit ensuite son poignet et l'oiseau grimpa dessus. Il le fit sortir, et tendit le poignet haut pour qu'il s'envole. Ceci fait, la cage et le violet échangèrent leurs places, et le professeur reprit son chemin, en compagnie de l'animal qui virvoltait tranquillement autour de lui.
Arrivé devant les portes de l'école, le professeur s'arrêta, considéra la grille, avant d'entrer, et de s'arrêter a coté d'un carré d'herbe. Il sourit, et fit pousser quelques roses totalement normales. Il en prit une rouge, qu'il glissa dans la poche de sa veste, une noire qu'il donna au faucon, et une autre blanc, qu'il glissa dans le manche du violon, puis il reprit son chemin, laissant les roses sauvages la ou il les avaient fait poussées. L'oiseau prit de l'avance, et alla se poser sur la poignée de la porte. Il se nettoya les plumes, avant de se pousser pour prendre le violon dans ses serre.
Aaron ouvrit la porte, et entra, la laissant ouverte pour que l'oiseau et son précieux violon entrent. Une fois l'animal a l'interieur, il referma la porte, et attrapa son violon, alors que l'oiseau allait se poser sur son épaule sagement. IL s'approcha du comptoir, et demanda en se penchant légèrement au dessus :

-Il y a quelqu'un ?

J'étais arrivé au pensionnat il n'y a vraiment pas longtemps, et déjà plein de choses se passaient autour de moi. Des événements nouveaux, trop sûrement. La changement m'effraie et pourtant tout changeait et je ne pouvait rien y faire. Alors je passait le plus clair de mon temps enfermée dans ma chambre, n'ayant pas envie de croiser des personnes qui me voudraient du mal. Et il y en avait tellement a l'extérieur ! L'extérieur et bien trop dangereux pour une personne comme moi, une faible.

Pourtant il allait falloir que je sorte, même si je me sentais plutôt pas mal ici, en sécurité, sans personne. Oui, je n'avais pas croisé ma camarade de dortoir, et ça ne me dérangeait vraiment pas.
J'ouvris la porte et avançai dans un couloir désert, seul le son des semelles de mes mocassins brisaient le silence ambiant. Je tourna la tête vers la fenêtre et remarqua quelques personnes en bas, près d'un massif de roses.

J'arrivais a la fin des escalier, me trouvant donc maintenant au rez-de-chaussez. Pourquoi j'étais venue la moi déjà ? ... Euuuuh.... Ah, oui ! Des papiers a rendre. J'y jeta un rapide coup d'œil, ne comprenant que certains mots par-ci par-la. Je n'arrivait pas bien a lire, et je ne m'y exerçait pas souvent il faut dire... Mais malgré ça j'arrivai remarquer que mon prénom était écrit un grand nombre de fois. Gasaii Mikan.
Ou je devait me rendre pour donner tous ces papiers ? Je n'en avait aucune idée ! Aaah cette histoire commençait a m'agacer. Si seulement je pouvait revenir comme avant... Non je ne dois pas y penser...

Je me présentai au premier comptoir que je trouva et attendit. 5 minutes, 10 minutes... Bon ça y est, ça m'énerve ! Pourquoi y'a personne ?! Même la pièce est complètement déserte. Ah, j'entendis un bruit derrière moi. Je me retournai et vit une personne se rapprocher de moi... ou se rapprocher du comptoir ? Je ne savais pas, mais elle m'avait surprise. Je restait silencieuse à côté de cet adulte effrayant, bien plus grand que moi. Je ne voulait pas le regarder, je ne voulait pas qu'il me voit. Une vaque de stress me submergea.
Quand mes yeux osèrent enfin se poser sur le visage de l'homme, mes joues devinrent rouges, ça fessait longtemps que je n'étais pas resté près d'un adulte si longtemps et encore moins que je l'avais regardé. Et sans que je m'en rende compte, les documents que je tenais glissèrent de me mains, virevoltèrent dans l'air en se mélangeant avant de s'échouer sur le sol.
Quand je m'en rendus compte, je me baissa pour les ramasser en silence. Le visage rouge pivoine, des larmes de peur me montaient presque aux yeux.

A peine l’écho de ma voix mourrut dans le hall, qu’une demoiselle arriva. Elle ne me vis pas de prime abord, car j’étais un peu en retrait vis-à-vis du comptoir. Nous attendîmes en silence pendant quelques longues minutes, avant que mon compagnon ne s’ébroue, provoquant quelques bruits, qui attirèrent l’attention de la demoiselle. L’oiseau étendit ses ailes, avant de décoler, et d’aller faire quelques ronds dans la salle, avant de se poser sur l’unes des décorations. Mon regarde le suivit, puis quand je revint vers la jeune fille.
Ellle gardait la tête obtinément baissée, et refusais de me regarder. Je levais mon sourcil, surpris de ce comportement, puis quand elle daigna lever la tête, nos regard se croisèrent, et je lui fis un sourire, puis un petit rire s’échappa de mes lèvres quand je vis le rouge lui monter aux joues. Le contact visuel se poursuivit quelques instant, avant qu’un bruit de feuille se fasse entendre. Mon regard tomba sur les feuilles a nos pieds, et mon sourire s’aggrandit.
Je mis un genou au sol, et posais mon violon sur ma valise, avant de ramasser tranquillement les feuilles en silence. Une fois que tout fut ramassé, je me redressais en disant alors :

-Faites attention a ne pas les reperdre, ce serais dommage d’en égarer l’une ou l’autre aussi sottement.

Je lui souris,avant de voir que quelqu’un était au comptoire, et nous regardais, tout en rangeant quelque chose dans sa veste. Je fis un pas en avant, avant de poser mes mains sur les épaules de la demoiselle, et de la pousser délicatement vers le bureau en disant simplement :

-Les dames d’abord. Allez y, je ne suis en rien pressé.

Je lui fit un sourire courtois, avant de me tourner dos au comptoir, afin de lui laisser de l’intimité, avant de tendre le poing vers le ciel, et de faire :

-Archangel, vient ici.

L’oiseau se secoua, puis décola pour se poser sur mon poignet. Je le rapprochais de moi, et de ma main libre, je lui caressais la tête tranquillement, alors qu’il machouillait affectueusement mon grand chapeau. JE sourit tout en passant ma main sur ses plumes, et en ôta quelques poussières, sans m’occuper de ce que les deux jeunôts faisaient derrière moi.

Est-ce qu'il me regardait ? Est-ce qu'il se moquait de moi tout à l'heure ? Il me semblait l'avoir entendu ricaner... Au secoure, cet homme me fessait vraiment peur... Et soudain, il se baissa a ma hauteur pour m'aider a ramasser mes feuilles volantes. Ça cachait quelque chose, forcément, personne n'agissait d'une telle manière dans le monde des adultes ! Les adultes sont méchant, ils vivent pour tuer.
Une fois que mes feuilles furent toutes rassemblées, je me relevai doucement en évitant soigneusement tout contact avec l'homme. Je remarqua qu'enfin une personne avait daigné se présenter de l'autre coté du comptoir. Sauvés ! Alors que j'allais commencer a parler pour pouvoir m'enfuir le plus vite possible, l'homme me pris par les épaules pour me pousser encore plus près du comptoir. Ce geste me surpris tellement que je m'étais retenue de ne pas faire un bond de 3 mètre en arrière. Non mas il ce prenait pour qui lui ? Les adultes ne me touchent pas, personne ne me touche d'ailleurs, a moins que je vous en donne l'autorisation.
Je me retournai d'un geste brusque vers l'homme, lui lançai un regard noir, et m'exclamai :

<< -Non mais ça va pas ?! Vous êtes complétement fou ! Mikan vous interdit de la toucher !!! >>

Bon ça ne m'arrivait pas souvent d'être dans des états pareils mais déjà ce matin j'étais énervée, si en plus on en rajoutait une couche c'était trop. Je me retenait pour ne pas laisser éclater ma colère en me disant que j'en aurais bientôt finit avec cette histoire.
Finalement, je fit face a la personne derrière le guichet, c'était un jeune homme moins effrayant que l'autre là, mais il restait tout de même une source de menace.
Je déposai ma paperasse devant lui pour qu'il puisse y jeter un coup d’œil.

<<-B... Bon elle dois rendre ça... Elle sais pas ce que c'est... Et du coup, ne sait pas a qui elle doit les remettre...>>

Après ces mots, l'autre abruti derrière appela un espèce d'oiseau de on-ne-sait-où. En tout cas le bruit de son piaf me cassait les oreilles.

C’était curieux, je ne pensais pas avoir si mal agi, en laissant la demoiselle passer devant moi, cependant, elle se retourna, et me gronda comme il n’était pas permis. J’avais l’impression d’avoir tué toute sa famille, tant elle était en colère. Essayant d’apaiser sa colère, je fis, non sans être géné :

-Voyons, voyons, inutile de se mettre dans de telle fureur, je ne voulais pas vous offusquer…

Non, rien a faire, elle demeurée les poings serrés et la machoire crispée. Je soupirais, avant de me gratter la tête : décidément, voila une élève bien peu commune. Finalement, elle se tourna vers le jeune homme, et je me deplacais d’un pas sur le coté, analysant chacun de ses mouvements, comme je le faisais souvent. La demoiselle déposa les papiers que nous avions préalablement ramassé, et expliqua, en utilisant la troisième personne pour parler d’elle, qu’elle ignorait si elle était au bon service.
J’eus bien envie de répliqué que c’était normal, mais je m’abstins, en effet, la demoiselle ne m’aimais déjà pas beaucoup, alors si en plus je me permettais de faire des remarques, je risquais de la mettre définitivement en colère. Donc sans rien dire, je continuais a regarder le duo agir. Puis, comme je me doutais que cela serait suspect de fixer ainsi une seule et même personne, en effet, je m’en fichais de la fille, c’était le gamin que je regardais, j’appellais Archangel, pour pouvoir le caresser, tout en gardant un œil sur l’enfant derrière le bureau.
L’oiseau commenca a me parler dans ses bruits habituels, et je lui souris, tout en lui caressant le haut de la tête : je n’étais pas telepathe, et je ne parlais pas le langage des faucons, de ce faite, je ne comprenais rien a ses gazouillis. Il finit par mordiller le bord de mon chapeau, et je le laissa fair,e donnant l’air de surveiller l’animal, cependant je surveillais le gamin.
IL se tourna vers l’un des meubles, avant de l’ouvrir, et d’avoir une très très très légère hésitation, ainsi que subtile mouvement de sourcil. Comme s’il ne s’attendait pas a trouver tout cela ainsi. Bon, il continua, chercha rapidement, puis attrapa un dossier, et a nouveau il y eut ce mouvement de sourcil qui montrait sa surprise. Surement qu’il ne s’attendait pas a trouver un dossier aussi complet. Mais s’il gerait souvent cet endroit, il était sencé savoir ce qu’il se passait, comment s’était rangé, et a quel point les dossiers étaient emplis, alors pourquoi cette surprise habilement dissimulée ?
Il parla ensuite d’une collègue : alors ils étaient deux ? De papiers en plus, tient tient, voila qui était amusant : visiblement il n’était pas en mesure de donner lesdits papiers a la demoiselle, ce qui était étrange, pour quelqu’un ayant l’habitude d’accueillir les gens. Je passais ma main dans les plumes d’Archangel, tout en reflechissant rapidement, puis le papier qu’il lui donna m’interpella : trop petit, ne portant pas le sceau de l’école. Un sourire amusé naquit sur mes traits : trahis.
Et en plus, jamais aucun de mes établissements n’avaient fais cela, mais ce n’était pas une thèse tangible, celle-ci, vu que cela pourrait être une spécificité d’ici. Dans le doute, j’abaissais le poings, et murmurais a mon ami ailé :

-Va voir, s’il y a vraiment autant de monde dans cette école, puis reviens me voir. Merci Ami.

L’oiseau s’ébroua, puis finit par s’envoler, quitter rapidement le hall par la porte que nous avions emprunté tout a l’heure. Une fois disparu, je me tournais de nouveau vers le jeune homme qui posait maintenant un regard insistant sur moi. Je pris mon paquet de clope, et m’approchais, tout en glissant un cylindre entre mes deux, éteint.

-Si cela ne vous dérange pas, j’aimerai attendre que mademoiselle ci présente ait terminée, comme cela nous aurons tout le temps dont nous avons besoin pour faire plus… ample connaissance, jeune homme.

Pas que je me méfiais, mais je voulais savoir ce qu’il cherchait la bas derrière, et surtout pourquoi il introduisait dans l’école, des gens qui pourraient être possiblement des menaces.

up !

Moi qui pensait que j'aurais juste à rendre tous mes papiers pour pouvoir enfin partir. Alalala non le secrétaire en avait visiblement pas encore finit avec moi. Il me tendit une énième feuille et me demanda de singer a certains endroits... Ah mais je ne n'avait pas de signature moi, ça avait toujours été mon éducateur qui signait ce genre de feuilles ! Et maintenant qu'il était partie je devais me débrouiller toute seule. Bon ça devait pas être si compliqué, il faut faire un espèce de gribouillis informe et puis voilà, non ?
Je tenta ma chance sur le premier emplacement. Mouai cette première "signature" ressemblais a... Rien du tout ! Mais j'espérais que ça pourrait être crédible. Je renouvelai l'opération de fois, et constatai que mes "signatures" ne se ressemblaient pas du tout les unes par rapport aux autres... Bah ça n'eu pas l'air de déranger le secrétaire qui récupéra les papiers sans même y jeter un coup d'œil. Tant mieux !
Bon cette fois j'en avais finit ! Et bah nan, même pas ! Encooooore des feuilles. Je n'écoutais même plus le charabia du secrétaire, je voulait terminer, et vite ! Toute cette agitation me fatiguait. J'arrachai presque la feuille des mains du secrétaire pour m'empresser de la remplir.
Je la parcouru rapidement du regard... Bon il y avait certaines question que je n'arrivait pas a lire, mais je fit des effort pour répondre a un maximum.

Je ne comprenais pas les deux dernière questions... Oui j'ai des cheveux et des yeux, mais tout le monde en a, non ? Bon pas grave, je pliai ma feuille en deux et la tendait au secrétaire. Comme elle était pliée il n'allait pas voir que j'avais répondu à assez peu de questions et je pourrai repartir ! Il avait pas intérêt a vérifier.
Finalement l'autre derrière se réveilla (ouai on l'aurai presque oublié, hein ?) pour s'adresser au secrétaire. Je n'avait pas bien compris ce qu'il voulait, il parlait avec des mots étranges, trop compliqués. Des mots d'adultes sûrement.
Mais ça m'était égal, j'attendais juste que le secrétaire me dise "tout est bon, tu peux repartir !".

Finalement la demoiselle termina de rendre ses papiers, et le jeune homme lui rendit en retour un autre papier, avec des numéros marqués dessus. J'ignorais a quoi ils allaient servir, mais peu importe, après tout ce n'était pas mon probleme. S'il se mettait a draguer la demoiselle devant moi, ce n'est pas ca qui allait m'effaroucher. Je me contentais de sourire, avant d'allumer mon briquet, puis de lever le nez vers le plafond : si je fumais ici, toute l'école était partant pour une alarme incendie, et j'avoue que cela ne m'aurais pas fais plaisir si c'était moi qui faisais cours.
Je me contentais donc de réeteindre mon briquet et de le ranger sagement, tout en fixant a nouveau les detecteurs : s'ils viraient au rouge, c'est qu'ils avaient captés mon briquet, qu'ils allaient se déclencher. Si ils restaient comme ils étaient, ils n'avaient rien capté, et cela me suffisait. le jeune homme était en train de conseiller la demoiselle, et cela attira encore un peu mon attention, ce n'était pas le rôle de la secretaire que de s'occuper du cas par cas. Tout du moins, pas ici. Cela confirma donc ma thèse, comme quoi ce gamin n'avait rien a faire derrière le comptoir. Il se tourna ensuite vers moi, et je le vis poser deplacer sa main trop loin de l'écran pour déplacer une souris. Décidément, il n'était pas très doué.
Il m'appostropha, et je souris, tout en m'approchant, en me mettant a coté de la jeune fille, que je supposais qui allait partir. Je plongeais mon oeil dans son regard, avant de dire :

-Puis-je savoir ce qu'un jeunôt comme toi fait derrière ce bureau ? Tu n'as rien d'une secretaire, et je me demande bien ou elle a pu partir, d'ailleurs. Alors ? Pourquoi laisse-tu entrer des gens qui n'ont peut être rien a faire ici ? Sais-tu que si le directeur l'apprends, tu risques d'avoir de serieux problemes ?

La menace planait dans mes propos, même si je gardais un visage aimable et un demi sourire.

j'up