Petit poisson [PV Zella] [EN PAUSE]

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Depuis mon arrivé dans cet établissement, beaucoup de choses et de rencontres s'étaient déroulés. Tant de choses étaient nouvelles pour moi, ne serait ce que côtoyer autant de gens, mais ne pas côtoyer la seule personne qui avait besoin de moi. Souvent je pensait à elle, me demandant ce qu'elle faisait, si elle allait bien, si elle sortait encore avec un pesneu... Rien que d'y penser, une grimace s'affichait sur mon visage tel un rictus défait. Je n'avais pas envie qu'il lui arrive quelque chose. Leyla. Un prénom tellement beau, aussi beau qu'elle enfait.

La tête embrumé de souvenirs avec ma chère soeur, je n'arrivais pas à m'apeser, ni à m'endormir. Elle allait bien, je le savais, mais la nostalgie me gagnait parfois et me renvoyait à ce passage de ma vie, ou l'un de ces petits ami et moi avions eu un différents, la ou la première fois, on m'a traité comme autre chose, qu'un être vivant. Un monstre. Non, que dis je. Il y avait aussi ce moment avec ma mère, dans la cuisine.. Secouant la tête, je tentais d'effacer ces souvenirs, ces abjects choses de ma mémoire et rouvris les yeux. Je me redressais alors me retrouvant assis, les jambes croisées en tailleurs. Passant la main dans mes cheveux, je me contentais désormais de regarder cette eau devant moi qui coulait d'une petite embouchure plus haut, une cascade. Je me redressai alors et allongea le pas vers l'eau. Je marchais pieds nus, les chaussures ayant été abandonné plus tôt sur le sol accompagnée de mon pull. Je me retrouvai là, onze heure et demi du soir, pieds nu et en débardeur. Quelle idée me direz vous.

Mon attention se porta vers un frétillement dans l'eau, une toute petit onde de choc. Ou du moin, une toute petite respiration. Je m'approchai alors et m'accroupis devant l'eau, les mains posées sur mes genoux. Un petit poisson se présenta alors au fond de l'eau, comme pour m'observer. Je me redressai, et doucement, entra dans l'eau. Les chevilles désormais engloutis, je me courbai, et tendis la main vers l'eau.

Tolo , Nîn pîn ...["Tôle nine pine"]

"Viens mon petit", avais je dis alors au petit poisson qui se cachait derrière une petite pierre. Il se croyait peut-être bien caché, mais en fait, on le voyait bien avec sa couleur doré. Étrange pour un poisson. Charmé par le langage elfique, le petit poisson sortit de sa cachette et nagea, doucement, très doucement vers la main que je lui tendais. Il s’avança, encore et encore. Pendant qu'il s’avançait, une bulle commençait à se former autour de lui, puis l'éleva.

Dolo, dolo .. ["Dolo dolo"]

["monte , monte"] Assignais-je alors à l'eau qui faisait désormais une petite colonne surmontée d'une bulle d'eau contenant le petit poisson. Il pouvait vivre, mais peut-être avait il peur. Je ne pense pas, ma voix, l'elfique du moin semblait l'apaiser, tout comme cette eau, qui semblait m'écouter. Souriant, je restai là, face à la petit colonne qui m'arrivait à la hanche. Le temps semblait s’arrêter pour que je l'admire, plus un bruit, seul l'eau et le bruissement des arbres.

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Je venais d'arriver au pensionnat. Cela ne faisait même pas une semaine que j'y étais. Ce soir, je n'arrivais pas à m'endormir. Trop chaud. Trop soif. Puis trop froid. Je décidai alors d'aller me promener, puisque j'e n'arrivais pas à dormir, autant prendre ce temps à faire quelque chose plutôt qu'a attendre dans son lit. Sur cette décision, j'attrapai un jean, un T-shirt et un sweat dans ma valise que je n'avais pas encore défaite, les enfilai et me mis en route. Dans un premier lieu, je me dirigeai vers les bois, mais un bruit d'eau qui coule m'interpella. C'est relaxant de regarder l'eau s'écouler me dis-je. Je pris donc la direction de ce bruit, m'appuyant sur mon ouïe développée.
Lorsque je n'étais vraiment plus très loin de la cascade -je pouvais déjà la voire-, j'entendis une voix. Une voix parler dans un langage qui m'étais plus que familier. C'étais ma langue. De l'elfique.
je m'approchai alors doucement de la cascade, me doutant que la personne à l'origine de cette voix m'avait déjà entendue, si c'était un elfe. Je me glissai derrière un arbre afin de l'observer discrètement. Il était de dos, je ne voyais donc pas son visage, mais c'était bien un elfe, oui, des oreilles pointues, pareilles à celles que Zella cachait sous ses couettes, trônaient parmis ses cheveux. Il avait des cheveux blanc, à première vue, peut-être était il blond, un blond clair, je ne pouvais le distinguer dans la nuit. Mais tout cela ne me choqua point. Ce qui m'intrigua le plus, c'était l'espèce de petit collone d'eau, qui lui arrivait à la taille. Etrange passe temps...
Je restai là, à l'observer, me demandant ce qu'il faisait, et espérant qu'il ne me remarque pas. Après tout, il pouvais aussi bien être un mauvais elfe -j'ai entendu que ça existait-, même s'il n'avait pas l'air vraiment méchant.

* Kotori en japonais veut dire petit oiseau, donc oisillon. ^^

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La colonne se stoppa alors dans les airs face à moi. Il filet d'eau ne cessait d’alimenter le petit poisson partant de la petite bulle à la source première. La couleur du petit poisson ne cessait de m'étonner, il ressemblait à un poisson rouge avec une couleur or, mais plus prononcé que la couleur basique. Je lui souris, même si il ne devait pas comprendre ce que je faisais, et reporta alors mon attention sur le milieu qui m'entourais. Un léger bruit, un bruissement sur le sol, des pas discret. Je restai concentré sur ma petite colonne, pensant que les pas allait faire demi tour ou me contourner, mais non. Il s’avançaient vers moi puis s’arrêtèrent non loin.

Daro .. ["Dalo"]

La colonne se stoppa sous mon ordre et se mit à redescendre petit à petit laissant le petit poisson retourner dans l'eau. Celui ci me regarda quelques instants puis me tourna le dos, et repartit avec les siens. Les pieds toujours dans l'eau, je me tournai alors vers l'endroit ou la présence se trouvait. Je ne distinguais pas trop qui se présentait là mais c'était une présence particulière. Sourcils froncés, je dodelinais de la tête. Puis je revins vers l'herbe et m'assis dessus, les pieds toujours plongés dans l'eau. Je pris alors appuis sur mes bras placé derrière mon dos et regardai face à moi, les yeux rivés sur la cascade.

Voulez vous approchez? Je n'arrive pas à bien vous distinguer de si loin ...

Demandais-je alors à l'intention de l'inconnu(e) qui se trouvait derrière. Cet inconnu ne me semblait pas mauvais ni mal intentionné, sinon il/elle aurait montrer sa présence plus tôt et aurait sûrement mijoter quelques chose à mon intention.

Venez vous du pensionnat à côté? ..

Ma tête bascula vers l'arrière afin d'observer la progression de cette personne. Même si je voyais à l'envers, au moin, je voyais quand même.

[ Exact, c'était une petite fantasie de ma part pour son nom de famille =) ]

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Je le regardait toujours, il semblait être absorbé par quelque chose, mais d'un coup, il donna un ordre en elfique et la colonne redescendit, puis il alla s’asseoir sur l'herbe en regardant dans ma direction.
«Voulez vous approchez? Je n'arrive pas à bien vous distinguer de si loin ...Venez vous du pensionnat d'à côté?..»
Après avoir dit ces mots, il basculât la tête en arrière. Ainsi, il pouvait suivre le moindre de mes mouvement, je supposais. Je me décalai alors légèrement afin qu'il puisse mieux me voir, laissant juste dépasser le haut de mon corps.
«Désolée.» J'avais dit ça d'une voix timide et peu forte. Puis je m'approchai de lui à petits pas, me disant que s'il voulait me faire du mal, je pourrais me défendre.
«Oui, je viens du pensionnat, j'arrivais pas à dormir. Et...et vous?
M'étant approchée, je pu observer un peu son visage. Il avait un beau visage, et il me paraissait...serein ? Je décidai alors de me présenter.
«Je m'appelle Zella.» dis-je en souriant timidement. Puis, je m'approchai complètement et m'assis non loin de lui.

(en fait j'avais mis ça par rapport à un edit que j'avais fait, mais que j'ai finalement retiré, j'ai juste oublier d'enlever ça, tant pis xD)

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La tête toujours en arrière, je vis alors la silhouette d'une jeune fille se dessiner. Elle me semblait jeune, que faisait elle ici toute seule à cette heure ci? Elle s'approcha petit à petit vers moi et se présenta. Elle venait en effet du pensionnat. Tant mieux, au moin, je pourrais la raccompagner tout à l'heure si elle repartait trop tard. Ici encore, on était jamais sûr de rien. Mais comment se faisait il que son visage ne me dise rien? Mh, nouvelle peut-être, en ce moment, il y en avait beaucoup qui affluait pour la rentrée prochaine après tout. Si je l'avais rencontré, je m'en souviendrais, elle avait un je ne sais quoi de .. de familier. La jeune femme s'assit alors à proximité et me dévoila son prénom, Zella.

Ni nao lútha ..Heniach nin ? ["Ni nao Loutha , Hen i ak nine ?"]

Je suis enchanté lui dis je, avant d'ajouter "est ce que vous me comprenez ?". Parlez elfique me semblait normal, même si probablement je faisais des fautes étant donné que ce n'était pas ma langue maternelle, mais la jeune femme semblait ne pas être étonné plus que ça d'entendre cette langue, la connaissait elle? L'elfique était composé deux deux langues, Le Sidarin ainsi que le Quenya. Moi, je comprenais le Quenya, mais parlais majoritairement le Sidarin. Peut-être comprenait elle l'une de ces deux langues? Ou enfait, peut-être pas, suis je bête, les elfes ne sont pas si nombreux que cela, et qu'il y en ai un au pensionnat m'aurait attiré bien plus avant. Mais je ne savais pourquoi, il y avait quelque chose en cette jeune fille. Je la regardai à nouveau, redressant la tête et lui souris.

Moi c'est Elrond. Je suis également de Tsuruko..

Mes pieds sortirent de l'eau et vinrent sur l'herbe. Je me redressai alors et appuya mes bras sur mes genoux pliés.

Vous auriez du venir plus tôt, il y avait un joli poisson doré dans l'eau. Il a du partir se reposer maintenant. Il fait ce que nous devrions faire actuellement en fait. Vous avez des insomnies?

Lui demandais-je en regardant ses yeux quelques peu cernés. Enfin, ils devaient l'être autant que les miens.

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Le jeune homme me dit quelque chose en elfique, que je compris évidemment.

«Je suis enchanté. Est ce que vous me comprenez ?»
Cependant, si cette langue me paraissait naturelle, je parle très rarement elfique. Je répondis alors en hochant la tête :

«Mmmh». En y réfléchissant, j'aurais pu paraître froide, mais tant pis.
Il redressa la tête et me sourit, je lui rendis son sourire, presque immédiatement. Puis il reprit la parole.

«Moi c'est Elrond. Je suis également de Tsuruko..Vous auriez du venir plus tôt, il y avait un joli poisson doré dans l'eau. Il a du partir se reposer maintenant. Il fait ce que nous devrions faire actuellement enfait. Vous avez des insomnies?»
J'étais un peu gênée par le fait qu'il me vouvoie, à vrai dire. Je me couchai dans l'herbe afin de regarder le ciel, puis lui répondit.

«Enchantée.Tu...Tu peux me tutoyer si tu veux.. » dis-je avec un sourire. «Un poisson doré ? Ca existe ça ? Il devait être beau. Je réalisai à ce moment que je devais avoir l'air d'une vrai enfant, mais j'aime découvrir des choses, surtout quand elles concernent la nature.
«C'est pas vraiment ça. Je suis nouvelle ici, je pense à pas mal de choses. Et puis, il fait trop chaud dans les chambres, je préfère être dehors à vrai dire. Et toi ? Euh...vous, tu veux peut-être que je te vouvoie ?» terminai-je avec un sourire gêné.

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Plus je la regardai, plus elle m'intriguait. Étrange jeune fille. Elle avait des yeux d'une couleur peu commune, violet. Ils étaient si naturel que penser que c'était des lentilles ne me convenait pas. Non, ils étaient aussi violet que les miens étaient bleus. Quant à ses cheveux, ils ne semblaient pas communs, bien que, rabattue sur sa tête, une capuche venait les camoufler. Zella me répondit d'un hochement de tête, lorsque je lui demandais si elle me comprenais lorsque je parlais en Sidarin. Je ne pus m’empêcher de voir grandir le sourire sur mon visage. Ma langue comprise? Quoi de plus réjouissant. Le parlait-elle? Comment l'avait-elle apprise? Connaissait-elle des elfes? En était-elle seulement une? .. Je me rendit compte alors que mon regard n'avait cesser de la fixer et pourrait finir par la gêner. Je baissais alors les yeux et me rabattis sur mes pieds comme un enfant qui aurait fait une bêtise. Néanmoins, la jeune femme me tira rapidement de cet état de rabattement en me parlant du petit poisson. Elle semblait presque enchantée d'en entendre parler. Je relevai alors la tête et l'écoutai en affichant un sourire gêné suite à sa petite remarque.

Excuse moi, c'est l'habitude de vouvoyer les inconnus .. Je vais te tutoyer, et fais en autant alors miss! ..

Je me mis à rire entendant la suite de sa phrase. Chaud dans les chambres? Ah ça oui! C'était également une de ces raisons qui me poussait à aller dehors vagabonder tôt le matin ou à dormir sans couette pour ne pas étouffer. Autant en hivers ça devait être bien, autant dans des saisons comme celles ci, on mourrait de chaud.

Je t'avoue être aussi mal à l'aise dans ma chambre, il fait tellement chaud! J'ai beau dormir la fenêtre ouverte et sans couette, c'est pas possible.

Mon regard se porta de nouveau sur la jeune fille, et instinctivement, sans même y faire trop attention, je me redressai et vins me planter accroupis devant Zella. Nez à nez avec elle, je redressai ma main droite et la déposa sur sa petite joue. Mon geste fut déplacé, j'en avais conscience, et pourtant je voulais tout de même savoir. Ma main gauche se posa alors sur son autre joue, et d'un petit mouvement, je pris la capuche rabattue sur sa tête dans mes doigts et la fis tomber en arrière, découvrant ses cheveux de couleurs violets. Je vis alors deux petites oreilles pointus dépasser timidement de ses cheveux. Il large sourire se redessina sur mes lèvres effaçant l'intrigue qui était peinte sur mon visage juste avant ça. Le mystère était résolu.

Tu es beaucoup plus jolie ainsi.

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Elrond me fixa un moment. Je me demandais ce qu'il pensais. Puis il détourna le regard et me répondit en souriant, un peu gêné apparament.

«Excuse moi, c'est l'habitude de vouvoyer les inconnus .. Je vais te tutoyer, et fais en autant alors miss! ..»
Je lui "rendis" son sourire. «C'est pas grave»

Puis il se mit à rire après que je lui ai dit que j'avais trop chaud dans la chambre.
«Je t'avoue être aussi mal à l'aise dans ma chambre, il fait tellement chaud! J'ai beau dormir la fenêtre ouverte et sans couette, c'est pas possible.»

Il avait raison.«Je crois que c'est parce que y'a pas d'air qui circule» répondis-je distraitement.

Puis il me regarda encore, et sans que je comprenne pourquoi, il s'approcha de moi et posa ses main sur mes joues. Je me mis a rougir car son geste me surpris.«Euuh...»Puis il retira ma capuche et sourit.
«Tu es beaucoup plus jolie ainsi».

Je rougis encore et lui souris. «M-merci.»
Je remis cependant ma capuche, par habitude, ou parce que je n'aimais vraiment pas mes oreilles ? Je ne sais pas, mais je la remis.

[Désolée, c'est vraiment court XoX]

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Mon regard était toujours porté sur ces deux petites pointes qui montraient le bout de leur nez discrètement. J'aurais aimer les toucher, voir si elles étaient comme les miennes, la même taille, même pointe, mais je n'en avais pas besoin, je le savais déjà. Plus petite en tout cas, pour être proportionné avec la taille de la demoiselle.Si elle les avais eu aussi grande que moi, ça aurait été un peu étrange sur son petit corps. Toujours accroupis en face de la demoiselle, mes mains se rabaissèrent pour se poser sur mes genoux. Zella me remercia et repositionna sa capuche sur le haut de son crâne. Le fait que la jeune femme rougisse ne m'échappa pas, et je me rendis compte que ce que je faisais était peut-être encore trop familier. Je passais d'un extrême à un autre.

Excuse moi, c'était peut-être un peu déplacé, mais ça m'intriguais un peu.

C'était intriguant, le fait de voir une elfe était vraiment intriguant. Elle respectait les canons de la race, la beauté, le langage elfique.. Savait elle contrôler ses dons? En réalité, j'avais du mal à me contrôler, je voulais tellement en savoir plus. Mais il fallait rester néanmoins poli, et ne pas passer pour quelqu'un de pressant, ou comme diraient les filles,un vieux pervers.

Dis moi, je dépasse les limites de la courtoisie en te demandant d’où proviens tu? Mis à part ma grand mère, je n'ai jamais vu d'autres elfes ..

Demandais-je alors en portant mon index droit contre ma joue, comme quelqu'un de gêné. Je restai accroupis devant la jeune femme. Peut-être retournerais je dans l'eau après ça, mes chevilles et mes pieds étant déjà mouillé, je ne risquais plus rien.

[Il n'y a aucuns problèmes miss Wink

]

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Je le regardai. Je voyais dans ses yeux qu'il mourrait d'envie de me poser des questions mais qu'il n'osait pas vraiment. Elrond s'excusa de son comportement, je répondis en haussant les épaules.

«C'est rien. Ça..ça m'a juste un peu surprise»répondis-je en souriant, toujours un peu gênée.
Puis il parut réfléchir un instant, c'est du moins l'impression que j'eut.
«Dis moi, je dépasse les limites de la courtoisie en te demandant d’où proviens tu? Mis à part ma grand mère, je n'ai jamais vu d'autres elfes ..»
Il était accroupit en face de moi, l'eau dans son dos. Je m'inquiétai alors de ce qui arriverais s'il perdait l'équilibre, puis revint à sa question. Je haussai les épaules et répondis.
«Je suis née et ai grandie en Corée du Sud. Et toi ? Que ta grand mère ?»
Comme j'étais un peu gênée, je me mis à "jouer" avec mon pouvoir de manipulation de la glace en créant des animaux, des fleurs...

[Mais j'aime pas répondre des trucs court D: Mais après je met du temps à répondre et j'aime encore moins x) ]

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Être accroupis, c'est la classe, du moin, quand on arrive ) tenir longtemps. Ce n'était visiblement pas mon cas. Au bout de quelques minutes, peut-être dix, je commençais à avoir des fourmis dans les pieds, enfin, je me comprend. La position devenait moin agréable. Zella m'excusa de mon agression subite pour lui enlever sa capuche et m'avoua avoir juste été un peu surprise, normal. Elle me raconta également venir de Corée du Sud. La Corée? Je n'y été jamais allé, et j'avoue en savoir peu à ce sujet. Il me semble que le pays est divisé en deux, Corée du Nord et Corée du Sud, avec deux politiques opposées qui les rend rivales. Mais à part ceci et quelques Drama Coréens que j'avais pu voir, je n'y connaissais pas grand chose. C'était un peu comme la Suisse, je n'y connais vraiment rien.

Zella se mit alors à bouger les mains, ou du moin c'est ce qui me semblais, avant de reporter mon attention sur des petites formes qui se dessinaient en glace. Haussant un sourcil, je regardais un chat prendre forme, puis un autre animal.. Elle manipulait donc elle aussi ses pouvoirs, impressionnant.. Personnellement, je n'arrivais pas à créer de la matière, seulement utiliser celle déjà sur place. Je pris alors dans mes mains un animal et tentai de le modeler. Chose facile enfait, la glace se transforma alors en eau dans le contact de mes doigts et un poisson prit forme. J'en profitai alors pour me redresser, et fit volte face pour être face à la cascade. Je fis un pas, puis deux et retourna les pieds dans l'eau. Toujours dans mes mains, le poisson formé s’agitait et se mit à danser dans les airs, relié à moi par un filet d'eau. Il se faufila alors et disparu dans les eaux.

Ma tête pivota alors, pour regarder la jeune femme.

Je suis né au Japon sous le nom de Raziel. Enfait, côté elfe, je ne connais que ma grand mère. C'est elle qui voulait que je m'appelle Elrond. Ma mère n'aimait ni ce prénom, ni la race qu'elle avait engendré. Elle détestait plus que tout les elfes, même sa propre mère. Alors je n'ai entretenu qu'une relation distraite avec ma grand mère, et je n'ai jamais pu en savoir plus sur elle, ni sur les autres elfes qu'elle côtoyait en fait.

Je souris à la jeune femme, pour effacer la lassitude qui venait d'envahir mon visage. Mère, non, je ne t'aime pas.

Manipules tu beaucoup les éléments?

[Je comprend va, mais ne te fais pas de tracas, je ne tiens pas compte des lignes de mes partenaires de rp, du moment qu'ils font au moin une action, je me tâterais pour leur répondre quelque chose à faire]

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Je continuais de façonner des animaux en glace quand je vis Elrond en prendre un. JE m'apprêtais à lui dire que ça allait fondre, mais ma glace me pris de court. Je le vis alors transformer l'eau en poisson. J'arrêtai alors de façonner ma glace et le regarda faire en souriant, un peu fascinée. En effet, si je savais manipuler les éléments, j'avais vraiment du mal à donner forme à l'eau, quand elle est sous forme liquide.

Le jeune homme retourna dans l'eau et 'relia' son poisson d'eau avec un mince filet de celle de la rivière. Le poisson ne mis pas bien longtemps à se fondre dans le filet et disparaître.Le désavantage de la forme liquide. C'est instable. Puis il me répondit. Il m'expliqua où il était né, et pourquoi il ne connaissait pas d'autres elfes que sa grand mère. J'étais peinée pour lui de son histoire. Je ne trouvais pas ça juste. Et en y pensant, cela revenait au fait que sa mère en était dégoutée. Je gardai cependant ces remarques pour moi. Voyant son visage, je me dis que je devais avoir raison. Mais il se remit vite à sourire et me demanda si je manipulais les éléments.

«C'est un peu triste, ton histoire...» Je me retenais presque de pleurer pour lui.
«Je sais manipuler les éléments, mais pas vraiment bien, sauf pour la glace, mais c'est un pouvoir que j'appellerais familial, donc mes parents ont axés l'apprentissage de l'utilisation de mes pouvoirs sur celui là. Le reste, j'ai appris moi même. Et toi, tu manipule aussi bien tous les éléments, ou juste l'eau ?»
Elle se dit ensuite qu'elle devrait peut-être aller dormir, mais ne fit rien paraître. Elle était bien ici, elle n'avait aucune envie de retourner dans sa chambre.

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Mon petit poisson d'eau s'étant dispersé dans l'eau, je ne le voyais plus, il était redevenu goutte d'eau comme aTuiao ..vant sa création. Je me faisais pas de soucis pour lui, après tout, il avait été créée de toute pièce, et sans mémoire ni instinct de survie, il n'avait été qu'un corps animé par nos dons. Le sourire toujours aux lèvres en regardant la jeune femme, je l'écoutais me répondre, elle avait une jolie voix. Ses traits changèrent petit à petit, comme si elle venait d'entendre une mauvaise nouvelle, ou peut-être juste une mauvaise histoire. Elle semblait peiné.. Elle s’empêcha d'ajouter que ses dons étaient presque familiaux, ais cette manière de manipuler la glace n'était que d'elle. Je me tournai de nouveau vers elle et revins vers le bord et resta planté devant elle, les pieds dans l'eau.

Tuiao .. ["Tu i ao"]

[Grandis] Demandais-je alors à un bourgeons qui se trouvait aux pieds de Zella. La petite plante se mit alors à grandir, un peu, un peu plus encore, et se développa en une belle fleure de couleur bleue.

Elle est pour toi, c'est pour m'excuser de t'avoir peinée..

M'excusais-je alors devant la jeune femme, tout en repliant mon bras droit sur celui de gauche.

L'étendu de mes pouvoirs, je ne les connais pas réellement, mais comme tous, je possède des limites. Par exemple, je ne peux créer, mais seulement manipuler l'environnement. Ou du moin, l'apprivoiser. Les animaux me comprennent, l'eau et la terre m'écoutent, les arbres également.. Ce n'est pas grand chose, mais je ne compte pas dominer le monde avec !

Avouais-je alors à la jeune femme en m'asseyant au bord de l'eau. Je me laissait alors choir en posant mon dos sur l'herbe. Je me retrouvais allongé sur le sol, les pieds dans l'eau, presque à la même hauteur que la jeune fille. Mes yeux se levèrent alors vers le ciel, contemplant le ciel étoilé.

C'est vraiment beau ici. Je ne pensais pas qu'avec la pollution on pourrait si bien voir les étoiles, et pourtant ! ..

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Je laissai mes pensées divaguer un instant, me demandant ce qu'il avait pu vivre das ces conditions.. Puis je songeai à mon propre passé, mais effaçai vite ces pensées, je préférai penser au présent, bien plus joyeux. En effet, j'ai fini par fuir ma famille pour venir ici, mais passons.
Je vis le jeune homme s'approcher de moi avec une fleur, et me la tendre en s'excusant. Elle était bleue...Comme ses yeux. Je rougis légèrement, touchée par son geste, puis pris la fleur, retirai ma capuche et la plaça dans mes cheveux.
«Merci, elle est magnifique..»

Puis je plongeais mon regard dans le sien, j'aimais vraiment ses yeux. JE détournais le regard, cependant, au bout de quelques secondes, en souriant.
Il m'expliqua qu'il ne connaissait pas vraiment l'étendue de ses pouvoirs et me les explosa. Dans l'ensemble, on avait à peu près les mêmes pouvoirs, il devait surement mieux les contrôler que moi, tout de même. Je rigolai quand il me dit qu'il ne voulait pas dominer le monde avec.
Il s'allongea, ce qui faisait que sa tête arrivait à peu près à mon niveau. Il fit une remarque sur les étoiles, je pris donc le temps de faire de même et de les observer. Elles étaient vraiment magnifique. J'imaginai alors toutes sortes d'histoires, comme lorsque j'étais plus jeune, cloîtrée dans ma demeure, dans laquelle c'était le seul moyen que j'eut trouver pour m'évader. Je sentis une larme couler sur ma joue.
«Whouah...C'est toujours aussi beau.»
Je ne dis rien de plus, profitant de ce moment de calme.

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La tête dans les nuages, ou du moin, dans les étoiles, mon regard avait quitté celui de la jeune femme pour y contempler un ciel majestueux. Il y avait beaucoup de belles choses dans ce monde, tout d'abord les montagnes enneigées, le ciel étoilé, l'étendu des Grands canyons, et les femmes aussi, quoi de plus beau. Un sourire se dessina sur les commissures de mes lèvres devant une telle pensée. Le temps avait beau filer, les gens ont beau changer, mais cette pensée ne m'avait jamais réellement échappée, ça non. Clignant des yeux, je zieutais de nouveau Zella, toujours assise à côté de moi. Elle avait accroché la petite fleur bleue que j'avais fait éclore pour la placer dans ses cheveux, tout en enlevant par la même occasion sa capuche. Cette obsession de rabattre cette dernière automatiquement sur sa tête, je ne la comprenais pas, mais bon, qui étais je pour m'y opposer? Chacun est libre de ses actions. Tout en regardant la jeune femme, je pu remarquer qu'elle ne me regarder pas vraiment, peut être par gêne ou .. Ma main se déplaça automatiquement pour venir se frotter à mon visage. La répugnais-je tant que ça? Non, impossible, par la nature un elfe ne peut être moche.. Pire qu'une fille, je suis vraiment pire qu'une fille à penser à ce genre de chose, songeais-je.
Constatant la mine de la jeune femme, je me redressai un peu, me positionnant sur mes coudes positionné sous moi. Elle avait les yeux brillant.. Avais-je dis une bêtise? Pourtant, elle regardait les étoiles et ne semblait pas triste de les regarder, elle les admirait elle aussi. Sourcils haussés, je la regardais sans savoir quoi faire. Zut, quel piètre compagnie je faisais. J'enlevai mon bras gauche de sous moi, gardant uniquement mon appui sur le bras droit et le porta sur la joue de Zella. Mon pouce fit alors un petit mouvement de droite à gauche, rabattant la petite larme fuyarde sur mon index.

Hé bien, Je savais que ma compagnie pourrait tuer d'overdose les filles, mais de là à les faire pleurer! ..

Plaisantais-je alors en lui souriant..

Je te rappel de mauvais souvenirs?

Lui demandais-je alors en dodelinant de la tête. .

Quelle heure était il finalement? Je n'en sais plus trop rien à présent.

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Elrond essuya la larme qui coulait sur ma joue. Puis il prononça une remarque qui me fit sourire et me demanda si il me rappelait de mauvais souvenir.
Je lui souris et lui répondis.
«Non non, c'est pas toi.. C'est les étoiles, ça me rappelle...Avant.»
Je me contentai de lui dire ça, me disant que s'il voulait en savoir plus, il me demanderait surement.
Je m'allongeai pour mieux voir les étoiles, et le jeune homme me demanda quelque chose à propos de l'heure. Je n'en savais rien, je n'avais même pas regarder l'heure avant de sortir. Je pouvais cependant estimer qu'il était tard, car les oiseaux semblaient dormir, et la lune était haut dans le ciel.
« Je sais pas, désolée. Il doit quand même être assez tard, si on se fie à la lune.. »
Puis je fermai les yeux, afin de mieux écouter le bruit environnant.

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Calé sur mon unique bras, je retirai ma main de la joue de la jeune femme. Ses yeux trahissaient une peine. Une peine intérieur. Enfouie. Oserait elle en parler? Je n'était pas très doué quant aux relations humaines. Écouter ma sœur parler maquillage allait encore. Les peines de cœurs allaient encore. Mais les problèmes familiaux étaient les plus corsés, les plus lourds, et surtout les plus difficiles à cerner et à contenir lorsqu'on les vis. Je connaissais cela, en biais je parle. A la maison l'ambiance était particulière mais tous ne me détestaient pas. Que ce soit ma frangine ou mon père, à nous trois nous étions soudés. Zella se contenta d'un sourire qui me semblait sincère et m'avoua que ce n'était pas moi, mais les étoiles qui la rendaient ainsi. Ouf. Un poids s'enlevait petit à petit de moi. Ma main libre se déposa alors sur mon corps, accompagnant un petit soupire de soulagement.

Tant mieux, faire pleurer les demoiselles n'est pas une qualité que j'estime chez les hommes!

La jeune femme s'abaissa alors et prit place elle aussi dans l'herbe, allongée sur le dos. Je la regardai, toujours un peu redréssé et vis qu'elle fermait les yeux petit à petit. Le sommeil la gagnait-elle? Je lui souri alors contemplant ce petit visage qui scrutait le ciel en repérant la lune. Il était tard me disait elle. Ca, je l'avais remarqué tout de même non mais oh. Déplaçant mon bras porteur, je repris place dans l'herbe à mon tour, me retrouvant juste à côté de Zella. Comme pour chercher un peu de confort, je pliais mon bras droit et le ramena sous mon crâne.

Et il s'est passé quoi , "avant"? ..

Demandais je alors à la jeune femme, le visage vers les étoiles. Si c'était un moment de confidence, je ne voulais pas tout gâcher en fixant son visage de profil. Non, elle avait surement besoin de ne pas se sentir épié et gênée.

Enfin, si tu ne souhaite pas en parler, je comprendrais, et te raconterais des histoires de lapins carnivores mangeurs d’œufs à la liqueur si tu veux

[Ah mince, c'est une petite erreur de ma part, la dernière parole devait être une pensée en italique (voilà pourquoi elle est tourné bizarrement!) Tant pis, elle rentre en action du coup ]

Messages : 45 Date d'inscription : 09/05/2012 Age : 27

«Tant mieux, faire pleurer les demoiselles n'est pas une qualité que j'estime chez les hommes!»

Après cette remarque, mon côté un peu taquin m'obligea une remarque, que je dis en souriant.
«Parce que chez les autres demoiselles ça l'est ? (:3)»

Puis il me demanda ce qu'il s'était passé, avant. Rajoutant ensuite que si je ne voulais pas lui en parler il comprendrait, et me parlerai de... lapins carnivores mangeurs d'oeufs à la liqueur, ce qui me fit m’esclaffer franchement.
«Tu me pose un vrai dilemme là, c'est pas du jeu.»
Je marquai une petite pose puis repris la parole.
«Avant...Ben, disons que ma famille m'a "gardée"...Le pouvoir de glace, on l'a pas tous dans la famille, ils m'ont donc empêcher de sortir de la demeure m'amuser par exemple, quand j'était petite, enfin, ce genre de choses..»
Je sentais les larmes me monter aux yeux, je décidai donc de stopper ici mon histoire, et lui demandai de me raconter les histoires de lapins carnivores, histoire de me changer un peu les idées.
Puis je songeai que je m'exposais là bien rapidement, je ne le connaissais que depuis très peu de temps, et je lui racontais déjà ce genre de choses. Je le regardai, et lui sourit.

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Les yeux rivés sur le ciel, je regardais les étoiles, sans vraiment les regarder. Pour dire franchement, je les regardais car je ne voulais pas gêner Zella. Donc c'était un regard superficiel que je leur adressais. Elles ne semblaient pas m'en vouloir, et même, lancèrent une étoile filante à ma rencontre! Je divague, c'était ainsi que ça devait être, une étoile filante n'avait rien à voir avec moi, évidement. La jeune femme me fit une remarque qui m'arrachait un sourire. Je ne lui répondis néanmoins pas, voyant qu'elle réfléchissait au dilemme que venais de lui poser. L'histoire des lapins carnivores semblaient l'amuser, et pourtant, elle se décida à me raconter une partie, une minime partie de ce qu'il s'était passé. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle ne veuille m'en parler, et Fus donc content d'en entendre, même une petite bride. Ses trois phrases étonnement courtes en révélait beaucoup. Quel enfance compliqué, elle avait du se sentir bien seule. Sa voix s'éteignait petit à petit, mais les sanglots ne se firent pas entendre. Allongé à côté de la jeune femme, un bras toujours replié sous ma tête, je pris dans ma main libre la sienne. C'était une manière de compatir, ou peut-être juste de montrer mon affection.. Je fermais alors les yeux, cherchant dans ma tête quelle histoire bizarre j'allais pouvoir lui sortir.

Il était une fois, dans une contrée lointaine, vivant dans une forêt magique avec des champignon hallucinogène et des licornes chasseuses de zombi, une maisonnette avec quatre lapins qui y résidaient. Ils s’appelaient Henri, Jannot , Pti pied et Gigi. Ces quatre lapins habitaient dans le royaume de sa seigneurie le Goeland-citrouille et ...

Les yeux ouverts, j'imaginais les scènes se dérouler sous mes yeux. Quelle histoire étrange je racontais, elle n'avait ni queue ni tête et pourtant sonnait presque bien dans le creux de mon oreille. J'avais toujours la main de Zella entres mes doigts et de temps en temps je la levais vers le ciel (sa main et la mienne) comme pour dessiner mon histoire ou lui montrer des formes que seul moi -et encore- pouvais distinguer.

Et le roi Goeland avait un jardin reeeeeempli de bonbon à la liqueur. Il les cultivait par centaines de millier! Son valet vient le voir un jour, une drôle de fouine au museau rabougri. Il lui avoua le vol de bonbons que les quatre lapins venaient de commettre !

Continuant dans mon délire, j'étalais cette histoire bizarre, jusqu'à la chute, ou les lapins censé être condamné à mort avaient mangé leur geôlier qui gardaient leur cellule et s'étaient enfuis avec leur butin; Quelle histoire bizarre. Je me mis alors à rire avant de pencher la tête vers Zella.

Messages : 45 Date d'inscription : 09/05/2012 Age : 27

Tandis qu'il me racontait son histoire, je rigolais. Il en avait tout de même de l'imagination. Par moment, il dessinait des motifs invisibles en l'air, avec ma main, qu'il avait prise un peu plus tôt comme pour me réconforter. A la fin de son histoire, il se mit aussi à rire et tourna la tête vers moi. Je lui sourit.Je n'ai jamais vraiment eut d'amis,, mais je me dis qu'on se parlait comme deux vieux amis, alors qu'on se connaissait depuis quoi ? Une heure ? Je trouvais ça assez étrange, à vrai dire.
«Ooh, c'était trop drôle. Merci pour l'histoire.T'as vraiment beaucoup d'imagination..»
Toujours étendue sur le dos, je repris ma main et façonna une famille de lapins -tels que j'imaginais ceux de son histoire- et lui tendis, bien que sachant que ça ne tiendrais pas bien longteemps.
«C'est pour toi.»
J'étais un peu attristée que ma glace ne soit pas éternelle, à vrai dire.

Spoiler:

Invité

Sourire aux lèvres, je regardais le visage de Zella qui à son tour était souriant. Ça me réconfortais de voir que cette étrange histoire avait au moin eu pour effet de lui vider la tête et de lui faire penser à autre chose. Je ne suis pas sur, mais il m'avait sembler lire dans ses yeux quelques choses de plus qu'un remerciement, comme une petite lueur autre. De la complicité peut-être. Personnellement dans la vie, j'étais relativement bien sociable, et j'avais toujours des gens a qui parler. Mais pas vraiment pour se confier, non, des amitié superficielle pour la plupart avec le genre de personne avec qui tu es bien puis que tu revoit jamais. Mais depuis mon arrivée ici, je me faisais un peu d'espoir pour changer ca petit à petit. Les gens d'ici semblait plus proche de moi que les personnes que je croisais habituellement en ville. Zella me sourit alors en me remerciant de lui avoir conté cette histoire. Inventer au filling certes, mais histoire quand même je dirais. La jeune femme détacha alors ses mains de mes doigts et les rejoignis afin de créer des petites sculptures de glaces. Des petits lapins tenant sur leurs pattes arrière se façonnèrent alors entres ses doigts. Je la regardai faire. C'était étrange tout de même d'avoir une personne comme moi, mais en mieux. Contrairement à Zella je semblais sous développé ne sachant -ne pouvant- créer de la matière. Tant pis, j'aurais plus de cents ans pour méditer là dessus. Je me redressai sur mon coude gauche et pris appuis dessus pour être sur le côté -face à Zella-. J'étais assez surpris qu'elle me les offre, et étais en même temps enthousiaste de recevoir un cadeau. Déposant un baiser sur sa joue, je pris à la suite alors les petits sculptures et lui souris de remerciement. Ils étaient adorables les petits lapins.

Merci, ils sont très mignons ... Moi je les voyais plus ...

Tentais-je de lui expliquer en faisant une grimace avec mon visage pour imiter quelqu'un de pas content.

Tu vois, plus ... Grr pas content, méchant-pas-beau-qui-mange des gentils !

Cette fois ci, je ne tentais pas de les façonner, pour ne pas qu'il se transforme en eau et ne parte rejoindre la terre. Je me contentais de les regarder en poussant un soupire admiratif. Un travail d'artiste.

Tu devrais te lancer dans la sculpture sur glace en métier à temps partiel. Par exemple pour des évènements comme des mariage tu pourrais réaliser une sculpture géante en glace ! C'est du beau travail que tu réalise.

Penchant la tête sur le côté, je me m'y à réfléchir.

Enfait, à nous deux on pourrait devenir les maitres du marché mondial! Regarde, tu sais faire des sculpture sur glace, moi parler au animaux et aux plantes. On pourrait monter un cirque carrément même !

Lançais je alors, presque partant à l'aventure! Une idée du soir, comme d'habitude. Stupide mais attrayante sur le moment. Je fis quelques mouvement de bras pour schématiser mes explications.

Enfin, il faudra faire attention car nos concurrent du marché seront surement présent dans nos employés pour nous espionner! Ça sera surement un trapéziste. C'est toujours les trapézistes, ils ont des têtes de traitres !

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Messages : 45 Date d'inscription : 09/05/2012 Age : 27

Elrond prit mes sculptures et déposa un baiser sur ma joue pour me remercier. Je rougis malgré moi. Puis il me sourit. Il me dit qu'il ne les voyait plus et fit quelques grimaces, ce qui me fit encore une fois exploser de rire. Décidément, il était vraiment marrant ce garçon. Il prépara ensuite tout un plan pour l'avenir, en parlant de cirque et remarquant que les trapézistes étaient des traitres. Je n'en pouvais plus de rire.

«On a qu'a pas embaucher de trapézistes. :3»

répondis-je en souriant, rentrant dans son jeu.

En même temps que je l'écoutais, je voulais tester si je pouvais animer mes sculptures. Je me mis alors sur le côté, face à lui, l'écoutais donc, tout en répondant par moments, en façonnant une forme quelquonque et en essayant de l'animer, ce qui échoua. Je haussai les épaules de mieux que je pu et reportais mon regard sur lui. Le sommeil commençai à me gagner et je commençais à lutter pour ne pas fermer les yeux et m'endormir.
Je baillai puis m'excusai, ce n'était pas très poli, mais...difficile de réfréner ce genre de choses. Je commençai aussi à avoir froid, surement la fatigue. A vrai dire, je voulais rester ici pour dormir, mais ce n'était pas vraiment sécurisé, donc je songeai que je ne pourrais malheureusement pas le faire.

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Invité

Le bras droit levé en l'air pour inventer un ventre dans les airs, je continuais de spéculer sur ces traitres de trapézistes. Ca n'avait pour ainsi dire aucun intérêt ni aucune crédibilité, mais entrainé dans mon récit je débitais des bêtises sur bêtises. Ça devait être la fatigue, celle ci me rend ivre sans boire. La jeune femme consentit néanmoins à engager dans notre toute cette bande de traitres. Non, il ne fallait pas m'en indignais je en inventant divers prétexte encore farfelus qui me semblaient réalistes. Zella se redressa alors et se remit à faire des formes en glaces. Elle m'écoutait, me répondant par de petites phrases tout en essayant une nouvelle manipulation. Je me demandais bien ce qu'elle essayait de faire? Elle s'entrainait surement pour son futur show!

La jeune femme cessa toute activité, n'ayant visiblement pas obtenue ce qu'elle souhaitait. Elle leva alors ses grand yeux violet sur moi avant de bailler. Je lui sourit, constatant sa petite mine. A trop m'écouter, elle devait être morte de fatigue. Et s'endormir ici n'était peut-être pas une bonne idée, si sa colocataire venait à voir son lit vide, peut-être s’inquiéterait elle. Je me mis également à bailler, reportant ma main qui précédemment était pointé vers le ciel, sur ma bouche. Le bâillement était contagieux. Je me redressai alors, et depuis ma pose assis me redressai de tout mon être pour me remettre debout. Je m'étirai alors, ramenant mes deux mains jointes vers le ciel avant de les basculer en arrière.

Enfait, je crois que la fraicheur commence à tomber.

Constatais-je alors, en remarquant que j'étais toujours en débardeur malgré la nuit qui tombait. Je ramassai alors mon pull et lui lança en venant me planter devant elle. Debout devant la jeune femme, je lui tendit alors la main, pour qu'elle puisse se relever.

Allé, je t'ai assez kidnappé comme ça, tu t'endors sur place, et je ne peux garantir de te protéger des insectes si moi même je m'endors !

Avouais-je dans un sourire.

Messages : 45 Date d'inscription : 09/05/2012 Age : 27

Elrond bailla à son tour, puis se leva et s'étira. Il remarqua ensuite que la fraicheur commençai à tomber.

«J'avais remarquer.»

répondis-je en souriant.
C'était un peu normal qu'il sente la fraicheur, il était en débardeur, après tout, et peut-être même encore un peu mouillé. Il me lança tout de même son pull avant de me tendre la main pour m'aider à me relevé, que j'attrapai en souriant après l'avoir remercier.

«Tu ferais mieux de garder ton pull, j'en ai déjà un»

Mais pour tout dire, j'avais froid et la proposition d'un pull en plus était assez tentante, mais j'essayai de ne rien faire paraître de cela et lui tendis son pull.

«Merci quand même.»
ajoutai-je avec un sourire.

Je me mis en marche, mais m'arrêtai après deux trois pas. Je ne savais plus par où j'étais arrivée, donc plus où était le pensionnat. Je le regardais, attendant qu'il se mette en route.

Invité

Toujours posté devant la jeune femme qui se trouvait assise, j'étais légèrement courbé, pour lui tendre la main. Elle la saisit tout en douceur, et s'en aida pour se relever avec grâce. Zella me tendit alors mon pull, que je pris dans une main. Il faisait un peu frais, mais il en fallait plus pour que je mette un pull. Surtout moi qui aimais avoir les bras nu, les pulls ne me le permettaient pas. La jeune femme fit quelques pas puis s’arrêta non loin, en fait juste à deux ou trois mètres pour m'attendre. Enfin, je crois. Elle tourna alors la tête vers moi et m'attendis. Je la rejoignis, en moin de pas qu'elle. A côté d'elle, j'avais visiblement des grandes jambes avec mon un mètre quatre vingt. Que voulez vous, elfe ou non, j'avais plus l'air d'un européen question taille qu'un japonais.

Le pull toujours dans la main, je me stoppai à côté de la jeune femme et lui posa le pull sur les épaules. Je lui souris et repris ma marche.

Ca ira pour moi ne t'en fais pas, j'ai pas spécialement froid non plus.

Puis, tout en glissant un pas devant, je tournai la tête sur le côté, dans sa direction, vérifiant qu'elle venait de ce côté là également. Tout de même, il aurait été bête que je la sème ici, alors que le pensionnat est ci près. Je me demandais bien si elle avait retenue le chemin, ou si elle s'était aventurée ici sans faire attention et qu'elle avait marché, marché jusqu'à se trouver devant cette cascade ou moi même je me trouvais. C'était ainsi d'ailleurs, que je l'avais trouvé. En marchant, sans but ni règles, juste en tentant de trouver un endroit, un endroit tranquille ou je pourrais me retrouver un peu seul. Mai finalement, la compagnie de Zella m'allait très bien aussi.

Avançant mains dans les poches, je venais de retrouver la sortie de la petite forêt ou nous étions, et ou la cascade était enfouie. Nous n'étions plus loin de notre pensionnat désormais, et d'ici quelques minutes, nous serions à l’intérieur. Je fis volte face, me retrouvant nez à nez avec la jeune femme et pris son visage entre mes mains, et sur mon visage, un air grave se figea.

Ne sois pas triste, nous nous reverrons vite mon enfant ! ..

Lui murmurais je sur un ton dramatique, avant de retrouver un sourire enjôleur. Une blague pourrie, ce n'est pas de ma faute, j'aimais bien l’embêter.

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